Le président de l'Assemblée nationale explique les motifs de sa candidature aux élections sénatoriales.
Vous êtes candidat à l'investiture du Rdpc
pour les sénatoriales alors que des voix s'élèvent dans l'Extrême-Nord
pour contester votre candidature. Quelle est votre réaction ?
Je ne souhaite pas revenir sur les différents commentaires des uns et
des autres. Vous devez savoir que je conduis une liste d'hommes et de
femmes disponibles qui souhaitent apporter leurs expériences au service
du Sénat qui sera mis en place le 14 avril 2013. Nous sommes dans un
pays démocratique et je suis citoyen camerounais comme les autres
camarades du Rdpc et des autres formations politiques qui concourent à
l'élection des sénateurs.
La liste que je conduis remplit toutes les conditions de la circulaire du président national du Rdpc. Elle est constituée d'hommes et de femmes dévouées au parti. Personne ne peut interpréter la loi plus qu'un parlementaire. La loi interdit le cumul. La fonction de sénateur est incompatible avec les autres fonctions. La loi est claire là dessus. Il n'y a pas de cumul. Il n'est pas permis.
Allez-vous démissionner de votre poste de président de l'Assemblée nationale ?
Je ne démissionnerai que lorsque je serais élu sénateur. Je suis encore
le président de la chambre des députés. Je suis un légaliste et
démocrate. A travers ma candidature, je veux mettre mon expérience au
service du Sénat et surtout pour le développement de mon pays.
Vos adversaires politiques considèrent
cette candidature comme de trop au vue de votre âge et surtout des
valeurs que vous défendez, notamment l'émergence de la jeunesse
camerounaise…
Nous soutenons la jeunesse de notre pays. Ne suis-je pas un
citoyen comme les autres ? Pourquoi je ne devrai pas me présenter ?
S'agissant de mon âge, le connaissez-vous ? Connaissez-vous mon âge ?