Ils y assuraient l’ordre depuis le 28 juin dernier.
Les gendarmes qui avaient investi le siège de la Fécafoot au quartier Tsinga à Yaoundé depuis près d’une semaine après l’installation du premier vice-président John Begheni Ndeh ont quitté cet endroit vendredi dernier en matinée. Un retrait qui fait suite à la décision de la Fédération internationale de football association, qui a suspendu provisoirement le Cameroun jeudi dernier pour cause d’ingérence du gouvernement dans les affaires de la fédération.
Ils ont reçu des consignes claires : personne ne doit franchir le portail. Pour tout renseignement, il fallait rester de l’autre côté de la barrière. Sur la porte qui donne accès à l’intérieur du bâtiment, l’on pouvait apercevoir une grosse chaîne sur laquelle pendait un gros cadenas qui était refermé après la sortie d’un responsable de la fédération. Selon certaines informations, ce départ est dû à la suspension du Cameroun par la Fifa, qui estime, selon la lettre du secrétaire général de la Fifa, que la présence des forces de l’ordre est « une manifestation supplémentaire de la tendance des pouvoirs publics à vouloir s’immiscer dans le processus électoral de la Fécafoot ».
Les gendarmes ont investi le siège de la Fécafoot parce que, après la décision de la commission de recours de la Fécafoot qui invalidait les élections du 19 juin 2013, John Begheni Ndeh, le premier vice-président de l’équipe sortante, a, suivant l’article 39 des statuts de la Fécafoot sur la vacance du président, cru bon de s’installer pour assurer l’intérim comme président.