C’est l’une des résolutions prises lors de la réunion de crise tenue hier au ministère des Transports.400 employés de la Société internationale des travaux ferroviaires (Sitrafer) observent plusieurs mois de salaires impayés. Ce qui a donné lieu à un soulèvement de leur part.Ainsi, le gouvernement a prescrit le paiement d’un mois de ces salaires le 2 octobre dernier.
Cela n’a pas été fait. Cette situation était au centre de la rencontre, qu’a présidé hier 30 octobre, le ministre des Transports dans son département ministériel.Une rencontre portant sur la situation actuelle de Sitrafer.
Ce dernier a d’ailleurs exigé avec ses homologues du Travail et de la Sécurité sociale, et du Secrétare d’Etat à la Défense, que des dispositions soient prises pour que les salaires soient payés cette semaine.De plus, le directeur général de Sitrafer doit organiser une assemblée générale afin d’examiner les travaux du comité de surveillance mis sur pied lors du dernier conseil. Le délai est de quinze jours.
Des différents discours entendus, il ressort que Sitrafer est criblée de problèmes. Elle jouit aujourd’hui d’un chiffre d’affaire de 800 millions de F Cfa seulement, alors qu’il était de 2,4 milliards de F Cfa au départ. Concernant le paiement des arriérés, les actionnaires représentant l’Etat avaient proposé aux deux autres un plan d’apurement. Lequel a été approuvé. Il était donc question de payer un mois de salaire aux employés, le reste devant être apuré sur une durée de dix mois.
Pour son directeur général, les problèmes de l’entreprise commencent en 2009 par manque de marchés. En réponse, son homologue de la Camrail déclare que Sitrafer avait déjà des problèmes avant cette période. Le représentant des travailleurs a déclaré défendre l’avenir des travailleurs.
Discours que le Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie nationale, Jean- Baptiste Bokam, qualifiera de philosophique, exigeant comme Grégoire Owona, que les actionnaires prennent leurs responsabilités pour régler la crise.