Sénatoriales: La grogne des conseillers municipaux Rdpc du Littoral
DOUALA - 19 MARS 2013
© Edking | Le Messager
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Pour sa participation aux premières
sénatoriales organisées au Cameroun, le Rdpc a misé ailleurs dans
d’autres régions, sur un ancien Premier ministre, d’anciens ministres
et d’anciens hauts cadres de l’administration tels que: Achidi Achu
Simon, François Xavier Ngoubeyou, Luc René Bell, Anong Adibime, Benjamin
Amama, Charles Sale, Isabelle Tokpanou, Jean Badel Ndanga Ndinga, Mme
Mompea Marie Claire épouse Edmond Moampéa Mbio, Delphine Medjo,
Sylvestre Nna Ondoua, Ngole Ebom John. Pour mieux conquérir la région de
l’Ouest considérée comme une région des opposants, Paul Biya a envoyé
au casse-pipe les chefs traditionnels comme les Fo de Bandjoun, Honoré
Djomo et de Baham, Max Pouokam. Qu’en est-il du Littoral ?
La lecture de la liste des candidats titulaires envoyés par le président national n’a pas été du goût des conseillers municipaux déjà frustrés par l’absence de primaires à la base pour la désignation des candidats à la candidature : « pour une fois qu’on attendait que les camarades candidats viennent mouiller le maillot sur le terrain, ils ont été au contraire parachutés par le haut ». Ce qui explique les grincements de dents des grands électeurs qui ont l’impression qu’on leur demande d’entériner le 14 avril prochain, des choix qui ne les motivent pas.
« D’illustres inconnus ont été glissés dans la liste Rdpc du Littoral », s’indigne un conseiller municipal qui ne décolère pas. Ces «parachutés» ont été préférés aux militants actifs selon certains votants qui sont, ne l’oublions pas, des conseillers municipaux. L’assentiment général va vers Madame Tjoues, aujourd’hui membre du bureau politique dont le militantisme ne peut-être remis en cause, Tobbo Eyoum, ancien député, coordonateur du Wouri. Armande Din Bell et Claude Kemayou ne sont pas spécialement rejetés par le collège électoral du Littoral, qui se recrute en majorité à Douala.
Par contre, des points d’interrogations subsistent à la lecture des noms comme Mbassa Ndine, ou encore Kingue Simon et même Ebongue Ngoh Jean Jules, non seulement d’illustres «inconnus au front du militantisme», mais des candidats qui doivent leur promotion politique dit-on, à leur carrière administrative pour les uns, ou à « leur hibernation politique» pour les autres. Est- ce par souci de la hiérarchie de compter parmi ses sénateurs, des personnalités créditées d’une certaine expertise ? «C’est faux, rétorque un conseiller municipal. Même parmi nous, il y a des experts en tous genres.» Pour les électeurs spéciaux de ces sénatoriales, les candidats dits parachutés sont attendus durant la campagne électorale qui commence fin mars. Ils devront mouiller leur maillot pour convaincre les électeurs de leur bord. C’est ici le lieu de se souvenir qu’un des leaders du Sdf à Douala, en l’occurrence Lottin Same déclarait compter sur le vote-sanction des conseillers Rdpc, pour conduire le Sdf sur le terrain de la proportionnelle. Mais la discipline du parti peut jouer à tout moment, pour ramener certains sur terre, sur le terrain ou malgré tout, le Rdpc est donné favori…à 100 contre 1.
La lecture de la liste des candidats titulaires envoyés par le président national n’a pas été du goût des conseillers municipaux déjà frustrés par l’absence de primaires à la base pour la désignation des candidats à la candidature : « pour une fois qu’on attendait que les camarades candidats viennent mouiller le maillot sur le terrain, ils ont été au contraire parachutés par le haut ». Ce qui explique les grincements de dents des grands électeurs qui ont l’impression qu’on leur demande d’entériner le 14 avril prochain, des choix qui ne les motivent pas.
« D’illustres inconnus ont été glissés dans la liste Rdpc du Littoral », s’indigne un conseiller municipal qui ne décolère pas. Ces «parachutés» ont été préférés aux militants actifs selon certains votants qui sont, ne l’oublions pas, des conseillers municipaux. L’assentiment général va vers Madame Tjoues, aujourd’hui membre du bureau politique dont le militantisme ne peut-être remis en cause, Tobbo Eyoum, ancien député, coordonateur du Wouri. Armande Din Bell et Claude Kemayou ne sont pas spécialement rejetés par le collège électoral du Littoral, qui se recrute en majorité à Douala.
Par contre, des points d’interrogations subsistent à la lecture des noms comme Mbassa Ndine, ou encore Kingue Simon et même Ebongue Ngoh Jean Jules, non seulement d’illustres «inconnus au front du militantisme», mais des candidats qui doivent leur promotion politique dit-on, à leur carrière administrative pour les uns, ou à « leur hibernation politique» pour les autres. Est- ce par souci de la hiérarchie de compter parmi ses sénateurs, des personnalités créditées d’une certaine expertise ? «C’est faux, rétorque un conseiller municipal. Même parmi nous, il y a des experts en tous genres.» Pour les électeurs spéciaux de ces sénatoriales, les candidats dits parachutés sont attendus durant la campagne électorale qui commence fin mars. Ils devront mouiller leur maillot pour convaincre les électeurs de leur bord. C’est ici le lieu de se souvenir qu’un des leaders du Sdf à Douala, en l’occurrence Lottin Same déclarait compter sur le vote-sanction des conseillers Rdpc, pour conduire le Sdf sur le terrain de la proportionnelle. Mais la discipline du parti peut jouer à tout moment, pour ramener certains sur terre, sur le terrain ou malgré tout, le Rdpc est donné favori…à 100 contre 1.