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Cet illustre inconnu est entré au Comité central en septembre 2011, à la faveur des assises du Congrès ordinaire du parti de la flamme, comme membre suppléant désigné par le Président national Paul Biya. Ayant été battu aux élections lors des opérations de renouvèlement des organes de base dans la section du Mbam et lnoubou Centre (Bafia), en 2007 par Nziem Adamou. Il est ainsi fort évident de constater l'impopularité de Robert Mouthé Ambassa dans son Mbam natal, Malgré sa grande surface financière.

A titre de rappel, les présidents de section sont les principaux responsables des circonscriptions politiques instituées par le parti. Curieusement, Robert Mouthé Ambassa intervient régulièrement sur le terrain en flouant aux pieds, les responsables politiques à la base. A cet effet, il ne requiert aucune autorisation administrative préalable ou concertations avec ceux qui tiennent les rennes du parti au niveau local et même les élites désignées. Du fait, prétend-il, qu'il puiserait sa puissance du Comité central qui a une influence nationale. Ce qui porte un grand coup, au sein du Rdpc dans cette localité. Il nous revient que la seule localité que Mouthé Ambassa redoute, est la section Rdpc de Bokito, fief du président James Onobiono. Pourtant, son père est originaire de l'arrondissement de Bokito. De même, ses élans de mégalomanie ne se limitent plus dans son Mbam natal.


Militant pour la libération des «éperviables»

La manipulation médiatique choisie par Mouthé Ambassa pour son soutien à ses amis, victimes de l'opération d'assainissement de la gestion des biens publics, baptisée «opération Epervier» militer pour une amnistie générale de ces criminels économiques, a surpris plus d'un observateur. Même si ses affidés le vantent comme un très haut cadre dans la société Perenco-Cameroon où il disposerait de quelques actions provenant des sources obscures. Et ses participations, selon des sources, se seraient augmentées soudainement. Logé dans le même secteur d'activité de base que Marafa Hamidou Yaya (ancien Ministre et ingénieur pétrochimiste), il se chuchote que la solidarité de ces pétroliers constitue la véritable raison de la campagne médiatique organisée par ce militant anarchiste pour la libération de son principal mentor, allié du richissime Bamiléké Yves Michel Fotso. Alors question: comment admettre que Robert Mouthé Ambassa, militant du Rdpc, choisisse d'aller à l'encontre des options du Président de la République pour soutenir publiquement les détournements des fonds publics?

Davantage, certains observateurs ont très vite fait le lien en constatant que ce sont les mêmes journaux requis pour la défense de cette cause perdue, qui sont les mêmes que ceux choisis par Marafa, son mentor, pour la publication de ses fameuses lettres. Il est important de savoir que l'ancien Minatd, dans sa perspective d'accession à la magistrature suprême, avait pour stratégie de recruter des personnes issues des secteurs d'activités stratégiques. Le pétrole étant leur point commun, il est opportun d'établir un rapprochement entre ces 2 hommes qui ne sont réellement pas des hommes politiques, mais des opportunistes ayant tissé des réseaux dans les cercles pétroliers afin de requérir des soutiens le moment venu.