Sud : Les listes RDPC suscitent des réactions mitigées
Yaoundé, 18 mars 2013
© Albert Nna | L'Actu
Sentiments de satisfaction et de déception chez de nombreux militants après la publication par le Comité central.
«Les critères ayant présidé la sélection des candidats aux sénatoriales dans notre parti (RDPC) ne sont pas du tout objectifs, Le Comité central aurait dû consulter la base avant d'établir les listes définitives. Nous savons que l'argent et les trafics d'influence ont beaucoup joué dans cette affaire. C'est regrettable pour notre parti». Akono Mezui, Enseignant retraité de la section RDPC Vallée du Ntem I à Ambam, ne va pas du dos de la cuillère pour apprécier la sélection à problème des candidats de son parti aux sénatoriales du 14 avril prochain. Le militant qui s'est exprimé à visage découvert comme la plupart de ses camarades des sections sœurs de la Vallée du Ntem refuse de croire que ceux (des candidats titulaires et suppléants) qui figurent sur les listes publiées par le parti ont tous l'étoffe nécessaire pour arborer la casquette de Sénateur.
Pour le cas précis de la Vallée du Ntem, l'on peut comprendre qu'un candidat comme l'Honorable Mbiam soit mis hors course, le parti ayant décidé de ne pas investir ses députés en fin de mandat. Par contre, la non sélection d'Emmanuel Mvé Elemva, présenté comme le «doyen» du parti dans la Vallée du Ntem et non moins personnalité ressource dans ce fief, étonne et surprend à plus d'un titre. Gilbert Beyerne, autre militant RDPC, ressortissant de Ma'an, parle sans détour: «d'une sélection de candidats sur fond de règlement de compte (...) une honte pour les élites du département».
Dans l'Océan par contre où la candidature de Charles Ateba Eyene polarisait toutes les attentions des militants et même de nombreux observateurs, beaucoup accusent le facteur «jeunesse» contre l'expérience des poids lourds comme Grégoire Mba Mba, ex Maire de Kribi dont le nom figure sur la liste des candidats titulaires. D'autres par contre, à l'image de Constant Afane, militant de la section RDPC d’Akom II, voient en l'élimination du militant écrivain, auteur de «Management de l'opacité et drames de la société camerounaise», son verbalisme exacerbé et très peu digéré par ses aînés du parti des flammes jusqu'ici, le Dja-et-Lobo et la Mvila sont les seuls deux bastions du RDPC où la sélection des candidats aux sénatoriales semble donner satisfaction aux militants du parti. L'entrée de Calvin Zang Oyono, (ancien Directeur des Impôts) et non moins DG de COTCO-Cameroun, à la Haute Chambre est plutôt une marque d'honneur en pays Fang par Zoétélé où les militants du parti des flammes et les populations dans ce fief électoral se plaignent depuis des années de l'égocentrisme exacerbé de son élite.
Dans la Mvila également, de nombreux militants RDPC en zone rurale accueillent avec beaucoup de satisfaction la candidature de Ray¬mond Mbita Mvaébeme. Le Président de section RDPC Mvila-Centre soutient Lucien Meto'o, militant de ladite section, «est un homme pragmatique et très proche des populations». Le même sentiment est partagé par le collectif des chefs traditionnel de la Mvila
© Albert Nna | L'Actu
Sentiments de satisfaction et de déception chez de nombreux militants après la publication par le Comité central.
«Les critères ayant présidé la sélection des candidats aux sénatoriales dans notre parti (RDPC) ne sont pas du tout objectifs, Le Comité central aurait dû consulter la base avant d'établir les listes définitives. Nous savons que l'argent et les trafics d'influence ont beaucoup joué dans cette affaire. C'est regrettable pour notre parti». Akono Mezui, Enseignant retraité de la section RDPC Vallée du Ntem I à Ambam, ne va pas du dos de la cuillère pour apprécier la sélection à problème des candidats de son parti aux sénatoriales du 14 avril prochain. Le militant qui s'est exprimé à visage découvert comme la plupart de ses camarades des sections sœurs de la Vallée du Ntem refuse de croire que ceux (des candidats titulaires et suppléants) qui figurent sur les listes publiées par le parti ont tous l'étoffe nécessaire pour arborer la casquette de Sénateur.
Pour le cas précis de la Vallée du Ntem, l'on peut comprendre qu'un candidat comme l'Honorable Mbiam soit mis hors course, le parti ayant décidé de ne pas investir ses députés en fin de mandat. Par contre, la non sélection d'Emmanuel Mvé Elemva, présenté comme le «doyen» du parti dans la Vallée du Ntem et non moins personnalité ressource dans ce fief, étonne et surprend à plus d'un titre. Gilbert Beyerne, autre militant RDPC, ressortissant de Ma'an, parle sans détour: «d'une sélection de candidats sur fond de règlement de compte (...) une honte pour les élites du département».
Dans l'Océan par contre où la candidature de Charles Ateba Eyene polarisait toutes les attentions des militants et même de nombreux observateurs, beaucoup accusent le facteur «jeunesse» contre l'expérience des poids lourds comme Grégoire Mba Mba, ex Maire de Kribi dont le nom figure sur la liste des candidats titulaires. D'autres par contre, à l'image de Constant Afane, militant de la section RDPC d’Akom II, voient en l'élimination du militant écrivain, auteur de «Management de l'opacité et drames de la société camerounaise», son verbalisme exacerbé et très peu digéré par ses aînés du parti des flammes jusqu'ici, le Dja-et-Lobo et la Mvila sont les seuls deux bastions du RDPC où la sélection des candidats aux sénatoriales semble donner satisfaction aux militants du parti. L'entrée de Calvin Zang Oyono, (ancien Directeur des Impôts) et non moins DG de COTCO-Cameroun, à la Haute Chambre est plutôt une marque d'honneur en pays Fang par Zoétélé où les militants du parti des flammes et les populations dans ce fief électoral se plaignent depuis des années de l'égocentrisme exacerbé de son élite.
Dans la Mvila également, de nombreux militants RDPC en zone rurale accueillent avec beaucoup de satisfaction la candidature de Ray¬mond Mbita Mvaébeme. Le Président de section RDPC Mvila-Centre soutient Lucien Meto'o, militant de ladite section, «est un homme pragmatique et très proche des populations». Le même sentiment est partagé par le collectif des chefs traditionnel de la Mvila