SUISSE- CAMEROUN - DESCENTE DU CODE A L’INTERCONTINENTAL : LES SYMPATHISANTS DU RDPC DE LA DIASPORA PORTENT PLAINTE CONTRE BRICE NITCHEU, MOISE ESSOH, EMMANUEL KEMTA ET LE CODE.
Dans une lettre reçue à notre rédaction, Les sympathisants et militants du RDPC dans la diaspora camerounaise déclarent avoir porté plainte contre Brice Nitcheu et ses compagnons de lutte, Dr Moise Essoh et le « Lieutenant » Emmanuel Kemta pour « agression, coups, blessures, rixe, insurrection, représentation de la violence, émeute, atteinte aux amblâmes nationaux à l´étranger et attroupement armé », délits graves selon eux, réprimés par le Code Pénal Camerounais et Suisse, respectivement.
Le 25 février 2012, Brice Nitcheu et ses camarades avaient pris d´assaut l’hôtel intercontinental de Genève, ou ils avaient réussi de s’y infiltrer. Cette incursion un peu musclée n’était pas du goût des responsables de l’hôtel et de la garde rapprochée de Paul Biya, d’autant que Nitcheu et ses amis, habitués des lieux, avaient poussé l’audace au point de traîner avec eux un cercueil enroulé dans le drapeau du Cameroun, « en guise de mémoire pour tous les victimes du régime de Paul Biya » disaient-ils.
Une violente bagarre s’était donc déclenchée à l’intérieur de l’hôtel entre les intrépides activistes du CODE, décidés à extraire Paul Biya des lieux, et les agents de la sécurité de l’hôtel, aidés par la garde de Paul Biya. Quelques militants du RDPC qui se trouvaient sur les lieux, s’étaient retranchés dans le café de l’hôtel. Une escouade de policiers avait débarqué sur les lieux pour mettre hors d’état de nuire les activistes.
L’analyse de la lettre relève de curieuses incongruités. Comment des délits perpétrés en Suisse peuvent-ils être portés devant la police camerounaise ? Contacté au téléphone à propos, le Commissaire Christophe Junior Zogo, responsable des questions sécuritaires et de stratégie du CODE affirme que le document est un grossier montage orchestré par un groupe obscur en quête de prébendes, et que le CODE n’y accorde aucune importance.
Nous soumettons ici la lettre en question au jugement de nos internautes