Sénatoriales: Equation à 6 inconnues pour le RDPC - Anciens ministres, préfets et maires dans les rangs - Le PURS dénonce la tricherie du SDF
DOUALA - 12 MARS 2013
© Le Messager
«Duels fratricides !» C’est l’expression utilisée par les proches des candidats en lice aux élections sénatoriales annoncées pour le 14 avril prochain au Cameroun.
© Le Messager
«Duels fratricides !» C’est l’expression utilisée par les proches des candidats en lice aux élections sénatoriales annoncées pour le 14 avril prochain au Cameroun.
Sénatoriales: Equation à 6 inconnues pour le Rdpc
Anciens ministres, préfets et maires dans les rangs.
«Duels fratricides !» C’est l’expression utilisée par les proches des candidats en lice aux élections sénatoriales annoncées pour le 14 avril prochain au Cameroun. Même si les candidats du Rdpc n’ont eu que la journée du 7 mars dernier pour rassembler toutes les pièces exigées par la commission régionale conduite par madame Youssouf Adjidja Alim, ça se bousculait déjà la veille dans les états major des candidats. Au quartier général de la commission établi au Manssa Hôtel, c’était un véritable ballet d’apparatchiks. Anciens ministres, gouverneurs et hommes d’affaires formaient presqu’une même famille. Des apartés et tractations de coulisses de part et d’autre à travers les allées et couloirs de l’imposant immeuble. De temps à autre, les anciens ministres de l’Industrie, des mines et du développement technologique, Charles Salé et Badel Ndanga Ndinga, originaires du département du Lom-et-Djerem, présentés comme «favoris», font des apparitions-éclairs.
Le premier, en costume noir et le second en ensemble blue-jean. Des supputations indiquent qu’il ya des mésententes sur les listes. « La bataille est interne ». Il est 18 heures moins 25 minutes, moment fatidique fixé pour le dépôt des listes. La première liste reçue par la commission, est celle conduite par Charles Salé, actuel président du Conseil d’administration de l’hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso à Yaoundé. Son entourage chuchote qu’il y a 4 femmes parmi les colistiers. D’autres listes concurrentes sont conduites en toute discrétion par Badel Ndanga Ndinga, ancien ministre de l’Industrie des mines et du développement technologique ; Frédéric Fouda Fouda, ancien député du Haut-Nyong de 2002 à 2007.
Rapidement, une fuite d’informations fait état de ce que sur cette liste figure le nom du patriarche Réné Zé Nguélé, chef traditionnel des Ovang à Nguelmendouka, ancien ministre et challenger de Paul Biya au congrès du Rdpc de septembre 2011, malgré son absence à Bertoua. Benjamin Amama, ancien ministre de la Fonction publique très réservé qui conduit personnellement sa liste, demande aux cameramen des médias publics et privés de ne pas le filmer. Mais des indiscrétions de son entourage révèlent que sa liste présente quelques grosses légumes; tout comme celle de Brigitte Mebande, député à l’Assemblée nationale. Dans la liste conduite par Bend Bernard-Claude, l’ex-gouverneur de l’Adamaoua, l’on retrouve selon nos sources, des figures tels qu’Adamou Abdon, actuel sous-préfet de l’arrondissement de Gari-Gombo dans le département de la Boumba et Ngoko, Dieudonné Mpito, ancien maire de la commune de Yokadouma pendant 27 ans (prédécesseur de Paulin Abono Moampamb en 2002, Ndlr), Félix Doko, ancien maire de Doumé et bien d’autres.
Soit six listes au total pour la région de l’Est. Ce qui pour les observateurs de la scène politique est « signe de clivages. Car il y a des listes claniques qui compromettront les chances des uns et des autres ». Heureusement que la commission centrale devra elle aussi faire sa short-list qui sera transmise à la commission nationale d’investiture des candidats du Rdpc pour un autre tamis. Pour le moment, les conseillers attendent la fumée blanche avant de relancer les tractations.
Ange-Gabriel OLINGA B. (cp)
Sénatoriales: Le Purs dénonce la tricherie du SDF
Le parti du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) a commenté l’actualité politique samedi 9 mars 2013 à Douala en présence des journalistes.
«Le Social démocratique front (Sdf) joue un mauvais jeu par rapport aux élections sénatoriales». Cette déclaration du secrétaire général du Purs, François Kelle King a été faite samedi 9 mars 2013 au cours d’un échange avec les médias à Douala. A l’écouter, le président du Sdf, Ni John Fru Ndi essaye en complicité avec le parti au pouvoir de tuer toutes les velléités de l’opposition camerounaise. Pour cela, « nous invitons toutes les parties en présence sur la scène politique, notamment les partis politiques à s’unir contre ce nouveau coup de force que le régime en place et le Sdf essaient de mettre en place », propose-t-il. Toutefois, le Purs, affirme-t-il reste sceptique par rapport à cette échéance élective qui baigne dans une totale illégitimité. « Le Purs ne participera jamais à une élection sénatoriale pour deux raisons. D’abord parce que les élections sont illégitimes et en plus pour des raisons pratiques parce que nous n’avons pas de conseillers municipaux sur le plan national», confie François Kelle King. Crée en 2010, le Purs annonce par ailleurs sa rentrée politique 2013 avec pour point focal les préparatifs des élections municipales et législatives. «Nous tenons à préciser que nous ne sommes pas absents de la scène politique. Nous continuons à travailler, mais nous avons pris du recul par rapport aux médias. Nous préparons d’arrache-pied les prochaines échéances politiques», rassure Georges Djemtcha, secrétaire national au développement du parti.
Marie Louise Mamgué (Stagiaire)
Anciens ministres, préfets et maires dans les rangs.
«Duels fratricides !» C’est l’expression utilisée par les proches des candidats en lice aux élections sénatoriales annoncées pour le 14 avril prochain au Cameroun. Même si les candidats du Rdpc n’ont eu que la journée du 7 mars dernier pour rassembler toutes les pièces exigées par la commission régionale conduite par madame Youssouf Adjidja Alim, ça se bousculait déjà la veille dans les états major des candidats. Au quartier général de la commission établi au Manssa Hôtel, c’était un véritable ballet d’apparatchiks. Anciens ministres, gouverneurs et hommes d’affaires formaient presqu’une même famille. Des apartés et tractations de coulisses de part et d’autre à travers les allées et couloirs de l’imposant immeuble. De temps à autre, les anciens ministres de l’Industrie, des mines et du développement technologique, Charles Salé et Badel Ndanga Ndinga, originaires du département du Lom-et-Djerem, présentés comme «favoris», font des apparitions-éclairs.
Le premier, en costume noir et le second en ensemble blue-jean. Des supputations indiquent qu’il ya des mésententes sur les listes. « La bataille est interne ». Il est 18 heures moins 25 minutes, moment fatidique fixé pour le dépôt des listes. La première liste reçue par la commission, est celle conduite par Charles Salé, actuel président du Conseil d’administration de l’hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso à Yaoundé. Son entourage chuchote qu’il y a 4 femmes parmi les colistiers. D’autres listes concurrentes sont conduites en toute discrétion par Badel Ndanga Ndinga, ancien ministre de l’Industrie des mines et du développement technologique ; Frédéric Fouda Fouda, ancien député du Haut-Nyong de 2002 à 2007.
Rapidement, une fuite d’informations fait état de ce que sur cette liste figure le nom du patriarche Réné Zé Nguélé, chef traditionnel des Ovang à Nguelmendouka, ancien ministre et challenger de Paul Biya au congrès du Rdpc de septembre 2011, malgré son absence à Bertoua. Benjamin Amama, ancien ministre de la Fonction publique très réservé qui conduit personnellement sa liste, demande aux cameramen des médias publics et privés de ne pas le filmer. Mais des indiscrétions de son entourage révèlent que sa liste présente quelques grosses légumes; tout comme celle de Brigitte Mebande, député à l’Assemblée nationale. Dans la liste conduite par Bend Bernard-Claude, l’ex-gouverneur de l’Adamaoua, l’on retrouve selon nos sources, des figures tels qu’Adamou Abdon, actuel sous-préfet de l’arrondissement de Gari-Gombo dans le département de la Boumba et Ngoko, Dieudonné Mpito, ancien maire de la commune de Yokadouma pendant 27 ans (prédécesseur de Paulin Abono Moampamb en 2002, Ndlr), Félix Doko, ancien maire de Doumé et bien d’autres.
Soit six listes au total pour la région de l’Est. Ce qui pour les observateurs de la scène politique est « signe de clivages. Car il y a des listes claniques qui compromettront les chances des uns et des autres ». Heureusement que la commission centrale devra elle aussi faire sa short-list qui sera transmise à la commission nationale d’investiture des candidats du Rdpc pour un autre tamis. Pour le moment, les conseillers attendent la fumée blanche avant de relancer les tractations.
Ange-Gabriel OLINGA B. (cp)
Sénatoriales: Le Purs dénonce la tricherie du SDF
Le parti du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) a commenté l’actualité politique samedi 9 mars 2013 à Douala en présence des journalistes.
«Le Social démocratique front (Sdf) joue un mauvais jeu par rapport aux élections sénatoriales». Cette déclaration du secrétaire général du Purs, François Kelle King a été faite samedi 9 mars 2013 au cours d’un échange avec les médias à Douala. A l’écouter, le président du Sdf, Ni John Fru Ndi essaye en complicité avec le parti au pouvoir de tuer toutes les velléités de l’opposition camerounaise. Pour cela, « nous invitons toutes les parties en présence sur la scène politique, notamment les partis politiques à s’unir contre ce nouveau coup de force que le régime en place et le Sdf essaient de mettre en place », propose-t-il. Toutefois, le Purs, affirme-t-il reste sceptique par rapport à cette échéance élective qui baigne dans une totale illégitimité. « Le Purs ne participera jamais à une élection sénatoriale pour deux raisons. D’abord parce que les élections sont illégitimes et en plus pour des raisons pratiques parce que nous n’avons pas de conseillers municipaux sur le plan national», confie François Kelle King. Crée en 2010, le Purs annonce par ailleurs sa rentrée politique 2013 avec pour point focal les préparatifs des élections municipales et législatives. «Nous tenons à préciser que nous ne sommes pas absents de la scène politique. Nous continuons à travailler, mais nous avons pris du recul par rapport aux médias. Nous préparons d’arrache-pied les prochaines échéances politiques», rassure Georges Djemtcha, secrétaire national au développement du parti.
Marie Louise Mamgué (Stagiaire)