Sénatoriales: La vengeance des recalés au RDPC
Yaoundé, 19 mars 2013
© Igor Bilep | L'Indépendant
La validation des candidatures pour les prochaines sénatoriales alimente des remous.
© Igor Bilep | L'Indépendant
La validation des candidatures pour les prochaines sénatoriales alimente des remous.
La version selon laquelle le RDPC n'a
pour pire ennemi que lui-même, pourrait encore se confirmer au cours des
prochaines sénatoriales, à en croire l'entourage de quelques recalés
emblématiques qui, ruminant leurs frustrations, pourraient de sources
concordantes, utiliser tous les moyens à leur disposition pour mettre
les bâtons dans les roues de leurs rivaux mis en scelle par le Président
national du parti. Un scénario pareil s'est produit en 2002 dans le
Nyong et Kellé plus précisément dans l'Arrondissement de Messondo où
certains anciens ministres qui avaient été battus aux primaires, avaient
soutenu le candidat Pierre Sende de l'UPC aux législatives en faisant
perdre un siège à l'Assemblée Nationale au RDPC, pour la simple et
troublante raison qu'ils voulaient se venger.
Dans le parti au pouvoir qui a habitué ses grands et petits militants aux banquets et passe-droits, les intérêts .personnels priment avant tout. Les cas de trahison sont récurrents quand certains ambitieux voient leurs rêves s'évanouir dans les réalités politiques cruelles.
Les listes de la discorde
Le climat est délétère dans toutes les Régions depuis la publication des listes du RDPC qui prendront part au scrutin sénatorial du 14 avril prochain. L'heure n'est plus à la retenue ou à l'hypocrisie, car pour certains cadres du parti qui jouent le rôle des fesses quand il faut s'asseoir, le repositionnement des anciens ministres et députés est une pilule amère de trop à avaler. L'autre récrimination vise aussi la présence dans les listes de certaines Régions, à l'instar du Littoral, des originaires d'autres Régions alors que le verrou contre l'intégration a bien fonctionné ailleurs... Les 07 places par Région en attendant les heureux élus (03 par Région) du Chef de l'Etat, étaient insuffisants pour permettre à ceux qui s'étaient autoproclamés sénateurs avant l'annonce même de la date de l'élection, de réaliser leurs rêves. Ne dit-on pas dans les coulisses qu'il y a certains qui applaudissent et d'autres qui mangent?
Pourtant, tous les espoirs étaient permis lorsque certaines mesures qui donnaient l'impression de la mise hors course de ces insatiables dinosaures avaient été prises. C'était sans connaître la roublardise politique et les feintes de corps de Paul Biya qui est plus fort qu'un Maradona dans ses beaux jours dans ce domaine...
Les sénatoriales vont, quoi qu'on dise, laisser les traces au sein du parti au pouvoir si les législatives et les municipales ou éventuellement un remaniement ministériel ne viennent pas panser les plaies.
"Politique na njangui". Disait un homme qui est en pôle position pour entrer au Sénat. Mais faut-il que certains qui cotisent depuis 1982 soient toujours ceux qui attendent en vain leur tour à la caisse?
Dans le parti au pouvoir qui a habitué ses grands et petits militants aux banquets et passe-droits, les intérêts .personnels priment avant tout. Les cas de trahison sont récurrents quand certains ambitieux voient leurs rêves s'évanouir dans les réalités politiques cruelles.
Les listes de la discorde
Le climat est délétère dans toutes les Régions depuis la publication des listes du RDPC qui prendront part au scrutin sénatorial du 14 avril prochain. L'heure n'est plus à la retenue ou à l'hypocrisie, car pour certains cadres du parti qui jouent le rôle des fesses quand il faut s'asseoir, le repositionnement des anciens ministres et députés est une pilule amère de trop à avaler. L'autre récrimination vise aussi la présence dans les listes de certaines Régions, à l'instar du Littoral, des originaires d'autres Régions alors que le verrou contre l'intégration a bien fonctionné ailleurs... Les 07 places par Région en attendant les heureux élus (03 par Région) du Chef de l'Etat, étaient insuffisants pour permettre à ceux qui s'étaient autoproclamés sénateurs avant l'annonce même de la date de l'élection, de réaliser leurs rêves. Ne dit-on pas dans les coulisses qu'il y a certains qui applaudissent et d'autres qui mangent?
Pourtant, tous les espoirs étaient permis lorsque certaines mesures qui donnaient l'impression de la mise hors course de ces insatiables dinosaures avaient été prises. C'était sans connaître la roublardise politique et les feintes de corps de Paul Biya qui est plus fort qu'un Maradona dans ses beaux jours dans ce domaine...
Les sénatoriales vont, quoi qu'on dise, laisser les traces au sein du parti au pouvoir si les législatives et les municipales ou éventuellement un remaniement ministériel ne viennent pas panser les plaies.
"Politique na njangui". Disait un homme qui est en pôle position pour entrer au Sénat. Mais faut-il que certains qui cotisent depuis 1982 soient toujours ceux qui attendent en vain leur tour à la caisse?