Dans la communication gouvernementale de mercredi 23 janvier 2013, Issa TCHIROMA BAKARY indique qu’entre le 2 décembre 2012 et le 10 janvier 2013, une vague de crimes ont été commis dans l’arrondissement de Yaoundé 4 (notamment les quartiers MIMBOMAN, NKOMO et BITENG).
« Les médias dans leurs différents programmes ont fait mention de 12 victimes, alors qu’à ce jour, il ressort plutôt des investigations menées par les services d’enquête compétents que 7 jeunes filles victimes ont été recensées dont 4 ont été formellement identifiées, les 3 autres n’ayant pu l’être du fait de l’état de putréfaction avancé des corps de 2 d’entre elles et de l’abandon des restes de la 3e qui se trouve en ce moment à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé » précise le ministre de la Communication.
C’est le président de la République, précise M. TCHIROMA, qui a instruit le gouvernement d’informer l’opinion nationale et internationale de l’évolution de l’enquête ouverte. Lequel gouvernement a pris des mesures pour endiguer le fléau et rassurer les populations. Il s’agit du renforcement de la surveillance et du contrôle dans les zones criminogènes, l’institution d’unités spécialisées de sécurité, l’accentuation des mesures de renseignement.
Rappelons cependant que selon le commissaire du central numéro 4 à EKOUNOU qui s’était confié aux journalistes au milieu de la semaine dernière, c’est au total 14 corps qui ont été retrouvés dont 8 identifiés.