Télécommunications: Le lancement des activités d’Eto’o Telecom renvoyé
DOUALA - 24 JAN. 2012
© Hervé B. Endong | La Nouvelle Expression
L’entreprise de revente des crédits de communication n’a pas entamé ses opérations le samedi 21 janvier 2012, comme annoncé le 22 décembre 2011...
L’entreprise de revente des crédits de communication n’a pas entamé ses opérations le samedi 21 janvier 2012, comme annoncé le 22 décembre 2011. «Ce 21 janvier, j’ai mis ma puce Set Mobile dans mon téléphone et rien ne s’est passé.» «J’ai passé toute la journée avec ma puce Set Mobile dans mon troisième téléphone et elle n’a pas réagi.»
Comme Marcel et Olivier, deux étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques rencontrés au campus I de l’université de Douala le lundi 23 janvier 2012, de nombreux Camerounais se sont prêtés à cet exercice samedi dernier, jour arrêté par le top management d’Eto’o Telecom pour le lancement des activités au Cameroun. Jusqu’à dimanche soir, ils étaient encore nombreux à y croire. Mais, les souscripteurs de cette offre devront encore attendre. Pendant combien de temps encore ? Personne ne peut pour l’heure s’hasarder à donner une date précise, puisque le communiqué de l’entreprise, passé sous forme de synthé à Canal 2, dimanche soir, ne donne aucune orientation dans ce sens. Et l’administrateur directeur général de l’entreprise reste aussi évasif. Sans donner d’informations précises sur la nouvelle date de lancement.
Au sujet de ce report sine die, Charles Gueret évoque, apprend-on, quelques problèmes de réglage. Les problèmes de procédures précisément. Aucune date, même approximative, n’est avancée par le Français.
Le 22 décembre 2011, lors des festivités de lancement de la marque au stade de la réunification, les responsables de l’entreprise ont donné rendez-vous à leurs clients le 21 janvier 2012 pour le lancement commercial. Un rendez-vous ferme qui n’a plus été honoré.
Opérateur virtuel
En tout cas, ce report est loin de décourager les Camerounais qui ont déjà adopté le produit, en acquérant plus de 50.000 puces. «Je garde ma puce jalousement. Le moment où elle sera activité, je vais l’utiliser. Je ne me décourage pas », parie Alain Tagné, vendeur au marché Mboppi.
La société de l’attaquant camerounais est un opérateur virtuel des télécommunications spécialisé dans la revente de crédit. «L’activité principale d’Eto’o Telecom consistera à la revente de trafic téléphonique au travers des réseaux des opérateurs concessionnaires de téléphonie, à savoir, Camtel, Orange Cameroun et Mtn Cameroun. Une soixantaine de sociétés disposent de titres d’exploitation similaires au Cameroun. Cette activité consiste à acheter du trafic en gros, en marque blanche et à le commercialiser au grand public sous enseigne ou appellation commerciale personnalisée», a précisé le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications dans un communiqué paru dans Cameroon Tribune du 5 janvier 2012. «Aussi, du fait que les activités d’Eto’o Telecom s’appuient sur les réseaux des opérateurs concessionnaires de téléphonie suscités, il s’agit bien de la revente de trafic téléphonique et non de l’établissement et/ou l’exploitation d’un nouveau réseau de téléphonie mobile», a conclu Jean-Louis Beh Mengue.
Eto’o Telecom n’est donc pas le troisième opérateur de téléphonie mobile que les Camerounais attendent tant. Ils vont encore attendre et à subir le duopole.
© Hervé B. Endong | La Nouvelle Expression
L’entreprise de revente des crédits de communication n’a pas entamé ses opérations le samedi 21 janvier 2012, comme annoncé le 22 décembre 2011...
L’entreprise de revente des crédits de communication n’a pas entamé ses opérations le samedi 21 janvier 2012, comme annoncé le 22 décembre 2011. «Ce 21 janvier, j’ai mis ma puce Set Mobile dans mon téléphone et rien ne s’est passé.» «J’ai passé toute la journée avec ma puce Set Mobile dans mon troisième téléphone et elle n’a pas réagi.»
Comme Marcel et Olivier, deux étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques rencontrés au campus I de l’université de Douala le lundi 23 janvier 2012, de nombreux Camerounais se sont prêtés à cet exercice samedi dernier, jour arrêté par le top management d’Eto’o Telecom pour le lancement des activités au Cameroun. Jusqu’à dimanche soir, ils étaient encore nombreux à y croire. Mais, les souscripteurs de cette offre devront encore attendre. Pendant combien de temps encore ? Personne ne peut pour l’heure s’hasarder à donner une date précise, puisque le communiqué de l’entreprise, passé sous forme de synthé à Canal 2, dimanche soir, ne donne aucune orientation dans ce sens. Et l’administrateur directeur général de l’entreprise reste aussi évasif. Sans donner d’informations précises sur la nouvelle date de lancement.
Au sujet de ce report sine die, Charles Gueret évoque, apprend-on, quelques problèmes de réglage. Les problèmes de procédures précisément. Aucune date, même approximative, n’est avancée par le Français.
Le 22 décembre 2011, lors des festivités de lancement de la marque au stade de la réunification, les responsables de l’entreprise ont donné rendez-vous à leurs clients le 21 janvier 2012 pour le lancement commercial. Un rendez-vous ferme qui n’a plus été honoré.
Opérateur virtuel
En tout cas, ce report est loin de décourager les Camerounais qui ont déjà adopté le produit, en acquérant plus de 50.000 puces. «Je garde ma puce jalousement. Le moment où elle sera activité, je vais l’utiliser. Je ne me décourage pas », parie Alain Tagné, vendeur au marché Mboppi.
La société de l’attaquant camerounais est un opérateur virtuel des télécommunications spécialisé dans la revente de crédit. «L’activité principale d’Eto’o Telecom consistera à la revente de trafic téléphonique au travers des réseaux des opérateurs concessionnaires de téléphonie, à savoir, Camtel, Orange Cameroun et Mtn Cameroun. Une soixantaine de sociétés disposent de titres d’exploitation similaires au Cameroun. Cette activité consiste à acheter du trafic en gros, en marque blanche et à le commercialiser au grand public sous enseigne ou appellation commerciale personnalisée», a précisé le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications dans un communiqué paru dans Cameroon Tribune du 5 janvier 2012. «Aussi, du fait que les activités d’Eto’o Telecom s’appuient sur les réseaux des opérateurs concessionnaires de téléphonie suscités, il s’agit bien de la revente de trafic téléphonique et non de l’établissement et/ou l’exploitation d’un nouveau réseau de téléphonie mobile», a conclu Jean-Louis Beh Mengue.
Eto’o Telecom n’est donc pas le troisième opérateur de téléphonie mobile que les Camerounais attendent tant. Ils vont encore attendre et à subir le duopole.