Senatoriales - Sud: L'égoïsme des candidats RDPC
Yaoundé, 05 avril 2013
© Albert Nna | L'Actu
Au moment où la campagne électorale des sénatoriales du 14 avril 2013 connaît une certaine effervescence dans les autres coins du pays, le Sud natal de Paul Biya, l'un des grands bastions du RDPC, ne donne véritablement pas la mesure. «Les cadres du parti ont limité leur campagne à l'appel des inscriptions sur les listes électorales. Nous pensions, après la célébration des 28 ans du parti, que les candidats aux sénatoriales allaient organiser une tournée collective pour se présenter et communier avec la base. C'est le silence total sur le terrain», observe avec amertume un militant RDPC de la sous section de Ngolbang par Zoétélé.
Ici, l'un des fils de la localité, Calvin Zang Oyono, candidat aux sénatoriales 2013 et non moins DG de COTCO Cameroun n'a pas toujours réussi à s'inscrire dans la conscience collective des militants. «Nous le voyons ici très difficilement, combien de fois lorsqu'il sera élu sénateur», lance un autre villageois, non loin de Nkolfong, Le problème déploré par de nombreux militants et les populations rurales en général, c'est que l'élite ne fait pas toujours le bon geste. «Nous n'avons pas encore bu et mangé. Nous demandons à notre élite de se rapprocher des populations dans ce sens», ajoute sa Majesté Ako'o.
Visiblement, les candidats investis pour le compte du RDPC aux sénatoriales semblent tous avoir écarté l'option du porte-monnaie et l'argument gastronomique pour motiver les troupes. «Parce qu'ils savent qu'ils seront votés à cent pour cent. Nous déplorons un tel degré d'égocentrisme pour des candidats qui ont reçu des fonds publics pour battre campagne», fulmine un président de sous-section dans la Mvila-centre. Ici également, le principal reproche fait aux candidats RDPC, Delphine Medjo et Raymond Mbita, c'est que ces deux poids lourds du parti dans la Mvila «ne supportent pas que la base leur pose des problèmes d'argent», décrie un militant.
Dans le passé, le président de la section Mvila-centre a souvent été très actif aux côtés du monde paysan. Mais, Delphine Medjo, membre du bureau politique, et Raymond Mbita sont restés très peu ouverts aux médias publics et privés depuis le lancement de la campagne pour le scrutin du 14 avril prochain. Tout le contraire de Samuel Obam Assam, candidat RDPC de la Vallée du Ntem, et Grégoire Mba Mba dans l'Océan.
© Albert Nna | L'Actu
La campagne pour les sénatoriales 2013 est au point mort dans ce bastion du parti des flammes.
Au moment où la campagne électorale des sénatoriales du 14 avril 2013 connaît une certaine effervescence dans les autres coins du pays, le Sud natal de Paul Biya, l'un des grands bastions du RDPC, ne donne véritablement pas la mesure. «Les cadres du parti ont limité leur campagne à l'appel des inscriptions sur les listes électorales. Nous pensions, après la célébration des 28 ans du parti, que les candidats aux sénatoriales allaient organiser une tournée collective pour se présenter et communier avec la base. C'est le silence total sur le terrain», observe avec amertume un militant RDPC de la sous section de Ngolbang par Zoétélé.
Ici, l'un des fils de la localité, Calvin Zang Oyono, candidat aux sénatoriales 2013 et non moins DG de COTCO Cameroun n'a pas toujours réussi à s'inscrire dans la conscience collective des militants. «Nous le voyons ici très difficilement, combien de fois lorsqu'il sera élu sénateur», lance un autre villageois, non loin de Nkolfong, Le problème déploré par de nombreux militants et les populations rurales en général, c'est que l'élite ne fait pas toujours le bon geste. «Nous n'avons pas encore bu et mangé. Nous demandons à notre élite de se rapprocher des populations dans ce sens», ajoute sa Majesté Ako'o.
Visiblement, les candidats investis pour le compte du RDPC aux sénatoriales semblent tous avoir écarté l'option du porte-monnaie et l'argument gastronomique pour motiver les troupes. «Parce qu'ils savent qu'ils seront votés à cent pour cent. Nous déplorons un tel degré d'égocentrisme pour des candidats qui ont reçu des fonds publics pour battre campagne», fulmine un président de sous-section dans la Mvila-centre. Ici également, le principal reproche fait aux candidats RDPC, Delphine Medjo et Raymond Mbita, c'est que ces deux poids lourds du parti dans la Mvila «ne supportent pas que la base leur pose des problèmes d'argent», décrie un militant.
Dans le passé, le président de la section Mvila-centre a souvent été très actif aux côtés du monde paysan. Mais, Delphine Medjo, membre du bureau politique, et Raymond Mbita sont restés très peu ouverts aux médias publics et privés depuis le lancement de la campagne pour le scrutin du 14 avril prochain. Tout le contraire de Samuel Obam Assam, candidat RDPC de la Vallée du Ntem, et Grégoire Mba Mba dans l'Océan.