Téléphonie mobile: Ou sont les autres opérateurs annoncés?
YAOUNDÉ - 31 JAN. 2012
© Jules Romuald Nkonlak | Le Jour
Le ministre Biyiti Bi Essam a annoncé, en 2011, une ouverture du marché. Cmt, Set’Mobile et au moins un nouvel opérateur de mobile se sont annoncés, mais pour des raisons diverses, ils restent attendus.
© Jules Romuald Nkonlak | Le Jour
Le ministre Biyiti Bi Essam a annoncé, en 2011, une ouverture du marché. Cmt, Set’Mobile et au moins un nouvel opérateur de mobile se sont annoncés, mais pour des raisons diverses, ils restent attendus.
Deux communiqués publiés, ces derniers
jours, dans la presse remettent en scène la question du téléphone
mobile au Cameroun.
Celui de Eto’o Télécom qui annonce le report du lancement des activités de Set’ Mobile et celui de Camtel qui lance un concours pour le logo de la Cameroon Mobile Telecommunications (Cmt). Les deux entreprises, qui ne sont pas encore opérationnelles, ne sont certes pas logées à la même enseigne, mais leur lancement changera à coup sûr quelque chose dans l’offre en matière de téléphonie mobile au Cameroun. Mais comment comprendre qu’à ce jour, les différents projets annoncés tardent à voir le jour?
Pour ce qui est de Set’Mobile, le communiqué de l’entreprise Eto’o Télécom évoque des raisons indépendantes de leur volonté. Des interrogations ont suivi cette annonce de report, surtout qu’un communiqué de l’Agence de régulation des télécommunications (Art), quelques jours plus tôt, avait laissé fusé des commentaires divers sur l’autorisation accordée à Samuel Eto’o. Il est aujourd’hui clair que le «récépissé transitoire de déclaration pour la fourniture des services à valeur ajoutée» dont parle le communiqué de l’Art lui permet bel et bien de lancer ses activités, en s’appuyant sur Orange, choisie comme service support. Et c’est probablement au niveau de la négociation avec Orange, d’après nos sources, que réside le blocage. Orange, d’après une autre source, aurait demandé à voir les papiers de Set’Mobile. Toutefois, d’après la loi, les opérateurs sont tenus d’accorder les services supports aux revendeurs de trafic qui les sollicitent, comme c’est le cas avec Eto’o Telecom.
La Cmt, elle, a refait parler d’elle ces derniers jours à la lumière d’un concours lancé le 20 janvier 2012 par Camtel pour la confection d’un logo, d’un slogan et de la charte graphique de l’entreprise à venir. Seulement, il est difficile de dire aujourd’hui quand est-ce qu’elle verra le jour. Créée le 16 mai 2006, la société n’a toujours pas de licence. Pourtant, à Camtel, on veut croire qu’elle verra bientôt le jour. Mais, il y a le vieux blocage lié au fait que la Cmt Sa ne dispose toujours pas d’organes sociaux. Alors, difficile d’attendre pour demain les premiers pas du nouvel opérateur.
Dernier espoir pour l’ouverture du marché et la baisse des prix annoncée depuis près d’un an par Jean Pierre Biyiti Essam, le ministre des Postes et Télécommunications, l’arrivée d’au moins deux nouveaux opérateurs. En mai 2011, on annonçait déjà un certain nombre de candidatures et il était même question que les licences soient délivrées avant la fin de l’année dernière, si l’obstacle de la publication des décrets d’application de la nouvelle loi régissant les communications électroniques au Cameroun était levé.
De source bien informée, une short list de trois entreprises a été retenue. Parmi elles, l’Indien Bharti Airtel, qui a déjà dit son intention de s’implanter au Cameroun en 2012. Les décrets d’application de la loi de 2010 auront-ils déjà été publiés ? Les questions financières sur lesquelles achopperaient les discussions entre les autorités camerounaises et Bharti notamment auront-elles débouché sur un terrain d’entente ? En attendant, deux opérateurs, Orange et Mtn, continuent de contrôler le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun.
Celui de Eto’o Télécom qui annonce le report du lancement des activités de Set’ Mobile et celui de Camtel qui lance un concours pour le logo de la Cameroon Mobile Telecommunications (Cmt). Les deux entreprises, qui ne sont pas encore opérationnelles, ne sont certes pas logées à la même enseigne, mais leur lancement changera à coup sûr quelque chose dans l’offre en matière de téléphonie mobile au Cameroun. Mais comment comprendre qu’à ce jour, les différents projets annoncés tardent à voir le jour?
Pour ce qui est de Set’Mobile, le communiqué de l’entreprise Eto’o Télécom évoque des raisons indépendantes de leur volonté. Des interrogations ont suivi cette annonce de report, surtout qu’un communiqué de l’Agence de régulation des télécommunications (Art), quelques jours plus tôt, avait laissé fusé des commentaires divers sur l’autorisation accordée à Samuel Eto’o. Il est aujourd’hui clair que le «récépissé transitoire de déclaration pour la fourniture des services à valeur ajoutée» dont parle le communiqué de l’Art lui permet bel et bien de lancer ses activités, en s’appuyant sur Orange, choisie comme service support. Et c’est probablement au niveau de la négociation avec Orange, d’après nos sources, que réside le blocage. Orange, d’après une autre source, aurait demandé à voir les papiers de Set’Mobile. Toutefois, d’après la loi, les opérateurs sont tenus d’accorder les services supports aux revendeurs de trafic qui les sollicitent, comme c’est le cas avec Eto’o Telecom.
La Cmt, elle, a refait parler d’elle ces derniers jours à la lumière d’un concours lancé le 20 janvier 2012 par Camtel pour la confection d’un logo, d’un slogan et de la charte graphique de l’entreprise à venir. Seulement, il est difficile de dire aujourd’hui quand est-ce qu’elle verra le jour. Créée le 16 mai 2006, la société n’a toujours pas de licence. Pourtant, à Camtel, on veut croire qu’elle verra bientôt le jour. Mais, il y a le vieux blocage lié au fait que la Cmt Sa ne dispose toujours pas d’organes sociaux. Alors, difficile d’attendre pour demain les premiers pas du nouvel opérateur.
Dernier espoir pour l’ouverture du marché et la baisse des prix annoncée depuis près d’un an par Jean Pierre Biyiti Essam, le ministre des Postes et Télécommunications, l’arrivée d’au moins deux nouveaux opérateurs. En mai 2011, on annonçait déjà un certain nombre de candidatures et il était même question que les licences soient délivrées avant la fin de l’année dernière, si l’obstacle de la publication des décrets d’application de la nouvelle loi régissant les communications électroniques au Cameroun était levé.
De source bien informée, une short list de trois entreprises a été retenue. Parmi elles, l’Indien Bharti Airtel, qui a déjà dit son intention de s’implanter au Cameroun en 2012. Les décrets d’application de la loi de 2010 auront-ils déjà été publiés ? Les questions financières sur lesquelles achopperaient les discussions entre les autorités camerounaises et Bharti notamment auront-elles débouché sur un terrain d’entente ? En attendant, deux opérateurs, Orange et Mtn, continuent de contrôler le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun.