Tension: Madame Dakayi Kamga bagarre avec sa sœur
DOUALA - 20 FEV. 2012
© Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression
C’est le résultat de la lassitude qui s’est emparée de la mère de la fille disparue et dont dame Dakayi est soupçonnée d’enlèvement. Il est un peu plus de 8h ce 16 février 2012. Les reporters ont juste eu le temps de subir les caprices de Anne Dakayi Kamga, qui tenait à voir leurs «cartes de visites» afin de recevoir ces étrangers qu’elle a pourtant invités la veille par un employé de sa maison
© Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression
C’est le résultat de la lassitude qui s’est emparée de la mère de la fille disparue et dont dame Dakayi est soupçonnée d’enlèvement. Il est un peu plus de 8h ce 16 février 2012. Les reporters ont juste eu le temps de subir les caprices de Anne Dakayi Kamga, qui tenait à voir leurs «cartes de visites» afin de recevoir ces étrangers qu’elle a pourtant invités la veille par un employé de sa maison
C’est le résultat de la lassitude qui s’est emparée de la mère de la fille disparue et dont dame Dakayi est soupçonnée d’enlèvement.
Il est un peu plus de 8h ce 16 février 2012. Les reporters ont juste eu
le temps de subir les caprices de Anne Dakayi Kamga, qui tenait à voir
leurs «cartes de visites» afin de recevoir ces étrangers qu’elle a
pourtant invités la veille par un employé de sa maison, qu’une autre
étrangère a débarqué à l’improviste dans cette pharmacie Notre dame, à
Tsinga/Yaoundé et où vit la propriétaire elle-même. C’est Yontcheu
Lucie, sa cousine, et mère d’Ekeu Kametcha Audrey, disparue depuis le 19
décembre 2011.Un petit échange en langue maternelle. Quelques secondes,
avant de s’enflammer. «Je te dis que je veux te voir et tu me demandes
d’attendre ?» lance l’étrangère. «Mais je suis en train de travailler !
Attends, je vais te recevoir», réponds l’autre. Alors que son invitée,
surprise, s’est déjà fendue un passage entre les deux journalistes, pour
retrouver sa sœur. «Je suis venue chercher Audrey. Je suis fatiguée de
marcher derrière toi (Sic)», brandit-elle. Avant d’empoigner la
propriétaire des lieux qu’elle traîne dans la cour. Menaçant les deux
journalistes de ne point intervenir. «C’est ma sœur ; c’est chez nous
ici ; mais qu’elle me donne mon enfant qu’elle a gardé», crie-t-elle à
l’endroit de Souley Onohiolo et l’auteur de ces lignes. Prenant le
contre-pied de l’agressée qui au passage menace les «spectateurs», d’une
voix faible qui semble coincée dans la gorge : «c’était donc un piège
!» Avant même que les deux journalistes ne daignent répondre, Anne
Dakayi Kamga qui s’agrippe sur une fenêtre de son officine, appelle le
secours. Les quelques coups de poings qu’elle parvient à asséner à son
agresseur sont loin de la décourager. Anne Dakayi tient bon en réitérant
sa requête : «tu vas me donner mon enfant ; je suis fatiguée de marcher
ici, et de pleurer». En ordonnant que l’on ferme le portail. Le
nonchalant gardien de la maison aura de la peine à séparer les deux
lutteurs.
Lorsque la partie est terminée, l’étrangère est mise à la porte, alors que l’incident a ramené la propriétaire des lieux sur terre. Ses invités peuvent enfin être reçus sans plus de protocole. Une longue discussion pendant que son adversaire couchée devant le portail de la pharmacie, est inconsolable et raconte l’histoire aux passants, curieux d’en savoir. Avec l’avantage de rallier très souvent à sa cause une bonne frange de ses interlocuteurs.
Lorsque la partie est terminée, l’étrangère est mise à la porte, alors que l’incident a ramené la propriétaire des lieux sur terre. Ses invités peuvent enfin être reçus sans plus de protocole. Une longue discussion pendant que son adversaire couchée devant le portail de la pharmacie, est inconsolable et raconte l’histoire aux passants, curieux d’en savoir. Avec l’avantage de rallier très souvent à sa cause une bonne frange de ses interlocuteurs.