Transport aérien: Camair-co cherche Dg politiquement ...sensible
DOUALA - 10 JUILLET 2012
© Joseph OLINGA | Le Messager
L’appel international à candidatures lancé par le gouvernement vise le recrutement d’un directeur général fort de caractère.
© Joseph OLINGA | Le Messager
L’appel international à candidatures lancé par le gouvernement vise le recrutement d’un directeur général fort de caractère.
La première innovation de l’appel
international à candidatures pour le recrutement du directeur général
de la Cameroon airlines corporation (Camair-co) est perceptible dans la
qualité du maître d’œuvre. L’offre publiée par le quotidien à capitaux
publics Cameroon-tribune porte l’estampille de «Monsieur le directeur de
cabinet du Premier ministre» agissant au nom des services du Premier
ministre, chef du gouvernement. Une démarche contraire aux recrutements
des deux premiers directeurs généraux de la Camair-co.
Tout premier directeur général de la nouvelle compagnie de transport aérienne camerounaise, Gilbert Mitonneau avait été recruté sur proposition du cabinet américain «Lions aviation». Un contrat rompu avant même le lancement officiel des activités de la compagnie. Au moment de sa démission, en mars 2009, Gilbert Mitonneau confiait que sa démission était motivée par les pressions que lui « imposaient » certains membres du conseil d’administration de Camair-co.
Puis vint l’ère Alex Van Elk présenté par le ministre des Finances de l’époque comme «une personne d’expérience et dotée d’une expérience certaine». Recruté par le biais du partenaire stratégique allemand, Lufthansa consulting, le Néerlandais qui avait lancé, quelques années avant la compagnie aérienne nigériane à capitaux privés Arik air présentait un capital espoir pour les officiels camerounais. Se référant à ses performances au sein de la compagnie nigériane, le ministre des Finances de l’époque, Essimi Menye, pensait alors que l’équipe managériale recrutée en 2010 allait aider le Cameroun «non seulement à faire relancer la Camair-co, mais aussi à former nos équipes pour une compagnie aérienne performante et fiable, qui puisse donner satisfaction à la clientèle.» Entre espoir et déception, l’histoire de la Camair-co suit son cours.
Selon l’avis de recrutement, le maître d’œuvre de l’appel international à candidatures recherche un cadre dont le profil «doit justifier d’une expérience certaine dans le secteur». Autant que le prochain directeur général de la Camair- co doit avoir une vision claire de l’entreprise qui lui sera confiée. Au plan personnel, précise l’appel à candidatures du directeur de cabinet du Premier ministre, «il doit justifier des aptitudes pouvant être mises en œuvre à divers niveaux de l’entreprise et être doté d’une personnalité.»
S’il est attendu du prochain directeur général de la Camair-co qu’il puisse mener des négociations au haut niveau «tout en restant proche et respecté du personnel de niveau inférieur », les attentes exprimées par le gouvernement évoquent celles nourries par le gouvernement sur les aptitudes culturelles et politiques du successeur d’Alex Van Elk. A cet effet, l’appel à candidatures qui court jusqu’au 25 juillet prochain précise que : «Il doit posséder un sens de l’écoute et être sensible aux différences culturelles et aux exigences politiques.» En outre, le prochain directeur général de la Camair-co doit «être inflexible face aux prétentions qui ne concourent pas à la réalisation des objectifs à long terme de l’entreprise.»
Créée en 2006 sous les cendres de la défunte compagnie de transport aérien Cameroon airlines (Camair), Camair-co continue de susciter des espoirs chez les Camerounais qui y voient une fierté en elle, une fierté nationale. L’appel à candidatures lancé par le gouvernement intervient au moment où des indiscrétions évoquent des bisbilles entre les cadres de l’actuel staff dirigeant de l’entreprise qui revendiquent quelque succès dans l’envol de la compagnie. Selon des informations crédibles, l’oiseau rare devrait remplacer Alex Van Elk dont le contrat arrive à échéance…
Tout premier directeur général de la nouvelle compagnie de transport aérienne camerounaise, Gilbert Mitonneau avait été recruté sur proposition du cabinet américain «Lions aviation». Un contrat rompu avant même le lancement officiel des activités de la compagnie. Au moment de sa démission, en mars 2009, Gilbert Mitonneau confiait que sa démission était motivée par les pressions que lui « imposaient » certains membres du conseil d’administration de Camair-co.
Puis vint l’ère Alex Van Elk présenté par le ministre des Finances de l’époque comme «une personne d’expérience et dotée d’une expérience certaine». Recruté par le biais du partenaire stratégique allemand, Lufthansa consulting, le Néerlandais qui avait lancé, quelques années avant la compagnie aérienne nigériane à capitaux privés Arik air présentait un capital espoir pour les officiels camerounais. Se référant à ses performances au sein de la compagnie nigériane, le ministre des Finances de l’époque, Essimi Menye, pensait alors que l’équipe managériale recrutée en 2010 allait aider le Cameroun «non seulement à faire relancer la Camair-co, mais aussi à former nos équipes pour une compagnie aérienne performante et fiable, qui puisse donner satisfaction à la clientèle.» Entre espoir et déception, l’histoire de la Camair-co suit son cours.
Selon l’avis de recrutement, le maître d’œuvre de l’appel international à candidatures recherche un cadre dont le profil «doit justifier d’une expérience certaine dans le secteur». Autant que le prochain directeur général de la Camair- co doit avoir une vision claire de l’entreprise qui lui sera confiée. Au plan personnel, précise l’appel à candidatures du directeur de cabinet du Premier ministre, «il doit justifier des aptitudes pouvant être mises en œuvre à divers niveaux de l’entreprise et être doté d’une personnalité.»
S’il est attendu du prochain directeur général de la Camair-co qu’il puisse mener des négociations au haut niveau «tout en restant proche et respecté du personnel de niveau inférieur », les attentes exprimées par le gouvernement évoquent celles nourries par le gouvernement sur les aptitudes culturelles et politiques du successeur d’Alex Van Elk. A cet effet, l’appel à candidatures qui court jusqu’au 25 juillet prochain précise que : «Il doit posséder un sens de l’écoute et être sensible aux différences culturelles et aux exigences politiques.» En outre, le prochain directeur général de la Camair-co doit «être inflexible face aux prétentions qui ne concourent pas à la réalisation des objectifs à long terme de l’entreprise.»
Créée en 2006 sous les cendres de la défunte compagnie de transport aérien Cameroon airlines (Camair), Camair-co continue de susciter des espoirs chez les Camerounais qui y voient une fierté en elle, une fierté nationale. L’appel à candidatures lancé par le gouvernement intervient au moment où des indiscrétions évoquent des bisbilles entre les cadres de l’actuel staff dirigeant de l’entreprise qui revendiquent quelque succès dans l’envol de la compagnie. Selon des informations crédibles, l’oiseau rare devrait remplacer Alex Van Elk dont le contrat arrive à échéance…