Soupçon de détournement - Libom Li Likeng: «La PJ n’est pas une prison» - La directrice générale des douanes réagit après son audition à la Police Judiciaire
Yaoundé, 06 Mars 2013
© Alain NOAH AWANA | Le Messager
Depuis lundi 4 mars 2013, la presse a relayé l'information selon laquelle Minette Libom Li Likeng, Directrice Générale des Douanes, avait été entendue à la Direction régionale de la police judiciaire pour le Centre, le 28 février dernier.
© Alain NOAH AWANA | Le Messager
Depuis lundi 4 mars 2013, la presse a relayé l'information selon laquelle Minette Libom Li Likeng, Directrice Générale des Douanes, avait été entendue à la Direction régionale de la police judiciaire pour le Centre, le 28 février dernier.
Entendue à la PJ: La Dg des Douanes relativise l'information
Depuis lundi 4 mars 2013, la presse a relayé l'information selon laquelle Minette Libom Li Likeng, Directrice Générale des Douanes, avait été entendue à la Direction régionale de la police judiciaire pour le Centre, le 28 février dernier. Les médias ont rappelé que c'était la deuxième fois qu'elle y était entendue, après un premier passage le 19 février 2013 et d'indiquer que la police judiciaire a demandé à la Dg des Douanes de rester à sa disposition. Ce qui impliquerait, souligne la presse, qu'elle ne peut plus sortir du pays. Pour étayer davantage la lanterne du lecteur, et s'appuyant sur «la rumeur» les médias supposent que Minette Libom Li Likeng pourrait avoir été entendue pour deux principales affaires. La première relève de supposés détournements de deniers publics qui auraient été virés dans un compte appartenant à un des fils de la Dg des Douanes, étudiant aux Etats-Unis. La seconde supputation est que Minette Libom Li Likeng aurait été entendue à la police judiciaire pour une histoire d'importation illicite de diamants au su d'un cadre de cette administration. Même si la presse ne reconnaît qu'une responsabilité morale de la Dg des Douanes, étant donné qu'elle est à la tête de cette Direction.
Au moment où ces informations étaient portées au grand public, le Réseau des femmes en lutte contre la corruption pour la transparence décernait à la Directrice Générale des Douanes, le prix «Femme d'intégrité» au siège de la branche camerounaise de Transparency international à Yaoundé. Face à la presse qui a tenu à en savoir un peu plus, Minette Libom Li Likeng a relativisé les choses. «La police judiciaire n'est pas une prison», a déclaré la Dg des Douanes. «J'ai entendu dire que j'avais fui, mais vous, journalistes, êtes là pour témoigner de ce que je suis bien au Cameroun» a-t-elle ajouté pour montrer qu'elle ne se sentait aucunement inquiétée. La Dg des Douanes se dit par ailleurs confiante en la Justice camerounaise qui fait son travail. Et compte ignorer majestueusement les médias qui semblent vouloir la mettre sur l'autel du sacrifice. «Je ne suis pas là pour porter plainte à un journaliste car je comprends qu'on peut vouloir utiliser mon nom et mon titre pour vendre» remarque-t-elle. En somme, «je remets tout en Dieu que je crains et je fais, en toute intégrité, le travail qui m'a été demandé», conclut-elle.
Minette Libom Li Likeng
Photo: © Archives
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Depuis lundi 4 mars 2013, la presse a relayé l'information selon laquelle Minette Libom Li Likeng, Directrice Générale des Douanes, avait été entendue à la Direction régionale de la police judiciaire pour le Centre, le 28 février dernier. Les médias ont rappelé que c'était la deuxième fois qu'elle y était entendue, après un premier passage le 19 février 2013 et d'indiquer que la police judiciaire a demandé à la Dg des Douanes de rester à sa disposition. Ce qui impliquerait, souligne la presse, qu'elle ne peut plus sortir du pays. Pour étayer davantage la lanterne du lecteur, et s'appuyant sur «la rumeur» les médias supposent que Minette Libom Li Likeng pourrait avoir été entendue pour deux principales affaires. La première relève de supposés détournements de deniers publics qui auraient été virés dans un compte appartenant à un des fils de la Dg des Douanes, étudiant aux Etats-Unis. La seconde supputation est que Minette Libom Li Likeng aurait été entendue à la police judiciaire pour une histoire d'importation illicite de diamants au su d'un cadre de cette administration. Même si la presse ne reconnaît qu'une responsabilité morale de la Dg des Douanes, étant donné qu'elle est à la tête de cette Direction.
Au moment où ces informations étaient portées au grand public, le Réseau des femmes en lutte contre la corruption pour la transparence décernait à la Directrice Générale des Douanes, le prix «Femme d'intégrité» au siège de la branche camerounaise de Transparency international à Yaoundé. Face à la presse qui a tenu à en savoir un peu plus, Minette Libom Li Likeng a relativisé les choses. «La police judiciaire n'est pas une prison», a déclaré la Dg des Douanes. «J'ai entendu dire que j'avais fui, mais vous, journalistes, êtes là pour témoigner de ce que je suis bien au Cameroun» a-t-elle ajouté pour montrer qu'elle ne se sentait aucunement inquiétée. La Dg des Douanes se dit par ailleurs confiante en la Justice camerounaise qui fait son travail. Et compte ignorer majestueusement les médias qui semblent vouloir la mettre sur l'autel du sacrifice. «Je ne suis pas là pour porter plainte à un journaliste car je comprends qu'on peut vouloir utiliser mon nom et mon titre pour vendre» remarque-t-elle. En somme, «je remets tout en Dieu que je crains et je fais, en toute intégrité, le travail qui m'a été demandé», conclut-elle.