Trafic d'Influence - Minsec: La Cour suprême tranche en faveur de Jean-Bosco Talla
DOUALA - 18 JAN. 2011
© Yves-Junior Ngangué | Aurore Plus
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Le
directeur de publication du journal Germinal a été rétabli dans ses
droits par la chambre administrative de la Cour suprême, après avoir été
arbitrairement débarqué de ses fonctions de chef de la brigade de
contrôle des établissements privés par Louis Bapes Bapes le 24 Avril
2007...
LE MERCREDI 12 janvier dernier, la
chambre administrative de la Cour suprême a rendu le verdict, portant
annulation d'une décision du ministre des enseignements secondaires.
Pour mémoire, c'est le mercredi 24 Avril 2007, 35 jours après sa
nomination au poste de chef de brigade de contrôle des établissements
secondaires privés, que Jean-Bosco Talla apprendra au journal
parlé alors qu'il est en mission à Kribi, qu'il est relevé de ses
fonctions pour "nécessités de service". Et c'est dans l'expectative
d'une lettre de notification qui tardera à venir trois mois après sa
suspension, que l'intéressé initiera une enquête approfondie pour mieux
cerner les tenants et les aboutissants de l'affaire. En effet, le 24
Avril 2007 nous dit-on, une délégation de 04 personnes conduite par Jean-Stéphane Biatcha secrétaire général des synergies africaines, Jean¬Christophe Foé Ndi intendant principal du palais de l'unité, Dominique Awono Essama,
ex chef du protocole d'Etat (aujourd'hui ambassadeur en Italie) et un
autre anonyme, étaient arrivés au ministère des enseignements
secondaires, pour rencontrer le maître des céans et son secrétaire
d'Etat d'alors Catherine Abena... Et c'est peu après le départ de cette délégation, que Louis Bapes Bapes
prendra la décision fatale. Pendant qu'il sied ici de souligner qu'une
enquête approfondie ourdie par les fins limiers de votre journal a
permis de reconstituer le puzzle de cette affaire sordide aux relents
d'intimidation et de trafic d'influence. Il nous a été permis de
constater que la décision du lynchage de Jean-Bosco Talla serait venue
des plus hautes instances de la République. En outre, c'est la première
dame en personne apprend-on, qui aurait demandé la suspension de
Jean-Bosco Talla sous prétexte que ce dernier était, disait le rapport
confidentiel, propriétaire d'un journal "Le front", dans lequel Chantal Biya et parfois même le chef de l'Etat Paul Biya en personne, étaient régulièrement pris a partie.
Ceci pouvant expliquer cela, en dépit de toutes les démarches initiées par l'intéressé, non seulement aucun motif valable ne sera porté à son intention, mais il subira également le tourment du silence de sa hiérarchie eu égard qu'aucune lettre de notification comme cela a cours, ne lui sera servie. Après nous dit-on, avoir demandé et obtenu une audience auprès de Jean-Stéphane Biatcha non pas comme la victime, mais sous la casquette de président de l'observatoire déontologique de l'enseignement et président de Human Rights Initiative, l'on confirmera à Jean-Bosco Talla que la décision de sa suspension émanerait de la première dame en personne qui serait extrêmement fâchée pour ses articles au vitriol (paraissant dans son journal Le front) mettant en cause la first lady. Pour rétablir la vérité, l'intéressé dira illico presto à son interlocuteur qu'il n'est et n'a jamais été propriétaire du journal "Le front", comme cela peut d'ailleurs être vérifiable. Toutefois, las d'attendre réparation du préjudice, Jean Bosco Talla saisira la chambre administrative de la cour suprême, non sans avoir personnellement écrit à Paul et Chantal Biya pour dénoncer les agissements de leur entourage, lesdites correspondances resteront d'ailleurs lettres mortes.
Même s'il faut constater que l'affaire Jean-Bosco Talla a tout l'air d'un jeu de massacre, eu égard que depuis lors, l'intéressé est l'objet d'une véritable chasse aux sorcières ourdie par certains dignitaires du régime (avec ou sans l'onction du couple présidentiel, l'on ne le saura sûrement jamais), il va sans dire que ce grand défenseur des libertés, maintes fois emprisonné, et considéré peut-être à tort comme l'un des pourfendeurs du régime, est plus que jamais dans l'œil du cyclone du système Biya.
Ceci pouvant expliquer cela, en dépit de toutes les démarches initiées par l'intéressé, non seulement aucun motif valable ne sera porté à son intention, mais il subira également le tourment du silence de sa hiérarchie eu égard qu'aucune lettre de notification comme cela a cours, ne lui sera servie. Après nous dit-on, avoir demandé et obtenu une audience auprès de Jean-Stéphane Biatcha non pas comme la victime, mais sous la casquette de président de l'observatoire déontologique de l'enseignement et président de Human Rights Initiative, l'on confirmera à Jean-Bosco Talla que la décision de sa suspension émanerait de la première dame en personne qui serait extrêmement fâchée pour ses articles au vitriol (paraissant dans son journal Le front) mettant en cause la first lady. Pour rétablir la vérité, l'intéressé dira illico presto à son interlocuteur qu'il n'est et n'a jamais été propriétaire du journal "Le front", comme cela peut d'ailleurs être vérifiable. Toutefois, las d'attendre réparation du préjudice, Jean Bosco Talla saisira la chambre administrative de la cour suprême, non sans avoir personnellement écrit à Paul et Chantal Biya pour dénoncer les agissements de leur entourage, lesdites correspondances resteront d'ailleurs lettres mortes.
Même s'il faut constater que l'affaire Jean-Bosco Talla a tout l'air d'un jeu de massacre, eu égard que depuis lors, l'intéressé est l'objet d'une véritable chasse aux sorcières ourdie par certains dignitaires du régime (avec ou sans l'onction du couple présidentiel, l'on ne le saura sûrement jamais), il va sans dire que ce grand défenseur des libertés, maintes fois emprisonné, et considéré peut-être à tort comme l'un des pourfendeurs du régime, est plus que jamais dans l'œil du cyclone du système Biya.