Système électoral: Les reformes proposées par le G7
YAOUNDE - 30 NOV. 2011
© G. A. B | Mutations
Les leaders de l’opposition signataires de la déclaration de Yaoundé mettent la dernière main au document.
John Fru Ndi, Bernard Achuo Muna, Edith Kahbang Walla, Adamou Ndam Njoya, Albert Dzongang, Paul Ayah Abine et Jean de Dieu Momo donneront dans les tout prochains jours une conférence de presse au cours de laquelle il sera notamment question de présenter à la presse les grandes lignes de la reforme du système électoral camerounais, qui serviront de base pour un plaidoyer avant la tenue des prochaines élections municipales et législatives.
Dans le projet actuellement épluché par les sept leaders ayant appelé le peuple à descendre dans la rue au lendemain de l’élection présidentielle «pour revendiquer son droit à participer à une élection libre et transparente», auquel Mutations a pu accéder, ces figures de l’opposition préconisent un certain nombre de mesures : l’inscription biométrique sur les listes électorales, qui aura pour effet la «fiabilisation et la sécurisation des données sur la liste électorale». Sur ce point, le G7 inscrit la refonte des listes électorales, la délivrance immédiate de la carte d’électeur au moment de l’inscription sur les listes électorales et l’informatisation du fichier électoral.
Le Groupe des sept réclame aussi l’admission des candidatures indépendantes pour toutes les élections au Cameroun. Une mesure qui permettra, à l’en croire, aux citoyens partisans et engagés en politique d’accéder aux charges publiques électives.
Légitimité
Les leaders de l’opposition proposent en outre l’instauration d’un code électoral unique pour favoriser «la transparence et la lisibilité sur le plan textuel», la mise en place d’un véritable organe indépendant de gestion des élections, en lieu et place d’Elections Cameroon (Elecam), l’élaboration d’un calendrier électoral fixe et connu de tous, l’avènement du bulletin de vote unique, l’intégration des organisations de la société civile dans les commissions électorales, etc. Pour renforcer la légitimité des élus, le G7 préconise l’instauration, pour ce qui est de l’élection présidentielle, d’un scrutin majoritaire à deux tours et la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois en vue d’«assurer l’alternance à la tête de l’Etat et favoriser la participation de la majorité des citoyens/e à la chose politique».
Dans l’ensemble, ces propositions avaient déjà été faites par la Commission nationale justice et paix de la Conférence épiscopale nationale. Mais, les lignes n’ont toujours pas véritablement bougé, avec, à l’arrivée, un épais contentieux électoral, comme c’était encore le cas à la dernière élection présidentielle. Le document à l’étude passe d’ailleurs en revue l’historique et les acteurs des revendications de la réforme du système électoral au Cameroun. «Au regard de ce qui précède, nous pensons qu’il est impératif pour la consolidation de notre démocratie que tous les citoyens/nes se mettent sur le chantier de la réforme afin de construire un système électoral démocratique assurant la participation de la majorité, la transparence et l’équité du jeu électoral et garantissant la légitimité des élus dans notre pays. Le combat pour une reforme du système électoral est un combat essentiel, vital et crucial qui nécessité la participation de tous/tes les Camerounais/es», indique le G7.
© G. A. B | Mutations
Les leaders de l’opposition signataires de la déclaration de Yaoundé mettent la dernière main au document.
John Fru Ndi, Bernard Achuo Muna, Edith Kahbang Walla, Adamou Ndam Njoya, Albert Dzongang, Paul Ayah Abine et Jean de Dieu Momo donneront dans les tout prochains jours une conférence de presse au cours de laquelle il sera notamment question de présenter à la presse les grandes lignes de la reforme du système électoral camerounais, qui serviront de base pour un plaidoyer avant la tenue des prochaines élections municipales et législatives.
Dans le projet actuellement épluché par les sept leaders ayant appelé le peuple à descendre dans la rue au lendemain de l’élection présidentielle «pour revendiquer son droit à participer à une élection libre et transparente», auquel Mutations a pu accéder, ces figures de l’opposition préconisent un certain nombre de mesures : l’inscription biométrique sur les listes électorales, qui aura pour effet la «fiabilisation et la sécurisation des données sur la liste électorale». Sur ce point, le G7 inscrit la refonte des listes électorales, la délivrance immédiate de la carte d’électeur au moment de l’inscription sur les listes électorales et l’informatisation du fichier électoral.
Le Groupe des sept réclame aussi l’admission des candidatures indépendantes pour toutes les élections au Cameroun. Une mesure qui permettra, à l’en croire, aux citoyens partisans et engagés en politique d’accéder aux charges publiques électives.
Légitimité
Les leaders de l’opposition proposent en outre l’instauration d’un code électoral unique pour favoriser «la transparence et la lisibilité sur le plan textuel», la mise en place d’un véritable organe indépendant de gestion des élections, en lieu et place d’Elections Cameroon (Elecam), l’élaboration d’un calendrier électoral fixe et connu de tous, l’avènement du bulletin de vote unique, l’intégration des organisations de la société civile dans les commissions électorales, etc. Pour renforcer la légitimité des élus, le G7 préconise l’instauration, pour ce qui est de l’élection présidentielle, d’un scrutin majoritaire à deux tours et la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois en vue d’«assurer l’alternance à la tête de l’Etat et favoriser la participation de la majorité des citoyens/e à la chose politique».
Dans l’ensemble, ces propositions avaient déjà été faites par la Commission nationale justice et paix de la Conférence épiscopale nationale. Mais, les lignes n’ont toujours pas véritablement bougé, avec, à l’arrivée, un épais contentieux électoral, comme c’était encore le cas à la dernière élection présidentielle. Le document à l’étude passe d’ailleurs en revue l’historique et les acteurs des revendications de la réforme du système électoral au Cameroun. «Au regard de ce qui précède, nous pensons qu’il est impératif pour la consolidation de notre démocratie que tous les citoyens/nes se mettent sur le chantier de la réforme afin de construire un système électoral démocratique assurant la participation de la majorité, la transparence et l’équité du jeu électoral et garantissant la légitimité des élus dans notre pays. Le combat pour une reforme du système électoral est un combat essentiel, vital et crucial qui nécessité la participation de tous/tes les Camerounais/es», indique le G7.