Sérail: Voici les exigences de Chantal Biya pour un retour au Cameroun
14.07.2016
Sérail: Voici les exigences de Chantal Biya pour un retour au Cameroun
Par Lore E. SOUHE - CIN
Absente du Cameroun depuis trois mois, la Première Dame fixe certaines conditions pour pouvoir regagner le pays, selon le quotidien L’Épervier du jeudi 14 juillet 2016.
Le voyage du Président de la République en Suisse pour retrouver sa famille une semaine après la célébration du 20 mai 2016 n’a pas été de toute sérénité comme par le passé. Un séjour de 29 jours, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive jusqu’à son retour au pays. Retour qui se fera sans la Première Dame du Cameroun.
En effet, des sources bien informées placent Chantal Biya au centre d’un certain nombre d’exigences à l’égard de son illustre époux afin qu’elle regagne le Cameroun, indique le journal. En effet, pour Chantal Biya il est urgent et salutaire d’insuffler les nouvelles énergies autour du chef de l’État. C’est dans ce cas qu’est évoqué un remaniement ministériel, objet d’un toilettage avec à la clé une liste des hommes à évacuer auprès de Paul Biya et ceux qui doivent les remplacer.
Selon le quotidien, Chantal Biya aurait proposé au Chef de l’État entre autres le limogeage de Martin Belinga Eboutou, Ministre Directeur du Cabinet civil de la Président de la République au profit d’Oswald Babouké, son Directeur de cabinet. Mais aussi, le départ du Général Ivo Desancio, Directeur de la sécurité présidentielle et l’entrée en force de Bernard Messengue Avom au poste de Secrétaire Général à la Présidence de la République. A ceci s’ajoutent d’autres postes ministériels et directions générales des sociétés d’État. Cette volonté de Chantal Biya conditionnerait son retour au Cameroun sans aucune autre forme de procès.
Si depuis un certain temps il y a grand bruit et plusieurs spéculations autour du couple présidentiel, il n’en demeure pas moins que la Première Dame du Cameroun, dont la brève apparition sur les réseaux il y a peu, n’est toujours pas de retour sur le sol camerounais. Les exigences qu’elles auraient faites en sont-elles réellement la raison ?
Source : CIN
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