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Depuis presque deux mois, aucun ouvrier n'a plus été aperçu sur le site du chantier de construction du tout nouveau stade omnisports de Bafoussam, dans le village de Kouhekong à 17 km de Bafoussam sur la route menant vers Foumbot.

Les ingénieurs chinois étaient là. Quelques Caterpillar aussi. Le terrain a été déblayé. Et puis plus rien. Tous les engins ont été loués. Les chinois ont promis revenir ici le 1er juin 2012, poser la première pierre de l'édifice. "Si tout s'arrange" disaient-ils. Malheureusement Jusqu'à ce jour rien ne pointe à l'horizon. Et pour ne pas arranger les choses, les populations de Kouhekong exigent leur indemnisation, sinon, ils vont tout gâter. Ils procèdent depuis un certain temps par des intimidations. Vrai ou faux, on a appris que certains sorciers du village ont promis s'installer sur le site s'il n'y a rien. En parole et en actes, ils se sont déjà fait signaler.

Les ingénieurs Chinois sont aussi frustrés par les promesses non tenues du gouvernement Camerounais. "Où est la connexion d'eau et d'électricité promise par le gouvernement camerounais?" Où vont-ils s'approvisionner en eau pour lancer les travaux en juin 2012 ? Où est le dispositif de sécurité promis par le gouvernement camerounais ? Les chinois conditionnent leur retour sur le chantier à Kouhekong, par la mise en fonctionnement des infrastructures qui ont fait l'objet d'une pluie de discours à Bafoussam. Enfin, les Chinois sont frustrés par le fait que les Camerounais veulent leur imposer par téléphones et recommandations, une équipe d'ouvriers qu'ils n'ont pas eu le temps d'apprécier leurs performances par rapport aux tâches qu'ils attendent d'eux.

En rappel, le stade omnisport de Kouhekong Bafoussam est prévu pour avoir un dispositif de 20.000 places assises, à moitié couvert, doté des équipements ultramodernes.