Le peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) a lancé le lundi 22 juillet 2013, une campagne de sensibilisation contre le paludisme, les maladies sexuellement transmissibles, et le Vih /Sida dans l’arrondissement de Douala IVème. Vacances sans palu, sans Sida.
Tel, est le slogan de la campagne de sensibilisation organisée par le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS). Une initiative qui est à mettre à l’actif de son premier secrétaire, Serge Espoir Matomba. « 50 jeunes ambassadeurs » ont donc été requis, pendant une période allant du 22 juillet au 22 août 2013 ; pour sensibiliser les populations de Bonaberi sur la recrudescence du paludisme et des maladies sexuellement transmissibles.
Il est bien loin, le temps où les mairies employaient les jeunes vacanciers, dans le but de leur permettre de préparer leur rentrée académique. De plus en plus de jeunes garçons et filles sont aujourd’hui contraints de se livrer au commerce du sexe pendant les vacances. La faute, peut être aux entreprises qui, elles, offrent de moins en moins de stages à ces jeunes. Puisque lesdites entreprises, qu’elles soient parapubliques ou privées, semblent avouer leur faiblesse à recruter des stagiaires, eu égard au déficit budgétaire qu’elles accusent.
C’est pour apporter sa modeste contribution à la
construction d’une conscience citoyenne de la jeunesse camerounaise,
que le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) a lancé ces stages
de vacances en direction des jeunes élèves et étudiants. L’objectif
recherché étant, d’occuper et d’aider ces jeunes à préparer la
prochaine rentrée académique, mais surtout de sensibiliser la
population composée à plus de 70¨% de jeunes.
Selon Serge Espoir Matomba, Premier secrétaire du PURS, cette action
s’inscrit dans la continuité des initiatives amorcées par le Purs dans
l’arrondissement de Douala IV. « Nous émettons le souhait de demeurer
auprès des populations, principal centre d’intérêt de notre politique.
Raison pour laquelle nous nous impliquerons, dans la mesure de nos
possibilités, dans la recherche de l’épanouissement des Camerounais ».
Entre autres missions assignées aux « 50 ambassadeurs », la nécessité de rappeler aux riverains que le retour des pluies diluviennes dans la capitale économique entraine toujours, celui des moustiques. Principale cause du paludisme. Ce sera également l’occasion d’inviter les uns et les autres à plus de rigueur dans la préservation de leur environnement. Notamment, en évitant de laisser les eaux usées stagner autour des maisons d’habitations. Et surtout dormir sous une moustiquaire imprégnée.