Sénatoriales 2013: Le SDF annonce le chaos au Cameroun - Vers un tête-à-tête Biya-Fru Ndi cette semaine
DOUALA - 04 MARS 2013
© Donat SUFFO | Le Messager
Une session du Nec ce week-end, suggère une rencontre entre Ni John Fru Ndi et Paul Biya pour désamorcer la bombe. Le chef de l’Etat sera-t-il disposé à recevoir le leader du Sdf?
© Donat SUFFO | Le Messager
Une session du Nec ce week-end, suggère une rencontre entre Ni John Fru Ndi et Paul Biya pour désamorcer la bombe. Le chef de l’Etat sera-t-il disposé à recevoir le leader du Sdf?
Sénatoriales: Vers un tête-à-tête Biya-Fru Ndi cette semaine
Une réunion extraordinaire du comité exécutif national du Social Democratic Front s’est tenue le week-end à Bamenda et envisage une rencontre entre les deux hommes. Le chef de l’Etat sera-t-il disposé à recevoir le leader du Sdf?
Le président de la République et président national du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), Paul Barthélemy Biya pourra accorder une audience à John Fru Ndi, Chairman du Front social démocrate (Sdf en anglais) cette semaine. Dans les coulisses du comité exécutif national (Nec en anglais) tenu samedi dernier 2 mars à Bamenda, certaines indiscrétions avancent pour ce jeudi 7 mars, la possibilité de ce tête-à-tête entre le leader du Sdf et le champion du Rdpc. Le sujet à l’ordre du jour portera sur la situation politique et singulièrement sur les élections sénatoriales du 14 avril prochain. Depuis la convocation du collège électoral, le leader du Sdf a laissé entendre que son parti et lui mettront tout en œuvre pour que ces élections n’aient pas lieu.
Sans détours, il a convié les Camerounais à aiguiser les machettes pour certainement violenter voire, découper les conseillers municipaux qui iront aux urnes le 14 avril prochain voter les 70 sénateurs de la chambre haute du parlement. Cet appel à l’insurrection de John Fru Ndi serait-il à l’origine de cet entretien en vue entre les deux leaders politiques ? Difficile de l’affirmer avec exactitude. Toujours est-il que mercredi dernier, John Fru Ndi et le ministre plénipotentiaire Martin Belinga Eboutou, le messager de Paul Biya auprès du leader du Sdf, se sont rencontrés. Le leader du Sdf lui a exprimé toute sa déception sur la convocation du collège électoral et partant, l’organisation des sénatoriales avant les élections municipales. Il a sollicité une rencontre avec le chef de l’Etat pour débattre du calendrier électoral.
Hold-up électoral perpétuel
Réunis en session extraordinaire à Bamenda, samedi 2 mars dernier, et ce, suite à la convocation du collège électoral pour les sénatoriales le 14 avril par le président de la République Paul Biya, les membres du comité exécutif national du Sdf ont noté « avec consternation que M. Paul Biya continue dans sa logique de gagner les cents sièges de la chambre haute du parlement (Sénat) ». Dans un document titré « prise de position » du Sdf et sanctionnant les travaux de cette séance extraordinaire du Nec, les membres de ce conclave sont d’avis que « ce comportement confirme l’obsession de M. Paul Biya pour la dictature et l’arbitraire et renforce notre conviction qu’il n’est pas prêt pour une vraie démocratie et le multipartisme au Cameroun ». A en croire les rédacteurs de ce document « cette situation découle du non respect de la Constitution de notre pays et son application sélective qui vise uniquement à protéger le régime de M. Biya ». John Fru Ndi et ses lieutenants sont d’avis que «cette manière de conduire les affaires publiques est sur le point de provoquer une déflagration sociale majeure dans le pays et de perpétrer un vide constitutionnel qui ne peuvent qu’être résolus que par consensus politique sincère entre les protagonistes».
Toujours est-il que ce document visé par John Fru Ndi donne une chance ultime au dialogue. C’est pourquoi face à ce qu’il qualifie dans cette résolution du Nec comme un « hold-up électoral perpétuel, le Front Social Démocrate souligne l’urgence d’une concertation sérieuse entre le président national du Rdpc, président de la République et le président (Chairman Ndlr) national du Front Social Démocrate ». Pour le Nec, ce hold-up électoral perpétuel qui est de nature à provoquer le chaos dans notre pays est inadmissible. Le Nec exhorte le président de la République à organiser cette concertation avec Fru Ndi pour sauver la démocratie au Cameroun. Sans quoi, conclut cette position du Sdf «nous tiendrons M. Biya pour seul responsable de toutes les conséquences néfastes qui détruiraient l’absence de violence si précieusement acquise dans notre pays».
Toujours est-il que dans les dédales du Nec de samedi, certains responsables du parti de la balance dans la région de l’Ouest envisagent s’approvisionner en catapulte, cette sorte de lance-pierres (fronde) utilisé pour la chasse des oiseaux. Ils entendent faire usage de cette « arme » pour atteindre à distance le pare-brise des véhicules ou même les conseillers municipaux qui s’entêteront à aller aux urnes le 14 avril prochain élire les sénateurs. Comme pour mettre à exécution la tactique de soulèvement prôné par John Fru Ndi lors du point de presse accordé mercredi dernier à Yaoundé. A savoir, l’utilisation de la machette pour décourager les conseillers municipaux à aller aux urnes.
Une réunion extraordinaire du comité exécutif national du Social Democratic Front s’est tenue le week-end à Bamenda et envisage une rencontre entre les deux hommes. Le chef de l’Etat sera-t-il disposé à recevoir le leader du Sdf?
Le président de la République et président national du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), Paul Barthélemy Biya pourra accorder une audience à John Fru Ndi, Chairman du Front social démocrate (Sdf en anglais) cette semaine. Dans les coulisses du comité exécutif national (Nec en anglais) tenu samedi dernier 2 mars à Bamenda, certaines indiscrétions avancent pour ce jeudi 7 mars, la possibilité de ce tête-à-tête entre le leader du Sdf et le champion du Rdpc. Le sujet à l’ordre du jour portera sur la situation politique et singulièrement sur les élections sénatoriales du 14 avril prochain. Depuis la convocation du collège électoral, le leader du Sdf a laissé entendre que son parti et lui mettront tout en œuvre pour que ces élections n’aient pas lieu.
Sans détours, il a convié les Camerounais à aiguiser les machettes pour certainement violenter voire, découper les conseillers municipaux qui iront aux urnes le 14 avril prochain voter les 70 sénateurs de la chambre haute du parlement. Cet appel à l’insurrection de John Fru Ndi serait-il à l’origine de cet entretien en vue entre les deux leaders politiques ? Difficile de l’affirmer avec exactitude. Toujours est-il que mercredi dernier, John Fru Ndi et le ministre plénipotentiaire Martin Belinga Eboutou, le messager de Paul Biya auprès du leader du Sdf, se sont rencontrés. Le leader du Sdf lui a exprimé toute sa déception sur la convocation du collège électoral et partant, l’organisation des sénatoriales avant les élections municipales. Il a sollicité une rencontre avec le chef de l’Etat pour débattre du calendrier électoral.
Hold-up électoral perpétuel
Réunis en session extraordinaire à Bamenda, samedi 2 mars dernier, et ce, suite à la convocation du collège électoral pour les sénatoriales le 14 avril par le président de la République Paul Biya, les membres du comité exécutif national du Sdf ont noté « avec consternation que M. Paul Biya continue dans sa logique de gagner les cents sièges de la chambre haute du parlement (Sénat) ». Dans un document titré « prise de position » du Sdf et sanctionnant les travaux de cette séance extraordinaire du Nec, les membres de ce conclave sont d’avis que « ce comportement confirme l’obsession de M. Paul Biya pour la dictature et l’arbitraire et renforce notre conviction qu’il n’est pas prêt pour une vraie démocratie et le multipartisme au Cameroun ». A en croire les rédacteurs de ce document « cette situation découle du non respect de la Constitution de notre pays et son application sélective qui vise uniquement à protéger le régime de M. Biya ». John Fru Ndi et ses lieutenants sont d’avis que «cette manière de conduire les affaires publiques est sur le point de provoquer une déflagration sociale majeure dans le pays et de perpétrer un vide constitutionnel qui ne peuvent qu’être résolus que par consensus politique sincère entre les protagonistes».
Toujours est-il que ce document visé par John Fru Ndi donne une chance ultime au dialogue. C’est pourquoi face à ce qu’il qualifie dans cette résolution du Nec comme un « hold-up électoral perpétuel, le Front Social Démocrate souligne l’urgence d’une concertation sérieuse entre le président national du Rdpc, président de la République et le président (Chairman Ndlr) national du Front Social Démocrate ». Pour le Nec, ce hold-up électoral perpétuel qui est de nature à provoquer le chaos dans notre pays est inadmissible. Le Nec exhorte le président de la République à organiser cette concertation avec Fru Ndi pour sauver la démocratie au Cameroun. Sans quoi, conclut cette position du Sdf «nous tiendrons M. Biya pour seul responsable de toutes les conséquences néfastes qui détruiraient l’absence de violence si précieusement acquise dans notre pays».
Toujours est-il que dans les dédales du Nec de samedi, certains responsables du parti de la balance dans la région de l’Ouest envisagent s’approvisionner en catapulte, cette sorte de lance-pierres (fronde) utilisé pour la chasse des oiseaux. Ils entendent faire usage de cette « arme » pour atteindre à distance le pare-brise des véhicules ou même les conseillers municipaux qui s’entêteront à aller aux urnes le 14 avril prochain élire les sénateurs. Comme pour mettre à exécution la tactique de soulèvement prôné par John Fru Ndi lors du point de presse accordé mercredi dernier à Yaoundé. A savoir, l’utilisation de la machette pour décourager les conseillers municipaux à aller aux urnes.