Sénatoriales - Ouest: Paul Biya lèse la Mifi
YAOUNDE, 18 mars 2013
© Michel Ferdinand | Correspondance
Aucun natif de ce département n'a été investi par le parti au pouvoir.
© Michel Ferdinand | Correspondance
Aucun natif de ce département n'a été investi par le parti au pouvoir.
Le Département de la Mifi pouvait-il
récolter là où il n'a pas semé? Pas du tout, lorsqu'on s'en tient à la
liste des candidats du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais
(RDPC), investis dans la Région de l'Ouest par le Président national du
parti au pouvoir et par ailleurs Président de la Commission nationale
d'investiture, Paul Biya.
Une liste dans laquelle sept des huit départements ont été intéressés, en dehors de la Mifi, sans doute jugée acquise à l'opposition. Les trois communes que compte la Mifi sont d'ailleurs gérées par des Maires issus du Social Democratic Front (SDF): Bafoussam 1er à Bafoussam, Bafoussam 2ème à Baleng et Bafoussam 3ème à Bamougoum. La Mifi a donc été sacrifiée pour ses choix politiques, même si certaines sources laissent croire qu'elle pourrait avoir une place parmi les sénateurs désignés par le Président de la République.
Les fils de la Mifi ont pourtant fait acte de candidature : S.M Joseph Fotso Kankeu (chef supérieur Bamougoum et membre titulaire du Comité central du RDPC), Sylvestre Ngouchinghe (promoteur de l'entreprise CONGELCAM et membre du CC du RDPC), Samuel Wembé (ancien député), Béatrice Nkenfack (présidente de la section OfRDPC Mifi-Centre) etc.
source: mutations
Quant aux candidats investis par le RDPC, il s'agit des hommes et des femmes plus ou moins connus de l'opinion. Le Haut-Nkam est représenté par François-Xavier Ngoubeyou, 76 ans. Ce dernier a été Ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire du Cameroun auprès de la Confédération Helvétique en Suisse, représentant permanent du Cameroun auprès de l'ONU à Genève et ex-Ministre d'Etat chargé des Relations Extérieures. Il y a également le chef supérieur Bandjoun, S.M Honoré Djomo Kamga, titulaire d'un doctorat en chimie macromoléculaire. Il porte la voix du Koung-Khi, et vient de reprendre la place de son prédécesseur, S.M Joseph Ngnié Kamga, qui était 3ème vice-Président du RDPC, avant son décès en décembre 2003. Le chef supérieur Baham, Max Pokam, il figure parmi les titulaires. Tout indique que sa candidature vise à mettre à mal la popularité déjà engrangée par Maurice Kamto dans les Hauts-Plateaux. Les Bamboutos sont de la partie, avec M. Nzognou dit Fotsangon, ancien Proviseur de Lycée d'Enseignement Général et Président de la section RDPC des Bamboutos-Centre I.
Sans oublier les trois femmes en lice : Christine Nkouya (Infirmière à la retraite et Conseillère municipale à Magba, seule commune sur neuf où trône le RDPC dans le Noun), Micheline Dsamou (promotrice de la Pharmacie du Soleil à Yaoundé et originaire du Ndé) et Bernadette Djeudo Akwalefa (Altesse royale régente à la Chefferie de 2ème degré à Fondonera dans la Menoua).
Une liste dans laquelle sept des huit départements ont été intéressés, en dehors de la Mifi, sans doute jugée acquise à l'opposition. Les trois communes que compte la Mifi sont d'ailleurs gérées par des Maires issus du Social Democratic Front (SDF): Bafoussam 1er à Bafoussam, Bafoussam 2ème à Baleng et Bafoussam 3ème à Bamougoum. La Mifi a donc été sacrifiée pour ses choix politiques, même si certaines sources laissent croire qu'elle pourrait avoir une place parmi les sénateurs désignés par le Président de la République.
Les fils de la Mifi ont pourtant fait acte de candidature : S.M Joseph Fotso Kankeu (chef supérieur Bamougoum et membre titulaire du Comité central du RDPC), Sylvestre Ngouchinghe (promoteur de l'entreprise CONGELCAM et membre du CC du RDPC), Samuel Wembé (ancien député), Béatrice Nkenfack (présidente de la section OfRDPC Mifi-Centre) etc.
source: mutations
Quant aux candidats investis par le RDPC, il s'agit des hommes et des femmes plus ou moins connus de l'opinion. Le Haut-Nkam est représenté par François-Xavier Ngoubeyou, 76 ans. Ce dernier a été Ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire du Cameroun auprès de la Confédération Helvétique en Suisse, représentant permanent du Cameroun auprès de l'ONU à Genève et ex-Ministre d'Etat chargé des Relations Extérieures. Il y a également le chef supérieur Bandjoun, S.M Honoré Djomo Kamga, titulaire d'un doctorat en chimie macromoléculaire. Il porte la voix du Koung-Khi, et vient de reprendre la place de son prédécesseur, S.M Joseph Ngnié Kamga, qui était 3ème vice-Président du RDPC, avant son décès en décembre 2003. Le chef supérieur Baham, Max Pokam, il figure parmi les titulaires. Tout indique que sa candidature vise à mettre à mal la popularité déjà engrangée par Maurice Kamto dans les Hauts-Plateaux. Les Bamboutos sont de la partie, avec M. Nzognou dit Fotsangon, ancien Proviseur de Lycée d'Enseignement Général et Président de la section RDPC des Bamboutos-Centre I.
Sans oublier les trois femmes en lice : Christine Nkouya (Infirmière à la retraite et Conseillère municipale à Magba, seule commune sur neuf où trône le RDPC dans le Noun), Micheline Dsamou (promotrice de la Pharmacie du Soleil à Yaoundé et originaire du Ndé) et Bernadette Djeudo Akwalefa (Altesse royale régente à la Chefferie de 2ème degré à Fondonera dans la Menoua).