Transfèrement à Yaoundé: Le pouvoir craint l'évasion d'Etonde, Forjimdam, Siyam Siwé et Cie
Douala, 08 Juillet 2013
© Edouard KINGUE | Le Messager
Les pourvois en cassation introduits à la Cour suprême par Siyam Siwé, le Colonel Etonde Ekoto et 13 de leurs co-accusés sont programmés pour ce mardi 9 juillet.
© Edouard KINGUE | Le Messager
Les pourvois en cassation introduits à la Cour suprême par Siyam Siwé, le Colonel Etonde Ekoto et 13 de leurs co-accusés sont programmés pour ce mardi 9 juillet.
Les pourvois en cassation introduits à
la Cour suprême par Siyam Siwé, le Colonel Etonde Ekoto et 13 de leurs
co-accusés sont programmés pour ce mardi 9 juillet. Mais contrairement
aux dispositions du nouveau code de procédure pénale qui, en matière
criminelle, requiert la présence des détenus à la barre, les audiences
risquent d'avoir lieu en l'absence des accusés qui, au moment où nous
mettions sous presse, n'avaient pas encore inexplicablement obtenu leur
mandat d'extraction.
Selon nos informations, les juges redouteraient une attaque du convoi pénitentiaire pouvant entraîner une évasion massive durant le trajet Douala-Yaoundé. En effet, les pourvois introduits en cassation dans le cadre de l'affaire Pad il y a un peu plus de trois ans, ont finalement abouti au mois de mai dernier. Depuis, le Colonel Etonde Ekoto, condamné à 15 ans de prison, s'est rendu sous bonne escorte par deux fois à Yaoundé, pour sa demande de mise en liberté provisoire. Celle-ci n'ayant pas prospéré, le pourvoi doit être examiné au fond le 9 juillet prochain. A la même date, le pourvoi de Siyam Siwé condamné à vie, toujours dans l'affaire Pad, doit être examiné ainsi que celui introduit par le condamné Forjimdam, cette fois-ci dans le cadre de l'affaire Chantier naval du Cameroun.
Au total donc, c'est environ une vingtaine de prisonniers qui doivent répondre à la convocation de la Cour Suprême demain. Problème. Ils sont tous incarcérés à la prison centrale de Douala, sauf Siyam Siwé qui est détenu à la légion de gendarmerie de Douala. Habituellement dans ces cas, le juge, en tout cas, la Cour suprême se contente de convoquer les détenus. Il incombe à l'exécutif, c'est à dire le gouvernement, en l'occurrence le Secrétariat d'Etat à l'Administration pénitentiaire, la charge de les convoyer au Tribunal dans les conditions réglementaires de sécurité. Selon nos sources, l'administration pénitentiaire est prête et attendrait seulement le mandat d'extraction qui, jusqu'à vendredi dernier, tardait à être délivré par l'instance suprême qui doit examiner les pourvois.
D'où l'inquiétude des détenus qui redoutent que leur pourvoi soit examiné sur mémoire des avocats, comme c'était le cas avant le nouveau code de procédure pénale. Selon un by Savings Wave">Avocat, le Cpp requiert désormais la présence du détenu à la barre, puisque de toutes les façons, on lui reconnaît le dernier mot à l'audience en matière criminelle comme c'est le cas. Que vont faire les avocats qui soupçonnent un refus de juger, si l'absence du mandat d'extraction en définitive n'est pas reçu ce jour, date butoir par rapport au délai de convocation? Les détenus seront-ils présents demain à l'audience? Affaire à suivre.
Selon nos informations, les juges redouteraient une attaque du convoi pénitentiaire pouvant entraîner une évasion massive durant le trajet Douala-Yaoundé. En effet, les pourvois introduits en cassation dans le cadre de l'affaire Pad il y a un peu plus de trois ans, ont finalement abouti au mois de mai dernier. Depuis, le Colonel Etonde Ekoto, condamné à 15 ans de prison, s'est rendu sous bonne escorte par deux fois à Yaoundé, pour sa demande de mise en liberté provisoire. Celle-ci n'ayant pas prospéré, le pourvoi doit être examiné au fond le 9 juillet prochain. A la même date, le pourvoi de Siyam Siwé condamné à vie, toujours dans l'affaire Pad, doit être examiné ainsi que celui introduit par le condamné Forjimdam, cette fois-ci dans le cadre de l'affaire Chantier naval du Cameroun.
Au total donc, c'est environ une vingtaine de prisonniers qui doivent répondre à la convocation de la Cour Suprême demain. Problème. Ils sont tous incarcérés à la prison centrale de Douala, sauf Siyam Siwé qui est détenu à la légion de gendarmerie de Douala. Habituellement dans ces cas, le juge, en tout cas, la Cour suprême se contente de convoquer les détenus. Il incombe à l'exécutif, c'est à dire le gouvernement, en l'occurrence le Secrétariat d'Etat à l'Administration pénitentiaire, la charge de les convoyer au Tribunal dans les conditions réglementaires de sécurité. Selon nos sources, l'administration pénitentiaire est prête et attendrait seulement le mandat d'extraction qui, jusqu'à vendredi dernier, tardait à être délivré par l'instance suprême qui doit examiner les pourvois.
D'où l'inquiétude des détenus qui redoutent que leur pourvoi soit examiné sur mémoire des avocats, comme c'était le cas avant le nouveau code de procédure pénale. Selon un by Savings Wave">Avocat, le Cpp requiert désormais la présence du détenu à la barre, puisque de toutes les façons, on lui reconnaît le dernier mot à l'audience en matière criminelle comme c'est le cas. Que vont faire les avocats qui soupçonnent un refus de juger, si l'absence du mandat d'extraction en définitive n'est pas reçu ce jour, date butoir par rapport au délai de convocation? Les détenus seront-ils présents demain à l'audience? Affaire à suivre.