Pas de règlement intérieur, encore moins un organigramme depuis que les sénateurs sont entrés en fonction.
Après l’euphorie et l’effervescence qui ont entouré la journée de mardi dernier où les sénateurs ont entamé leur mandat de cinq ans après avoir reçu leurs attributs, il faut désormais se mettre au travail. Pour l’heure, le dossier sur lequel les sénateurs doivent s’accorder, c’est la mise sur pied du règlement intérieur et de l’organigramme de la chambre haute. Un préalable sans lequel les sénateurs ne pourront élire le président de la chambre ni les membres du bureau exécutif. Vendredi dernier, les sénateurs se sont réunis en séance plénière à l’hémicycle de Ngoa-Ekellé. Trois jours après leur entrée en fonction officielle.
Au cours de cette plénière où d’aucuns pensaient que le président du sénat allait être élu, les sénateurs se sont simplement accordés sur un point. La mise sur pied d’une commission de travail de 25 membres. Ils doivent mettre sur pied le règlement intérieur et l’organigramme. Lorsque ceci sera prêt, une autre session plénière sera convoquée à l’Assemblée nationale où les 100 sénateurs devront voter leur règlement intérieur et leur organigramme. La commission de travail, qui a subi l’approbation de la chambre haute vendredi dernier, a été constituée mercredi, au lendemain de la session ordinaire de plein droit. Les partis politiques qui siègent au sénat (Rdpc, Sdf, Undp, Andp, Fnsc Mdr) ont envoyé, chacun, une liste de plénipotentiaires qui vont constituer la commission de travail. Ces partis politiques avaient jusqu’à mercredi 12h pour déposer les noms de ceux qui devront mettre sur pied une morasse de règlement intérieur et d’organigramme du Sénat.
Les listes qui ont été établies reflètent l’ensemble des partis politiques représentés au Sénat au prorata du nombre de sénateurs par formation politique. Ainsi, le Rdpc, le parti majoritaire, s’en tirent avec 17 représentants. Le Sdf a quatre sénateurs et un sénateur pour chacun des partis restants. Actuellement, c’est le bureau d’âge, présidé par le Nfon Victor Mukété, 95 ans, qui conduit les débats. Quant à l’élection du premier président du sénat, on devra encore attendre les travaux en commission aboutissent.