Des
tracts pro-Marafa inondent Douala.Ces documents largement distribués
dans la ville, évoquent des manifestations en cas de non libération de
l’ancien secrétaire général de la présidence de la République Marafa
Hamidou Yaya.
Les rues de la ville de Douala étaient recouvertes de tracts dans la
matinée d’hier jeudi 12 septembre 2012. Les messages contenus sur des
feuilles de papier de couleur blanche de format A4 portent l’estampille
d’une organisation dénommée «Comité national pour la libération de
Marafa Hamidou Yaya (Conalimhy)».
A la différence des premiers tracts conçus sous forme d’autocollants et sur papier glacé, la nouvelle communication des «supporters» de l’ancien secrétaire général de la présidence de la République et ex-ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation délivre un message plus perceptible.
Au moment où l’opinion est dans l’expectative, une grosse interrogation
taraude les esprits : que va-t-il se passer maintenant ? Et le Conalimhy
évoque alors trois hypothèses. D’abord celle d’une libération logique
de ce prévenu au terme de ce procès qui devrait connaître son épilogue
le 21 septembre prochain.
Autre supposition, le Comité national pour la libération de Marafa
Hamidou Yaya évoque l’éventualité d’une condamnation de l’ancien
Secrétaire général de la présidence de la République «malgré son
innocence».
La troisième éventualité abordée par le tract pro-Marafa évoque
l’alternative d’un verdict reconnaissant l’ancien secrétaire général de
la présidence de la République non coupable. «Les juges en leurs âmes et
conscience le déclarent (Marafa Hamidou Yaya, ndlr) non coupable et le
libèrent mais sous l’influence du régime, le ministère public fait
appel.» Une évocation qui inspire une autre question contenue dans ces
documents : «Que devons nous faire dans les deux derniers cas ?»
En terme de réponse, les tracts distribués dans la ville de Douala le 12 septembre dernier indiquent que : «Massivement, nous nous mobiliserons sur toute l’étendue du territoire pour dire non à cette mascarade par tous les moyens.» Comme une précision, le tract indique à sa chute «Nous nous y sommes préparés et nous ne nous laisserons pas faire. Préparons-nous au sacrifice ».