Télécommunications: la boucle optique de Yaoundé annoncée
YAOUNDE - 26 JAN. 2012
© Cameroon Tribune
Le feu vert du Premier ministre vient d’être donné au ministre des Postes et Télécommunications.
© Cameroon Tribune
Le feu vert du Premier ministre vient d’être donné au ministre des Postes et Télécommunications.
Le ministre des Postes et
Télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, en a fait l’annonce
immédiatement après l’avoir reçue : la nouvelle du lancement des travaux
de la boucle optique de Yaoundé qui démarrent « incessamment ». « J’en
ai reçu la confirmation ce matin même par un courrier du Premier
ministre, chef du gouvernement », a précisé M. Biyiti mardi dernier,
lors de la cérémonie de présentation des vœux des personnels du
ministère des Postes et Télécommunications.
Selon le ministre, le développement de l’infrastructure sera une des priorités de ce ministère en 2012. Une action d’équipement tous azimuts qui se poursuit d’année en année. Dans cette perspective, il y a d’abord, a-t-il souligné, « le linéaire de fibre optique qui va se voir augmenter avec le projet de construction de 3.000 kilomètres supplémentaires dans le cadre du projet National Broadband Network (NBN), pour porter dans un avenir très proche à près de 10.000 km, la longueur de cette infrastructure au Cameroun ». Pour l’utilisateur lambda, cela signifie que « la connexion [à l’Internet] sera plus fluide après l’installation de cette infrastructure », prévoit Raphaël Nlend, directeur de la Planification et du développement des postes et télécommunications. « Cette boucle devra, ajoute M. Nlend, contribuer à l’offre de service à haut débit. Plusieurs services que l’on ne pouvait pas développer jusqu’alors pourront l’être. » On ne peut en dire davantage, tempère-t-il, les études étant encore sur la table des techniciens du ministère. Quoiqu’il en soit, les coûts seront réduits, assure M. Nlend. Une conséquence normale, analyse un autre cadre du ministère, la boucle opère comme une série de voies de communication qui encadre tout le réseau : « Imaginez-vous un périphérique autour de Yaoundé. Grâce à lui, on peut aller plus vite d’un point à l’autre de la ville. Et, si d’aventure une route est coupée à un endroit, vous pouvez sortir des routes internes et gagner le périphérique pour vous déplacer. C’est la même chose avec la navigation grâce à la boucle de fibre optique.» A Yaoundé, ce n’est d’ailleurs pas les utilisateurs de cette « autoroute » des télécommunications qui manquent. Bien que Douala a été pionnière avec sa boucle de 55Km mise en service en décembre dernier, « la demande à Yaoundé, ville intellectuelle, est aussi importante et pressante qu’à Douala », évalue le directeur de la Planification et du développement des postes et télécommunications. |
|
|
|