Suite de l’affaire Titus Edzoa et Michel Thierry Atangana: Paul Biya et l’Etat du Cameroun dans la ligne de mire de la justice internationale
Yaoundé, 20 Février 2014
© Yves Junior Ngangue | Cameroon-Info.Net
Après leur libération dans quelques jours, Titus Edzoa et Michel Thierry Atangana pourront s’ils le souhaitent, poursuivre le président de la république ou l’Etat du Cameroun, pour séquestration, détention arbitraire et tortures devant certains tribunaux internationaux.
Condamnés le 03 octobre 1997, à 15 ans de prison par le tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi, Michel Thierry Atangana et son compagnon d’infortune, l’ex Sgpr Titus Edzoa ont purgé l’essentiel de leur peine d’emprisonnement initial, dans les cachots du secrétariat d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie (SED), et non pas dans un établissement pénitencier classique, comme la prison centrale de Kondengui.
Avant l’érection du SED, (un camp militaire) en prison secondaire, par arrêté N°288/A/MINJUSTICE du 10 octobre 2012 portant création de nouveaux établissements pénitentiaires, les deux infortunés entamaient d’ores et déjà les premiers jours de leur seconde condamnation de 20 ans de prison, dans les mêmes lieux. C’est fort de cela, qu’il y’a quelques mois, Michel Thierry Atangana avait, par le truchement de ses avocats français, déposé une plainte à Paris contre Laurent Esso, Amadou Ali et Alain Edgar Mebe Ngo’o.
Nonobstant la relaxe attendue des deux célèbres détenus, en application de l’article 1, al 5 du décret, N°2014/058 du 18 février 2014 portant commutation et remise de peines: «une remise totale de la peine restant à purger en faveur des personnes condamnées à une peine d’emprisonnement à temps, pour détournement des deniers publics, et dont le séjour en milieu carcéral, en raison des condamnations intervenues pour les infractions de même nature…».
Pour un juriste internationaliste interrogé sous anonymat, Paul Biya ou l’Etat du Cameroun, pourront dans les prochains mois, être traînés devant les tribunaux français ou les juridictions internationales, pour les faits de séquestration, détention arbitraire et tortures.
Entre temps, une grosse ardoise de plus de 100 milliards de FCFA, appartenant à certaines grandes entreprises du CAC40 (groupe Jean Lefebvre), attend notre pays, dés la libération du financier franco Camerounais, Michel Thierry Atangana.
© Yves Junior Ngangue | Cameroon-Info.Net
Après leur libération dans quelques jours, Titus Edzoa et Michel Thierry Atangana pourront s’ils le souhaitent, poursuivre le président de la république ou l’Etat du Cameroun, pour séquestration, détention arbitraire et tortures devant certains tribunaux internationaux.
Condamnés le 03 octobre 1997, à 15 ans de prison par le tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi, Michel Thierry Atangana et son compagnon d’infortune, l’ex Sgpr Titus Edzoa ont purgé l’essentiel de leur peine d’emprisonnement initial, dans les cachots du secrétariat d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie (SED), et non pas dans un établissement pénitencier classique, comme la prison centrale de Kondengui.
Avant l’érection du SED, (un camp militaire) en prison secondaire, par arrêté N°288/A/MINJUSTICE du 10 octobre 2012 portant création de nouveaux établissements pénitentiaires, les deux infortunés entamaient d’ores et déjà les premiers jours de leur seconde condamnation de 20 ans de prison, dans les mêmes lieux. C’est fort de cela, qu’il y’a quelques mois, Michel Thierry Atangana avait, par le truchement de ses avocats français, déposé une plainte à Paris contre Laurent Esso, Amadou Ali et Alain Edgar Mebe Ngo’o.
Nonobstant la relaxe attendue des deux célèbres détenus, en application de l’article 1, al 5 du décret, N°2014/058 du 18 février 2014 portant commutation et remise de peines: «une remise totale de la peine restant à purger en faveur des personnes condamnées à une peine d’emprisonnement à temps, pour détournement des deniers publics, et dont le séjour en milieu carcéral, en raison des condamnations intervenues pour les infractions de même nature…».
Pour un juriste internationaliste interrogé sous anonymat, Paul Biya ou l’Etat du Cameroun, pourront dans les prochains mois, être traînés devant les tribunaux français ou les juridictions internationales, pour les faits de séquestration, détention arbitraire et tortures.
Entre temps, une grosse ardoise de plus de 100 milliards de FCFA, appartenant à certaines grandes entreprises du CAC40 (groupe Jean Lefebvre), attend notre pays, dés la libération du financier franco Camerounais, Michel Thierry Atangana.