Trafic des organes humains: Mama Fouda promet des sanctions à l’hôpital Laquintinie
DOUALA - 19 OCT. 2012
© Blaise-Pascal Dassié | Le Messager
En visite à Douala, mercredi 17 octobre 2012, dans le cadre de la 7è campagne de lutte contre la cécité organisée par la Banque islamique de Développement et ses partenaires au développement, le ministre de la santé a mis en garde le personnel médical de l’hôpital Laquintinie de Douala.
© Blaise-Pascal Dassié | Le Messager
En visite à Douala, mercredi 17 octobre 2012, dans le cadre de la 7è campagne de lutte contre la cécité organisée par la Banque islamique de Développement et ses partenaires au développement, le ministre de la santé a mis en garde le personnel médical de l’hôpital Laquintinie de Douala.
En visite à Douala, mercredi 17
octobre 2012, dans le cadre de la 7è campagne de lutte contre la cécité
organisée par la Banque islamique de Développement et ses partenaires au
développement, le ministre de la santé a mis en garde le personnel
médical de l’hôpital Laquintinie de Douala.
Ce mercredi 17 octobre 2012 alors que le ministre de la Santé André Mama Fouda vient d’achever la partie protocolaire de cette visite qui rentre dans le cadre de la 7è campagne de lutte contre la cécité organisée par la Banque islamique de Développement et ses partenaires au développement organisé en étroite collaboration avec les autorités Camerounaises, et avec le concours médicale d’une Ong Tunisienne, qu’une famille, celle du jeune étudiant, Fridolin Franck Nguengang décédé le 23 août 2012 et dont le corps avait été extrait nuitamment et disséqué en guise d’autopsie par des tiers, l’apostrophe. La mère qui tient une photo de son défunt fils est tout en larmes. Tout comme l’un des membres de la famille qui la tient par le côté. « Nous voulons notre fils », marmonnent-ils. Les gardes du corps qui suivent le mouvement avec une certaine attention s’interposent et les conduisent dans l’une des salles du bloc administratif de l’hôpital. A huis clos, un entretien a lieu entre le ministre de la santé publique et la famille, loin des cameras et des appareils photos. Mais au sortir de ce bref échange, la presse a réussi à arracher quelques déclarations : « Le ministre nous a demandé de le rencontrer dans les services du gouverneur à Bonanjo à 14 heures », confie un proche de la famille. A cette heure a lieu la rencontre. Et au bout du compte c’est une famille visiblement souriante qui repart sous l’œil vigilant du protocole. « Ils ont été bien reçus par le ministre qui leur a promis que toutes les dispositions seront prises pour qu’ils rentrent en possession de la dépouille de leur enfant », rassure le chef du protocole. Pour le ministre qui a déclaré être venu à Douala pour apprécier l’état moral et physique de l’hôpital, « certains évènements ont eu lieu il y a des jours (23 août 2012 Ndlr) à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala. Les circonstances du décès étant considérées comme suspectes ont conduit à l’ouverture d’une enquête. Il s’en est suivie l’autopsie qui a révélé qu’il n’y a pas eu respect de l’éthique et la déontologie. Selon l’autopsie, aucun organe n’a été prélevé. Par rapport à l’aspect déontologie et éthique, des mesures disciplinaires seront prises. Cette manière d’agir doit interpeller tous les autres. Le temps est venu de mettre fin aux souffrances du défunt en remettant son corps à la famille ». Et d’affirmer lors du point de presse que : « les instructions ont été données pour qu’aucun frais ne soit exigé à la famille. Que chacun ait confiance à l’enquête qui est en cours. Le gouvernement est choqué. Nous invitons les Camerounais à dénoncer toutes pratiques qui pourraient avoir lieu dans ces milieux hospitaliers ». Mais en attendant, l’Association Camerounaise des droits des jeunes monte au créneau. Et exige que des poursuites judiciaires soient diligentées à l’endroit de tout agent de la morgue soupçonné d’être de près ou de loin mêlé au trafic des organes humains à la morgue de l’hôpital Laquintinie. |
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