Succession Soppo Priso: La fin de la procédure n’est pas pour demain
YAOUNDÉ - 15 Mars 2012
© Morgan Priso (La Detente Libre) | Correspondance
La semaine dernière, un confrère nous rapportait cette grande nouvelle: dans la succession de Paul Soppo Priso chaque cohéritier était au courant de sa quote-part, s'agissant notamment des biens immeubles et des actions dans environ une dizaine d'entreprises...
© Morgan Priso (La Detente Libre) | Correspondance
La semaine dernière, un confrère nous rapportait cette grande nouvelle: dans la succession de Paul Soppo Priso chaque cohéritier était au courant de sa quote-part, s'agissant notamment des biens immeubles et des actions dans environ une dizaine d'entreprises...
La semaine dernière, un confrère nous
rapportait cette grande nouvelle: dans la succession de Paul Soppo Priso
chaque cohéritier était au courant de sa quote-part, s'agissant
notamment des biens immeubles et des actions dans environ une dizaine
d'entreprises au nombre desquelles, «Asquini Encorad, Bolloré Africa
Logistic Cameroun, Cami Toyota, Chococam, Complexe chimique camerounais
(Ccc), Les Brasseries du Cameroun, Polyclinique de Douala, Union
générale immobilière du Cameroun (Ugic), Union générale immobilière de
Douala (Ugid) et la Société civile immobilière». L'article survolait
quelques biens que les survivants de Feu Soppo Priso mettaient chacun
dans son escarcelle, avant de se poursuivre par un dithyrambe sur le
colossal travail de partage génial abattu par la «Scp Etoké, gérée par
deux notaires à Douala, membres du réseau mondial «Groupe Monassier», de
Balbine Befolo, épouse Wo'o, notaire à Douala, et de Bell Bell expert
financier basé à Douala, tous copartageants de cette liquidation qui a
fait couler beaucoup d'encre et de salive».
En fait beaucoup de bruit pour rien. Puisque l'article chute sur une note sombre, à savoir, le mécontentement du principal vainqueur de cette décision de justice, Jean-Paul Soppo Priso, «le fils aîné» de l'illustre disparu qui a décidé de solliciter l'arbitrage de la Cour Suprême «pour des raisons qui restent encore non divulguées». Et pourtant, à la lecture de l'article sus évoqué et en attendant la publication de l'arrêt de la Cour d'Appel du Littoral pour plus ample informé, tout a été fait ou presque pour que Jean Paul Soppo soit content. On lui a réservé la part de lion en tant que fils aîné. Il a reçu sa part d'immeubles bâtis et non bâtis, sa part d'actions dans les différentes entreprises dans lesquelles son père avait des participations, il lui a échu l'administration des «deux propriétés dites familiales situées à Bonadoumbe et à Buéa» et qui sont censées rester dans l'indivision.
De plus c'est au même Jean Paul Soppo qu'a été confié la part revenant aux œuvres sociales et qui est donc chargé d'ériger une Fondation Paul Soppo Priso; ce qui va l'occuper un peu. Tous ses jeunes frères et sœurs ont aussi été traités royalement. Sans oublier sa mère Lisette Youtta Eteki, dont le mariage avec feu Soppo Priso a été prouvé par un faux acte de mariage. Cette dernière aussi s'en est bien tirée.
On se serait attendu plutôt que c'est Gaston Soppo Priso, le seul fils de Soppo Priso né dans un mariage légitime qui manifeste le premier son mécontentement. En effet, il est le seul enfant Soppo Priso reconnu par l'Assemblée nationale française et qui à ce titre continue à ce jour à percevoir une pension de la France. Les savants concepteurs de ce «projet partiel de partage homologué par la Cour d'appel du Littoral» auraient du, ne serait-ce que par simple volonté d'honorer la mémoire du défunt, accordé la primauté à son fils légitime dans ce partage.
Toutefois, bien que l'on parle de partage partiel, cet arrêt ne parle pas des biens immeubles de Yaoundé, de France et d'Espagne, ni des avoirs dans les banques. Il n'est nulle part fait aussi état des bateaux dont on n'a pas de traces depuis belle lurette. On aurait aussi aimé savoir ce que va devenir les plantations d'hévéa de Yabassi.
En fait, s'agissant de partage partiel, la vérité est que l'on est encore au stade de la gestion des broutilles dans la succession Paul Soppo Priso. Plus grave, dans ce partage, l'on a mis de côté les cousins. Or ce n'est un secret pour personne que Soppo Priso est devenu riche grâce à son frère qui était Tpg à l'époque coloniale à Dschang, du temps où cette cité était encore la capitale régionale de l'Ouest.
C'est pourquoi dans le projet de partage de Gaston Soppo Priso, sont pris en compte ces frères dont le père s'est sacrifié pour que la famille devienne riche et prospère. C'est ce que refuse les autres enfants illégitimes de Soppo Priso, avec en tête Jean Paul Soppo Priso, qui aujourd'hui, veut tout l'héritage pour lui tout seul. D'où son mécontentement à l'énoncé de l'arrêt du n° 001/C du 20 janvier 2012 rendu par la Cour d'appel du Littoral.
En fait beaucoup de bruit pour rien. Puisque l'article chute sur une note sombre, à savoir, le mécontentement du principal vainqueur de cette décision de justice, Jean-Paul Soppo Priso, «le fils aîné» de l'illustre disparu qui a décidé de solliciter l'arbitrage de la Cour Suprême «pour des raisons qui restent encore non divulguées». Et pourtant, à la lecture de l'article sus évoqué et en attendant la publication de l'arrêt de la Cour d'Appel du Littoral pour plus ample informé, tout a été fait ou presque pour que Jean Paul Soppo soit content. On lui a réservé la part de lion en tant que fils aîné. Il a reçu sa part d'immeubles bâtis et non bâtis, sa part d'actions dans les différentes entreprises dans lesquelles son père avait des participations, il lui a échu l'administration des «deux propriétés dites familiales situées à Bonadoumbe et à Buéa» et qui sont censées rester dans l'indivision.
De plus c'est au même Jean Paul Soppo qu'a été confié la part revenant aux œuvres sociales et qui est donc chargé d'ériger une Fondation Paul Soppo Priso; ce qui va l'occuper un peu. Tous ses jeunes frères et sœurs ont aussi été traités royalement. Sans oublier sa mère Lisette Youtta Eteki, dont le mariage avec feu Soppo Priso a été prouvé par un faux acte de mariage. Cette dernière aussi s'en est bien tirée.
On se serait attendu plutôt que c'est Gaston Soppo Priso, le seul fils de Soppo Priso né dans un mariage légitime qui manifeste le premier son mécontentement. En effet, il est le seul enfant Soppo Priso reconnu par l'Assemblée nationale française et qui à ce titre continue à ce jour à percevoir une pension de la France. Les savants concepteurs de ce «projet partiel de partage homologué par la Cour d'appel du Littoral» auraient du, ne serait-ce que par simple volonté d'honorer la mémoire du défunt, accordé la primauté à son fils légitime dans ce partage.
Toutefois, bien que l'on parle de partage partiel, cet arrêt ne parle pas des biens immeubles de Yaoundé, de France et d'Espagne, ni des avoirs dans les banques. Il n'est nulle part fait aussi état des bateaux dont on n'a pas de traces depuis belle lurette. On aurait aussi aimé savoir ce que va devenir les plantations d'hévéa de Yabassi.
En fait, s'agissant de partage partiel, la vérité est que l'on est encore au stade de la gestion des broutilles dans la succession Paul Soppo Priso. Plus grave, dans ce partage, l'on a mis de côté les cousins. Or ce n'est un secret pour personne que Soppo Priso est devenu riche grâce à son frère qui était Tpg à l'époque coloniale à Dschang, du temps où cette cité était encore la capitale régionale de l'Ouest.
C'est pourquoi dans le projet de partage de Gaston Soppo Priso, sont pris en compte ces frères dont le père s'est sacrifié pour que la famille devienne riche et prospère. C'est ce que refuse les autres enfants illégitimes de Soppo Priso, avec en tête Jean Paul Soppo Priso, qui aujourd'hui, veut tout l'héritage pour lui tout seul. D'où son mécontentement à l'énoncé de l'arrêt du n° 001/C du 20 janvier 2012 rendu par la Cour d'appel du Littoral.