Serail: Emmanuel Edou victime des réseaux
YAOUNDE - 06 SEPT. 2010
© Yves Marc Kamdoum | La Météo
Le Délégué général à la Sureté national (Dgsn) et le directeur général de la Recherche extérieure (Dgre) auraient été virés à cause de leur passiveté dans la gestion du fameux coup d'Etat, qui devait porter Enoh Meyomesse à la tête du pays
Le Délégué général à la Sureté national (Dgsn) et le directeur général de la Recherche extérieure (Dgre) auraient été virés à cause de leur passiveté dans la gestion du fameux coup d'Etat, qui devait porter Enoh Meyomesse à la tête du pays. Des informations qui, à l'analyse, méritent d'être passées au scanner. Regards.
Des sources dignes de foi, le chef de l'Etat serait très remonté contre Emmanuel Edou et Bienvenu Obelabout. Informés par le Bir et le Sémil d'un éventuel coup d'Etat en préparation au Cameroun, les deux infortunés auraient traîné le pas avant de porter l'affaire à la très haute attention du président de la République. Aussi, l'on se demande en haut lieu pourquoi Obelabout et Edou n'ont pas mis Enoh Meyomesse aux arrêts pour exploitation, se limitant tout simplement à une surveillance étroite de l'homme ? Toutes choses qui auraient provoqué l'ire de Paul Biya. D'où leur limogeage.
Pourtant, plusieurs rumeurs de coup d'Etat ont déjà circulé au Cameroun sans que les patrons de la sécurité ne soient inquiétés. L'on se souvient qu'en 2007, trois expatriés en possession des plans du Palais de l'unité et d'une importante somme d'argent avaient été arrêtés dans un hôtel huppé de la capitale par les éléments de la Sémil, des hauts gradés de l'armée nationale entendus, pendant que le Dgsn de l'époque, Edgar Alain Mebe Ngo'o clamait haut et fort qu'il n'était au courant de rien. La suite, on la connaît. Ce qui laisse penser que les vraies raisons du départ d'Emmanuel Edou de la Dgsn sont ailleurs.
Secrétaire d'Etat à la Défense du 07 décembre 1997 au 18 mars 2000, ministre délégué à l'Administration territoriale du 08 décembre 2004 au 20 juillet 2009, délégué général à la Sureté nationale du 20 juillet 2009 au 31 août 2010, Emmanuel Edou ne conserve jamais un poste pendant longtemps. Il fait plutôt des apparitions sporadiques dans la haute administration. Au sein du sérail, on ne lui connaît aucune amitié avec qui que ce soit. Son nom n'a jamais été mêlé à quelque scandale politico-financier. Personne ne lui connaît non plus une accointance avec les histoires de mœurs douteuses ou des cercles magico-mystiques. Une virginité qui fait de lui un homme redouté et craint de tous les apparatchiks du régime Biya. D'ailleurs, on se souvient que secrétaire d'Etat à la Défense, il s'était illustré par des bulletins de renseignements adressés au chef de l'Etat et qualifiés de pointus sur certaines hautes personnalités.
Ancien d'Eglise, il se murmure dans les cercles proches du pouvoir que plusieurs des réseaux qui hantent les hautes sphères de l'Etat ont essayé de l'adouber maintes fois. Sans succès. Ce qui a fait de lui un personnage haï et sans alliés. Et, les différents clans se seraient donnés la main pour le démolir à la moindre occasion. Démonstration vient d'être faite. Aussi éphémère que dans tous ses précédents postes de responsabilité, victime des intrigues et calomnies, l'ancien délégué général à la Sureté nationale (Dgsn) paierait au prix fort, son refus de se salir les mains en s'alliant à une quelconque caste.
Seulement, dans les couloirs du Palais de l'unité, on soutient mordicus qu'il reste un des hommes de confiance de Paul Biya et peut rebondir à tout moment.
© Yves Marc Kamdoum | La Météo
Le Délégué général à la Sureté national (Dgsn) et le directeur général de la Recherche extérieure (Dgre) auraient été virés à cause de leur passiveté dans la gestion du fameux coup d'Etat, qui devait porter Enoh Meyomesse à la tête du pays
Le Délégué général à la Sureté national (Dgsn) et le directeur général de la Recherche extérieure (Dgre) auraient été virés à cause de leur passiveté dans la gestion du fameux coup d'Etat, qui devait porter Enoh Meyomesse à la tête du pays. Des informations qui, à l'analyse, méritent d'être passées au scanner. Regards.
Des sources dignes de foi, le chef de l'Etat serait très remonté contre Emmanuel Edou et Bienvenu Obelabout. Informés par le Bir et le Sémil d'un éventuel coup d'Etat en préparation au Cameroun, les deux infortunés auraient traîné le pas avant de porter l'affaire à la très haute attention du président de la République. Aussi, l'on se demande en haut lieu pourquoi Obelabout et Edou n'ont pas mis Enoh Meyomesse aux arrêts pour exploitation, se limitant tout simplement à une surveillance étroite de l'homme ? Toutes choses qui auraient provoqué l'ire de Paul Biya. D'où leur limogeage.
Pourtant, plusieurs rumeurs de coup d'Etat ont déjà circulé au Cameroun sans que les patrons de la sécurité ne soient inquiétés. L'on se souvient qu'en 2007, trois expatriés en possession des plans du Palais de l'unité et d'une importante somme d'argent avaient été arrêtés dans un hôtel huppé de la capitale par les éléments de la Sémil, des hauts gradés de l'armée nationale entendus, pendant que le Dgsn de l'époque, Edgar Alain Mebe Ngo'o clamait haut et fort qu'il n'était au courant de rien. La suite, on la connaît. Ce qui laisse penser que les vraies raisons du départ d'Emmanuel Edou de la Dgsn sont ailleurs.
Secrétaire d'Etat à la Défense du 07 décembre 1997 au 18 mars 2000, ministre délégué à l'Administration territoriale du 08 décembre 2004 au 20 juillet 2009, délégué général à la Sureté nationale du 20 juillet 2009 au 31 août 2010, Emmanuel Edou ne conserve jamais un poste pendant longtemps. Il fait plutôt des apparitions sporadiques dans la haute administration. Au sein du sérail, on ne lui connaît aucune amitié avec qui que ce soit. Son nom n'a jamais été mêlé à quelque scandale politico-financier. Personne ne lui connaît non plus une accointance avec les histoires de mœurs douteuses ou des cercles magico-mystiques. Une virginité qui fait de lui un homme redouté et craint de tous les apparatchiks du régime Biya. D'ailleurs, on se souvient que secrétaire d'Etat à la Défense, il s'était illustré par des bulletins de renseignements adressés au chef de l'Etat et qualifiés de pointus sur certaines hautes personnalités.
Ancien d'Eglise, il se murmure dans les cercles proches du pouvoir que plusieurs des réseaux qui hantent les hautes sphères de l'Etat ont essayé de l'adouber maintes fois. Sans succès. Ce qui a fait de lui un personnage haï et sans alliés. Et, les différents clans se seraient donnés la main pour le démolir à la moindre occasion. Démonstration vient d'être faite. Aussi éphémère que dans tous ses précédents postes de responsabilité, victime des intrigues et calomnies, l'ancien délégué général à la Sureté nationale (Dgsn) paierait au prix fort, son refus de se salir les mains en s'alliant à une quelconque caste.
Seulement, dans les couloirs du Palais de l'unité, on soutient mordicus qu'il reste un des hommes de confiance de Paul Biya et peut rebondir à tout moment.