SONARA: Charles Metouck fond en larmes et livre ses complices du gouvernement
Yaoundé, 28 Février 2013
© Lucien EMBOM | Le Soir
Le Directeur Général de la Société Nationale de Raffinage après son arrestation spectaculaire a pris la résolution de vendre la mèche.
© Lucien EMBOM | Le Soir
Le Directeur Général de la Société Nationale de Raffinage après son arrestation spectaculaire a pris la résolution de vendre la mèche.
C’est la panique générale dans les
rangs du pouvoir en ce moment. Lorsqu'un baobab tombe, toutes les
plantes, se trouvant autour de lui sont la plupart du temps écrasées.
C'est ce qui risque de se passer les jours à venir. Charles Metouck n'a
nullement pas l'intention de descendre seul aux enfers. Les
responsabilités sont lourdes à porter, et les multiples malversations
qu'on lui reproche à l'actuelle actuelle ne proviennent pas uniquement
de lui. L'an dernier Metouck a fait un tour devant les éléments de la
Direction de la Police Judiciaire (DPJ), a affronté les critiques du
Conseil de Discipline Budgétaire mais il n'est pas tombé. Depuis son
débarquement survenu le 18 février dernier, une onde de choc a
complètement traversé le pays. Dans les chaumières et les services
publics, tout le monde ne parle que de la capture de Metouck.
L'ex-dirigeant de l'unique raffinerie que possède notre pays, apparaît
comme étant le chef d'une gigantesque organisation criminelle qu'il faut
à tous pris démanteler. En 2012, les rumeurs de son arrestation
circulaient déjà, mais l'homme a résisté à toutes les actions engagées
par l'Etat à travers l'opération Épervier liées à l'assainissement des
comportements. Son règne à la tête de la SONARA n'aurait pas fait long
feu, si des forces ne s'étaient entendues pour le soutenir. Parmi les
noms qui circulent on note de hautes personnalités exerçant de hautes
fonctions administratives.
Implication
Leur implication directe ou indirecte dans le secteur d'exploitation des hydrocarbures, serait à l'origine de la prolifération des réseaux tentaculaires de trafic de carburant. Les produits pétroliers ont toujours fait courir beaucoup d'encre et de salive au Cameroun. Les intérêts sont énormes sur le plan économique, et les appétits ne cessent de se développer. En ce qui concerne la banqueroute de la SONARA, les soupçons de complicité pèsent sur l'actuel Directeur Général de la Société Nationale des Hydrocarbures. D'après nos sources, Adolphe Moudiki au nom d'une solidarité peu ordinaire aurait de longues années durant, offert sa protection à Charles Metouck. Cette attitude laxiste a donné des ailes à toutes sortes de dérives, dont les dégâts sont presqu'irréparables aujourd'hui. Dans la filière des personnes ayant pris part aux opérations de pillage de la SONARA, on retrouve Jean Marie Atangana qui d'après des témoignages, a soutenu la nomination de Metouck contre vents et marées au poste névralgique de Directeur Général de la Société Nationale de raffinage.
Il faut rappeler que l'ex-SG de la Présidence de la République, à l'époque où il était aux affaires avait le pouvoir de placer ses hommes de main n'importe où John Ebong Ngolè ne serait qu'un petit maillon de la chaîne qui a mis le secteur pétrolier national à genoux. Dans le sillage des personnalités indexées, le nom du très populaire Marafa Hamidou Yaya revient sans cesse dans les conversations des cadres de la république. Par le truchement d'Afriland First Bank, l'ancien Ministre de l'Administration aurait multiplié des opérations pour améliorer les finances de la banque. Un regard se promène également sur le promoteur de la banque citée plus haut. Des enquêtes sont en cours pour établir la culpabilité de nombre de dignitaires du régime du renouveau. En refusant de développer les infrastructures de la SONARA, l'ancien patron au cachot a permis aux spéculateurs de prendre contrôle du secteur. D'autres gros poissons ont mordu à l'hameçon, comme l'ancien Ministre des Finances Essimi Menyé. Ce ressortissant du département de la Lékié, a profité de l'apport frauduleux de fonds en vue du recadrage d'Amity Bank. Il aurait parrainé des réseaux de détournement de la production pétrolière nationale. Des informations font état de ce que des groupes bien organisés depuis des lustres, s'évertuent à prélever de grosses quantités de brut sur les sites d'exploitation et à l'insu des autorités camerounaises. Cette situation a engendré un circuit parallèle générant du même coup le bordel dans le secteur des hydrocarbures.
Le puissant promoteur de la SOCAEPE, le célèbre Jean Claude Mbang aurait pactisé avec les milieux mafieux du secteur pétrolier national pour balancer la SONARA dans le précipice. La multiplication des stations service du ressortissant du département du Nyong et Mfoumou, dans les coins du territoire camerounais n'est que la résultante de la fraude soutient-on. Cet opérateur économique de la nouvelle génération est toujours cité dans les sales histoires de carburant. Charles Metouck serait allé cambrioler son bureau, parce qu'il ne voulait pas sortir de sa région d'origine pour payer ses maladresses. Un séjour à la Prison Centrale de Kondengui devait l'éloigner de sa famille. Des bouches nous ont appris que Charles Metouck, actuellement en détention à Limbe bénéficie des conditions souples de détention. Le prisonnier de luxe aurait une grande liberté d'aller et de venir. Nous aurons certainement de nouvelles révélations dans les semaines qui viennent.
Implication
Leur implication directe ou indirecte dans le secteur d'exploitation des hydrocarbures, serait à l'origine de la prolifération des réseaux tentaculaires de trafic de carburant. Les produits pétroliers ont toujours fait courir beaucoup d'encre et de salive au Cameroun. Les intérêts sont énormes sur le plan économique, et les appétits ne cessent de se développer. En ce qui concerne la banqueroute de la SONARA, les soupçons de complicité pèsent sur l'actuel Directeur Général de la Société Nationale des Hydrocarbures. D'après nos sources, Adolphe Moudiki au nom d'une solidarité peu ordinaire aurait de longues années durant, offert sa protection à Charles Metouck. Cette attitude laxiste a donné des ailes à toutes sortes de dérives, dont les dégâts sont presqu'irréparables aujourd'hui. Dans la filière des personnes ayant pris part aux opérations de pillage de la SONARA, on retrouve Jean Marie Atangana qui d'après des témoignages, a soutenu la nomination de Metouck contre vents et marées au poste névralgique de Directeur Général de la Société Nationale de raffinage.
Il faut rappeler que l'ex-SG de la Présidence de la République, à l'époque où il était aux affaires avait le pouvoir de placer ses hommes de main n'importe où John Ebong Ngolè ne serait qu'un petit maillon de la chaîne qui a mis le secteur pétrolier national à genoux. Dans le sillage des personnalités indexées, le nom du très populaire Marafa Hamidou Yaya revient sans cesse dans les conversations des cadres de la république. Par le truchement d'Afriland First Bank, l'ancien Ministre de l'Administration aurait multiplié des opérations pour améliorer les finances de la banque. Un regard se promène également sur le promoteur de la banque citée plus haut. Des enquêtes sont en cours pour établir la culpabilité de nombre de dignitaires du régime du renouveau. En refusant de développer les infrastructures de la SONARA, l'ancien patron au cachot a permis aux spéculateurs de prendre contrôle du secteur. D'autres gros poissons ont mordu à l'hameçon, comme l'ancien Ministre des Finances Essimi Menyé. Ce ressortissant du département de la Lékié, a profité de l'apport frauduleux de fonds en vue du recadrage d'Amity Bank. Il aurait parrainé des réseaux de détournement de la production pétrolière nationale. Des informations font état de ce que des groupes bien organisés depuis des lustres, s'évertuent à prélever de grosses quantités de brut sur les sites d'exploitation et à l'insu des autorités camerounaises. Cette situation a engendré un circuit parallèle générant du même coup le bordel dans le secteur des hydrocarbures.
Le puissant promoteur de la SOCAEPE, le célèbre Jean Claude Mbang aurait pactisé avec les milieux mafieux du secteur pétrolier national pour balancer la SONARA dans le précipice. La multiplication des stations service du ressortissant du département du Nyong et Mfoumou, dans les coins du territoire camerounais n'est que la résultante de la fraude soutient-on. Cet opérateur économique de la nouvelle génération est toujours cité dans les sales histoires de carburant. Charles Metouck serait allé cambrioler son bureau, parce qu'il ne voulait pas sortir de sa région d'origine pour payer ses maladresses. Un séjour à la Prison Centrale de Kondengui devait l'éloigner de sa famille. Des bouches nous ont appris que Charles Metouck, actuellement en détention à Limbe bénéficie des conditions souples de détention. Le prisonnier de luxe aurait une grande liberté d'aller et de venir. Nous aurons certainement de nouvelles révélations dans les semaines qui viennent.