Sérail: La psychose s'empare des ministres et ministrables
Yaoundé, 18 Novembre 2013
© Sévérin Bouébè | Le Soir
La plupart des ministres, Directeurs Généraux, délégués du gouvernement Rdpc etc..., ont brillé par leur absence aux festivités marquant la célébration des 31 ans de l'avènement de Paul Biya à la magistrature suprême. Hors du pays, ils y étaient officiellement pour des raisons de santé, et officieusement, certaines langues disent qu'ils y sont allés actionner les réseaux et secouer la léthargie des parrains, histoire de ne pas être oublié lors du partage du gâteau républicain.
Après le double scrutin du 30 septembre dernier, il est désormais question pour le Chef de l'Etat, Paul Biya de redistribuer les cartes. La panique a aussitôt gagné les salons lambrissés de la République, les hôtels ne désemplissent plus des marabouts venus qui de l'Inde, qui du Benin. D'ailleurs, il se raconte que, c'est contre un montant de 50 millions de nos francs, qu'un haut cadre du Grand Nord, a pu sauver sa tête quelque part. Suivez notre regard. Dites encore que les diseurs de bonnes aventures ne sont pas «forts». Aussi, les rites pour «attacher» le Président de la République, se déroulent également tant; chez les pygmées qu'en haute mer à Limbe et ce, à l'heure de nicodème, histoire de communiquer avec les esprits de l'eau, question de se ménager un port dans la tempête. Dans cette pratique, les «petites» des ministres sont mises à contribution et en mission avec des sommes faramineuses, parce qu'elles y risquent leurs vies. Certaines usent même du chantage pour se faire davantage du beurre sur les épinards. D'autres consultent des «Ngambi» dans leur domicile avant de faire quoique ce soit. Malgré les défaites cuisantes aux dernières consultations électorales, certains croient dur comme fer qu'ils rebondiront et d'autres pensent ne jamais quitter le giron gouvernemental tant que les réseaux continueront de diriger le Cameroun.
Le plus curieux ici est que, lors de la célébration du 31e anniversaire de l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême, plusieurs absences ont été constatées dans les différents, états-majors du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Ces absents se recrutaient tant du côté des ministres encore en activité, que de celui de ceux qui aspirent à boire le nectar d'un poste ministériel et même ceux qui veulent rebondir. D'une façon générale, l'argument avancé était: Il est allé en Europe pour des raisons de santé. Des sources nous parlent plutôt du contraire. Soutenant mordicus que, toutes ces sorties du territoire sont destinées à actionner les réseaux et secouer la léthargie des parrains, histoire de pas être oublié lors du grand festin national, à savoir: le partage du gâteau républicain, car il est de notoriété que, sous nos latitudes, le strapontin ministériel n'est rien moins que destiné à cela et pas à autre chose. Et ce n'est pas l'artiste de génie Donny Elwood qui nous démentirait. Comment donc être surpris qu'à chaque remaniement ou réaménagement ministériel, c'est selon, on n'assiste juste à un jeu de chaises musicales avec à la clé, rien de nouveaux sous le soleil. Ainsi, la loi de je te tiens, tu me tiens, tient son bonhomme de chemin. Les seuls calculs qui reviennent comme une ritournelle sont, il y'a tel nombre de rosicruciens et tel autre nombre de Francs-maçons qui, à la fin, ne sont qu'au service des fraters et des sorors. Pendant ce temps, le peuple croupit dans une misère indicible et indescriptible. Ceux des ministres et ministrables qui ne prêtent pas le flanc à ces dieux exotiques, font recours aux pratiques de sorcellerie pour figurer dans les papiers de Paul Biya. Les membres de la famille sont liquidés comme des chèvres à défaut de copuler avec es animaux ou encore manger ses selles. Il faut vraiment de tout pour être ministre au Cameroun sauf la compétence. A bon entendeur...
© Sévérin Bouébè | Le Soir
La plupart des ministres, Directeurs Généraux, délégués du gouvernement Rdpc etc..., ont brillé par leur absence aux festivités marquant la célébration des 31 ans de l'avènement de Paul Biya à la magistrature suprême. Hors du pays, ils y étaient officiellement pour des raisons de santé, et officieusement, certaines langues disent qu'ils y sont allés actionner les réseaux et secouer la léthargie des parrains, histoire de ne pas être oublié lors du partage du gâteau républicain.
Après le double scrutin du 30 septembre dernier, il est désormais question pour le Chef de l'Etat, Paul Biya de redistribuer les cartes. La panique a aussitôt gagné les salons lambrissés de la République, les hôtels ne désemplissent plus des marabouts venus qui de l'Inde, qui du Benin. D'ailleurs, il se raconte que, c'est contre un montant de 50 millions de nos francs, qu'un haut cadre du Grand Nord, a pu sauver sa tête quelque part. Suivez notre regard. Dites encore que les diseurs de bonnes aventures ne sont pas «forts». Aussi, les rites pour «attacher» le Président de la République, se déroulent également tant; chez les pygmées qu'en haute mer à Limbe et ce, à l'heure de nicodème, histoire de communiquer avec les esprits de l'eau, question de se ménager un port dans la tempête. Dans cette pratique, les «petites» des ministres sont mises à contribution et en mission avec des sommes faramineuses, parce qu'elles y risquent leurs vies. Certaines usent même du chantage pour se faire davantage du beurre sur les épinards. D'autres consultent des «Ngambi» dans leur domicile avant de faire quoique ce soit. Malgré les défaites cuisantes aux dernières consultations électorales, certains croient dur comme fer qu'ils rebondiront et d'autres pensent ne jamais quitter le giron gouvernemental tant que les réseaux continueront de diriger le Cameroun.
Le plus curieux ici est que, lors de la célébration du 31e anniversaire de l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême, plusieurs absences ont été constatées dans les différents, états-majors du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Ces absents se recrutaient tant du côté des ministres encore en activité, que de celui de ceux qui aspirent à boire le nectar d'un poste ministériel et même ceux qui veulent rebondir. D'une façon générale, l'argument avancé était: Il est allé en Europe pour des raisons de santé. Des sources nous parlent plutôt du contraire. Soutenant mordicus que, toutes ces sorties du territoire sont destinées à actionner les réseaux et secouer la léthargie des parrains, histoire de pas être oublié lors du grand festin national, à savoir: le partage du gâteau républicain, car il est de notoriété que, sous nos latitudes, le strapontin ministériel n'est rien moins que destiné à cela et pas à autre chose. Et ce n'est pas l'artiste de génie Donny Elwood qui nous démentirait. Comment donc être surpris qu'à chaque remaniement ou réaménagement ministériel, c'est selon, on n'assiste juste à un jeu de chaises musicales avec à la clé, rien de nouveaux sous le soleil. Ainsi, la loi de je te tiens, tu me tiens, tient son bonhomme de chemin. Les seuls calculs qui reviennent comme une ritournelle sont, il y'a tel nombre de rosicruciens et tel autre nombre de Francs-maçons qui, à la fin, ne sont qu'au service des fraters et des sorors. Pendant ce temps, le peuple croupit dans une misère indicible et indescriptible. Ceux des ministres et ministrables qui ne prêtent pas le flanc à ces dieux exotiques, font recours aux pratiques de sorcellerie pour figurer dans les papiers de Paul Biya. Les membres de la famille sont liquidés comme des chèvres à défaut de copuler avec es animaux ou encore manger ses selles. Il faut vraiment de tout pour être ministre au Cameroun sauf la compétence. A bon entendeur...