Tête-à-tête Biya-Hollande: Révélations inédites sur la visite du 30 janvier
Yaoundé, 21 Janvier 2013
© François Owona | La Nouvelle
Si certains observateurs s'accordent à reconnaître que la visite officielle du 30 janvier prochain de Paul Biya à Paris aura un important volet économique, l'aspect politique constituerait aujourd'hui une grande préoccupation dans les états majors des 2 hautes personnalités. Décryptage.
Dans notre édition N°197 du lundi 26 novembre 2012, nous annoncions l'imminence d'une rencontre entre le président français, François Hollande et son homologue camerounais, Paul Biya. Pour être plus précis, votre journal situait cette rencontre au mois de janvier 2013, en insistant sur le fait que, face aux différents schémas envisagés, c'est plutôt Paul Biya qui allait effectuer le déplacement de Paris. Même si l'information n'est pas encore officielle, nos sources très bien informées indiquent que c'est le 29 janvier prochain que Paul Biya et sa suite arrivent à Paris. Le lendemain, c'est-à-dire le 30 janvier 2013, le chef de l ’Etat camerounais sera reçu à l'Elysée par son homologue français, François Hollande. En dehors des hautes personnalités en service à la présidence de la République, certaines indiscrétions livrent déjà des noms des personnalités qui pourraient faire partie de ce voyage officiel. Parmi les noms avancés dans les coulisses de l'organisation, on cite entre autres le ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, le ministre des Mines et du Développement technologique, Emmanuel Bondé, le ministre de l'Eau et de l'Energie, Basile Atangana Kouna, le ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l'Etat, Henri Eyebe Ayissi et probablement le ministre d'Etat en charge de la Justice, Laurent Esso et le vice-Premier ministre chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali.
En scrutant de très près cette liste de ceux qui pourraient être dans la suite du chef de l'Etat, certains analystes y entrevoient déjà les dossiers qui seraient au menu des échanges entre les présidents camerounais et français. Ces dossiers tiennent certes compte des aspects économiques et politiques de la visite, mais également des exigences formulées depuis quelques temps dans les milieux proches du nouveau locataire de l'Elysée. A savoir la bonne gouvernance, le respect de l'opposition et la mise en place des nouvelles institutions (Senat, Conseil constitutionnel). Concernant les nouvelles institutions, l'on indique dans les milieux proches de la diplomatie française que leur mise sur pied faciliterait une transition paisible au Cameroun, en cas de vacance à la tête de l'Etat. Toutefois, si le Canada s'est déjà prononcé pour appuyer financièrement le processus d'implantation du Sénat, l'on s'interroge si tel sera le cas avec la France. En effet, indiquent certaines analystes, des voix s'élèvent aujourd'hui en Hexagone pour dénoncer le coût exorbitant de la Haute chambre qui coûte annuellement au trésor public français près de 300 millions d'euros, près de 195 milliards de FCFA. Alors question: qu'en serait-il avec le Cameroun qui est résolument lancé sur la voie des grands chantiers? La mise en place du Senat ne pourrait-elle pas alors être différée au risque de créer une autre classe de «super privilégiés»? Il n'est pas exclu, réagissent nos sources que le sujet soit débattu par Paul Biya et François Hollande le 30 janvier prochain.
Cautions douanières
Sur le plan judiciaire, certains câbles diplomatiques révèlent déjà que le dossier des Français - Thierry Michel Atangana, Me Lydienne Eyoum -incarcérés au Cameroun dans le cadre de l'opération Épervier, reviendra indubitablement sur la table des discussions entre François Hollande et son hôte de marque. Un dossier qui est présenté comme un caillou dans la chaussure des relations entre le Cameroun et la France. Toutefois, même comme il est clairement connu que le parlement camerounais n’a pas jusqu'à ce jour voté la loi sur la double nationalité, des sources proches des chancelleries estiment qu'une certaine opinion publique française va profiter du séjour hexagonal de Paul Biya pour dénoncer l'incarcération de ces «ressortissants français». Mais pour certains commentateurs, il serait maladroit que cette opinion s’emballe dans ce dossier où leurs «ressortissants» sont en indélicatesse avec la justice camerounaise. Car, au moment de causer le tort aux caisses de l'Etat, c'est bien avec la nationalité camerounaise qu'aussi bien, Thierry Michel Atangana et Me Lydienne Eyoum ont commis leurs forfaits. Dans le cas particulier de Me Lydienne Eyoum, l'opinion publique française risque d'être très embêtée en découvrant par exemple que c'est à travers la Sgbc, une filiale d'une banque française installée au Cameroun, que les fortes sommes d'argent détournées par l'avocate avaient transitées. Selon nos analystes, il serait indiqué que Paul Biya le fasse savoir à son interlocuteur de l'Elysée.
Par ailleurs, des indiscrétions puisées à très bonnes sources font état du volet économique de cette visite avec à la clé, les détournements des fonds publics par des sociétés françaises opérant au Cameroun. On parle davantage dans les coulisses des préparatifs du voyage de Paul Biya des détournements du groupe Bolloré au Cameroun. Des sources généralement bien informées, il s'agit du dossier du détournement des cautions douanières évaluées à près d'une centaine de milliards de FCFA au détriment du Fisc camerounais. Paul Biya et son homologue aborderont-ils cet aspect économique très important au cours de la visite officielle? Parleront-ils de la mainmise de Vincent Bolloré sur l’économie camerounaise, sous le couvert des investissements à la coloniale, où le transport des marchandises par train est privilégié par rapport au transport des personnes? S'interrogent nos analystes, François Hollande qui a un certain respect pour la personne humaine va-t-il ramener cet opérateur économique à des meilleurs sentiments, quand on sait par exemple que sa propre compagne, Valéry Trierveler, a eu le courage de démissionner de Direct 8, la chaîne de télévision de Vincent Bolloré après son arrivée à l'Elysée? Une chose est sure, une certaine opinion publique française estime que le Cameroun ne devrait plus être la chasse gardée d'une catégorie de sociétés françaises.
Câble diplomatique
Selon toujours nos sources, au regard de la place qu'occupe le Cameroun dans la sous-région d'Afrique centrale, les stratèges de l'Elysée ne voudraient pas s'engager dans quelques, actions de déstabilisation du régime d'Etoudi, comme l'aurait planifié, chuchote-t-on dans les couloirs de certaines chancelleries occidentales accréditées à Yaoundé, Nicolas Sarkozy. L'on indique à propos que l'actuel ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain, qui devrait partir dans quelques mois, aurait expressément été nommé par le prédécesseur de François Hollande pour une mission qui s'est malheureusement pas arrivée à son terme avec l'incarcération de leur pion. Évitez de suivre mon regard. Pour revend sur la genèse de cette visite qui va entrer dans les annales des relations franco-camerounaises, l'on se souvient qu'en marge du 14eme sommet de la Francophonie tenu à Kinshasa le 13 octobre 2012, les prémices de cette visite avaient déjà été posées, notamment avec une rencontre entre le chef de l'Etat français et son homologue camerounais. Une rencontre qui intervenait, indiquent des sources très proches de la présidence de la République, après des échanges entre Michel Osano, responsable d'un cabinet de communication français ayant pignon sur rue depuis l'époque de François Mitterrand, et le directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou. Des rencontres qui s'inscrivaient certes dans le cadre du dossier des préparatifs de la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun, mais avaient surtout pour finalité de rapprocher le régime de Yaoundé aux milieux socialistes proches de François Hollande. Un peu comme ce magistrat du Conseil d'Etat français, conseiller général du parti socialiste, Alexandre Medve-dowski,, un énarque actuellement en disponibilité auprès d'un cabinet conseil en stratégie et lobbying très assidu aux côtés du Dcc. Très proche de Laurent Fabius, ce magistrat du Conseil d'Etat français est présenté avec Martin Belinga Eboutou, comme les artisans des négociations qui ont abouti à la prochaine visite de Paul Biya à Paris. A côté de ces 2 personnalités, nos sources très bien informées citent le réseau du fils de Samuel Kondo Junior, président du Comité de soutien de François Hollande au Cameroun, avec le lobbyiste et conseiller en communication Charles Loïc Benga, présenté dans quelques salons huppés de la cité capitale comme un proche de la première Dame. Aperçu en France lors du second tour de la dernière présidentielle française avec quelques compatriotes, on subodore une proximité étroite avec François Hollande, bien qu'ayant disparu de la scène camerounaise.
Selon des informations véhiculées par un câble diplomatique, les ambassadeurs du Quai d'Orsay voyaient d'un très mauvais œil l’idée d'une visite officielle de Paul Biya en France. Il aura fallu que Laurent Fabius, ancien Premier ministre français, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, qui connait l'homme Biya, pèse de tout son poids pour convaincre les autorités françaises sur la nécessité d'accueillir ce «sage» de l'Afrique en terre française. Quant à la couverture médiatique de cet évènement, de nombreux observateurs estiment qu'il va connaître un problème sérieux quand on sait que depuis quelques temps, l'image du Cameroun est relayée par des «marchands de tapis» qui sucent dangereusement le trésor public camerounais. Heureusement qu’Alamine Ousmane Mey veille au grain. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
© François Owona | La Nouvelle
Si certains observateurs s'accordent à reconnaître que la visite officielle du 30 janvier prochain de Paul Biya à Paris aura un important volet économique, l'aspect politique constituerait aujourd'hui une grande préoccupation dans les états majors des 2 hautes personnalités. Décryptage.
Dans notre édition N°197 du lundi 26 novembre 2012, nous annoncions l'imminence d'une rencontre entre le président français, François Hollande et son homologue camerounais, Paul Biya. Pour être plus précis, votre journal situait cette rencontre au mois de janvier 2013, en insistant sur le fait que, face aux différents schémas envisagés, c'est plutôt Paul Biya qui allait effectuer le déplacement de Paris. Même si l'information n'est pas encore officielle, nos sources très bien informées indiquent que c'est le 29 janvier prochain que Paul Biya et sa suite arrivent à Paris. Le lendemain, c'est-à-dire le 30 janvier 2013, le chef de l ’Etat camerounais sera reçu à l'Elysée par son homologue français, François Hollande. En dehors des hautes personnalités en service à la présidence de la République, certaines indiscrétions livrent déjà des noms des personnalités qui pourraient faire partie de ce voyage officiel. Parmi les noms avancés dans les coulisses de l'organisation, on cite entre autres le ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, le ministre des Mines et du Développement technologique, Emmanuel Bondé, le ministre de l'Eau et de l'Energie, Basile Atangana Kouna, le ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l'Etat, Henri Eyebe Ayissi et probablement le ministre d'Etat en charge de la Justice, Laurent Esso et le vice-Premier ministre chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali.
En scrutant de très près cette liste de ceux qui pourraient être dans la suite du chef de l'Etat, certains analystes y entrevoient déjà les dossiers qui seraient au menu des échanges entre les présidents camerounais et français. Ces dossiers tiennent certes compte des aspects économiques et politiques de la visite, mais également des exigences formulées depuis quelques temps dans les milieux proches du nouveau locataire de l'Elysée. A savoir la bonne gouvernance, le respect de l'opposition et la mise en place des nouvelles institutions (Senat, Conseil constitutionnel). Concernant les nouvelles institutions, l'on indique dans les milieux proches de la diplomatie française que leur mise sur pied faciliterait une transition paisible au Cameroun, en cas de vacance à la tête de l'Etat. Toutefois, si le Canada s'est déjà prononcé pour appuyer financièrement le processus d'implantation du Sénat, l'on s'interroge si tel sera le cas avec la France. En effet, indiquent certaines analystes, des voix s'élèvent aujourd'hui en Hexagone pour dénoncer le coût exorbitant de la Haute chambre qui coûte annuellement au trésor public français près de 300 millions d'euros, près de 195 milliards de FCFA. Alors question: qu'en serait-il avec le Cameroun qui est résolument lancé sur la voie des grands chantiers? La mise en place du Senat ne pourrait-elle pas alors être différée au risque de créer une autre classe de «super privilégiés»? Il n'est pas exclu, réagissent nos sources que le sujet soit débattu par Paul Biya et François Hollande le 30 janvier prochain.
Cautions douanières
Sur le plan judiciaire, certains câbles diplomatiques révèlent déjà que le dossier des Français - Thierry Michel Atangana, Me Lydienne Eyoum -incarcérés au Cameroun dans le cadre de l'opération Épervier, reviendra indubitablement sur la table des discussions entre François Hollande et son hôte de marque. Un dossier qui est présenté comme un caillou dans la chaussure des relations entre le Cameroun et la France. Toutefois, même comme il est clairement connu que le parlement camerounais n’a pas jusqu'à ce jour voté la loi sur la double nationalité, des sources proches des chancelleries estiment qu'une certaine opinion publique française va profiter du séjour hexagonal de Paul Biya pour dénoncer l'incarcération de ces «ressortissants français». Mais pour certains commentateurs, il serait maladroit que cette opinion s’emballe dans ce dossier où leurs «ressortissants» sont en indélicatesse avec la justice camerounaise. Car, au moment de causer le tort aux caisses de l'Etat, c'est bien avec la nationalité camerounaise qu'aussi bien, Thierry Michel Atangana et Me Lydienne Eyoum ont commis leurs forfaits. Dans le cas particulier de Me Lydienne Eyoum, l'opinion publique française risque d'être très embêtée en découvrant par exemple que c'est à travers la Sgbc, une filiale d'une banque française installée au Cameroun, que les fortes sommes d'argent détournées par l'avocate avaient transitées. Selon nos analystes, il serait indiqué que Paul Biya le fasse savoir à son interlocuteur de l'Elysée.
Par ailleurs, des indiscrétions puisées à très bonnes sources font état du volet économique de cette visite avec à la clé, les détournements des fonds publics par des sociétés françaises opérant au Cameroun. On parle davantage dans les coulisses des préparatifs du voyage de Paul Biya des détournements du groupe Bolloré au Cameroun. Des sources généralement bien informées, il s'agit du dossier du détournement des cautions douanières évaluées à près d'une centaine de milliards de FCFA au détriment du Fisc camerounais. Paul Biya et son homologue aborderont-ils cet aspect économique très important au cours de la visite officielle? Parleront-ils de la mainmise de Vincent Bolloré sur l’économie camerounaise, sous le couvert des investissements à la coloniale, où le transport des marchandises par train est privilégié par rapport au transport des personnes? S'interrogent nos analystes, François Hollande qui a un certain respect pour la personne humaine va-t-il ramener cet opérateur économique à des meilleurs sentiments, quand on sait par exemple que sa propre compagne, Valéry Trierveler, a eu le courage de démissionner de Direct 8, la chaîne de télévision de Vincent Bolloré après son arrivée à l'Elysée? Une chose est sure, une certaine opinion publique française estime que le Cameroun ne devrait plus être la chasse gardée d'une catégorie de sociétés françaises.
Câble diplomatique
Selon toujours nos sources, au regard de la place qu'occupe le Cameroun dans la sous-région d'Afrique centrale, les stratèges de l'Elysée ne voudraient pas s'engager dans quelques, actions de déstabilisation du régime d'Etoudi, comme l'aurait planifié, chuchote-t-on dans les couloirs de certaines chancelleries occidentales accréditées à Yaoundé, Nicolas Sarkozy. L'on indique à propos que l'actuel ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain, qui devrait partir dans quelques mois, aurait expressément été nommé par le prédécesseur de François Hollande pour une mission qui s'est malheureusement pas arrivée à son terme avec l'incarcération de leur pion. Évitez de suivre mon regard. Pour revend sur la genèse de cette visite qui va entrer dans les annales des relations franco-camerounaises, l'on se souvient qu'en marge du 14eme sommet de la Francophonie tenu à Kinshasa le 13 octobre 2012, les prémices de cette visite avaient déjà été posées, notamment avec une rencontre entre le chef de l'Etat français et son homologue camerounais. Une rencontre qui intervenait, indiquent des sources très proches de la présidence de la République, après des échanges entre Michel Osano, responsable d'un cabinet de communication français ayant pignon sur rue depuis l'époque de François Mitterrand, et le directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou. Des rencontres qui s'inscrivaient certes dans le cadre du dossier des préparatifs de la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun, mais avaient surtout pour finalité de rapprocher le régime de Yaoundé aux milieux socialistes proches de François Hollande. Un peu comme ce magistrat du Conseil d'Etat français, conseiller général du parti socialiste, Alexandre Medve-dowski,, un énarque actuellement en disponibilité auprès d'un cabinet conseil en stratégie et lobbying très assidu aux côtés du Dcc. Très proche de Laurent Fabius, ce magistrat du Conseil d'Etat français est présenté avec Martin Belinga Eboutou, comme les artisans des négociations qui ont abouti à la prochaine visite de Paul Biya à Paris. A côté de ces 2 personnalités, nos sources très bien informées citent le réseau du fils de Samuel Kondo Junior, président du Comité de soutien de François Hollande au Cameroun, avec le lobbyiste et conseiller en communication Charles Loïc Benga, présenté dans quelques salons huppés de la cité capitale comme un proche de la première Dame. Aperçu en France lors du second tour de la dernière présidentielle française avec quelques compatriotes, on subodore une proximité étroite avec François Hollande, bien qu'ayant disparu de la scène camerounaise.
Selon des informations véhiculées par un câble diplomatique, les ambassadeurs du Quai d'Orsay voyaient d'un très mauvais œil l’idée d'une visite officielle de Paul Biya en France. Il aura fallu que Laurent Fabius, ancien Premier ministre français, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, qui connait l'homme Biya, pèse de tout son poids pour convaincre les autorités françaises sur la nécessité d'accueillir ce «sage» de l'Afrique en terre française. Quant à la couverture médiatique de cet évènement, de nombreux observateurs estiment qu'il va connaître un problème sérieux quand on sait que depuis quelques temps, l'image du Cameroun est relayée par des «marchands de tapis» qui sucent dangereusement le trésor public camerounais. Heureusement qu’Alamine Ousmane Mey veille au grain. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.