Pourquoi autant de tribulations de l’ère Tutu Muna à la tête du Ministère de la Culture dans le droit d’auteur? Après l’épisode de la demande de transmission de documents de comptabilité aux dirigeants de la Socam, voici qu’un administrateur du « bébé » de la Ministre (Socam), de tous les combats jusqu’ici, passe à table. Mbelle Henri alias « Jackson Patengue » puisqu’il s’agit de lui est désormais de l’autre côté de la Socam. Dans un brûlot qu’il a appelé « lettre de démission » et après avoir cheminé quatre années avec le conseil d’administration, ce dernier vient de dévoiler les « non-dits » d’une gestion jadis décriée par bon nombre d’administrateurs qui avaient déjà quitté le bateau tel que Marco Mbella, Tchengang et autres. Loin d’être un « non évènement », cette dénonciation vient simplement faire comprendre aux observateurs avertis qu’un processus naturel d’épuration comme avec l’ancienne SOCINADA est en cours. Le droit d’auteur étant une science parfaite, ne voudrait s’accoquiner de mécréants.
Punira ou punira pas ?
Le Chef de l’Etat camerounais qui a jusqu’ici
habitué les gestionnaires de la fortune publique à se complaire dans la
gabegie, se fait traduire à chaque fois cet adage qu’il affectionne si
bien : « Pour extraire le ver du palmier, il faut avoir un doigt doux ».
De quel « ver » s’agit-il ou de quel « doigt » parle-t-on lorsque cette
gabegie est perpétrée chaque année sans qu’aucun « doigt » ne soit levé
ou contrôle effectué ? La dénonciation de l’ex-administrateur de la
Socam ressasse en plusieurs points les stratagèmes qui ont été utilisés
par Odile Ngaska et ses acolytes. On ne comprend pas comment dans sa
politique des grandes réalisations, la brebis galleuse reste demeure le
Minac, qui s’est fait au travers de récriminations incessantes remonté
les « bretelles » lors de la cérémonie certes très controversée mais
médiatisée des remises des distinctions aux artistes « Canal d’or ».
Lors de celle-ci, l’ensemble des lauréats a mis sur la table toutes les
difficultés qui empêchent jusqu’ici l’émergence de leur secteur
d’activité. « Nul besoin d’avoir beaucoup pour réaliser des choses »
comme la si bien relever un artiste en parlant de la politique
artistique camerounaise, « mais il faut mettre en priorité le bien-être
collectif. Qu’à fait jusqu’ici la Ministre ? Depuis sa nomination, les
plaintes du monde artistique sans exception non cesser de grandir sans
qu’une solution ne soit trouvée » poursuit-il. Dans ses propos qui
cachent un malaise général qui prend en compte toutes les autres
corporations qui jusqu’ici n’ont respectées aucun point des textes qui
les régissent, on comprend alors que l’émergence de ce « côté du
Cameroun » n’est pas pour demain ni pour 2035.
Nous attendrons toujours impatiemment la descente dans les murs de cette
société d’une mission de répression financière existante au Cameroun en
l’occurrence CONSUPE, CONAC, ANIF, etc ou même une ouverture
d’instruction judiciaire pour abus de biens sociaux de la part des
autorités judiciaires camerounaises ; même comme selon les sources tout
est piloté depuis le haut (présidence de la république).
Des langues qui se délient devant l’incapacité d’un gouvernement aux
abois de contraindre Mbiatcha née Odile Ngaska Gilberte de rendre compte
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à la gestion des deniers publics de l’Etat en s’appuyant sur la rumeur
selon laquelle il faudrait d’abord menacer le pouvoir d’Etoudi pour
attirer l’attention du « Nnom Nguii ». Au regard de la situation, tout
porterait à croire que c’est la vérité. Femme d’homme du sérail
accoquiné à un « frère du village » d’un ancien barbouze de la
république toujours influent, que pourrait advenir à ce duo
machiavélique. Le Mbam connection ayant assez tissé ses ramifications
pour se maintenir la tête hors de l’eau.
Désormais Ama Tutu Muna, Ministre des Arts et de la Culture, soupçonnée de financer des projets artistiques qui vont à l’envers de la politique du Chef de l’Etat (cas du film de Bekolo), est certes sur des charbons ardents mais ne s’inquiète aucunement d’un limogeage subit. Elle aurait même soufflé à un proche qu’elle en a marre d’être toujours en train de se « battre » dans ce ministère. Est-ce à dire qu’elle voudrait partir, mais hélas la culture de la démission tant enseignée par l’ancien ministre Garga Haman Adji n’a prospéré, les « rapaces » sans cesse nommé sans profil ni expérience qui écument nos ministères ne voulent s’avouer vaincus qu’après qu’un décret qui les a fait les défasse. Dommage ! C’est aussi cela le « tiers monde ».