Sénat: Marcel Niat Njifenji hésitant au perchoir
Douala, 21 juin 2013
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
A l’occasion de l’ouverture de la session de juin de la chambre haute, le président Marcel Niat Njifenji a prononcé un discours ponctué d’hésitations et de bégaiements. Signe de fatigue ou d’émotion d’un nouveau promu?
Le Cameroun vient de franchir un pas en avant, dans la mise en place de son premier sénat à l’ère du Renouveau. La session ordinaire de juin de cette chambre haute, s’est tenue hier, jeudi 20 juin 2013, au palais des verres de Ngoa-Ekélé à Yaoundé. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang, le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yéguié Djibril, l’ambassadeur des Etats Unis au Cameroun, Robert P. Jackson, et une bonne brochette de membres du gouvernement ont pris part à cette cérémonie présidée par Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. A l’occasion, ce dernier a prononcé un discours fleuve dans lequel il n’a pas manqué de remercier une fois encore le chef de l’Etat, pour sa désignation comme candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) à la présidence du Sénat. Il a par ailleurs, rappelé que la durée de cette session sera de trente jours, comme le recommande l’article 4 de la loi portant règlement intérieur du Sénat, adopté en séance plénière du vendredi 24 mai 2013.
Le président du Sénat a par la même occasion, souhaité que ses collègues s’approprient des procédures de diligence administrative, pour un bon fonctionnement de la navette parlementaire des textes. Ce d’autant plus que les projets et propositions de loi seront concurremment déposés au Sénat et à l’Assemblée nationale. «Pour ce qui est du contrôle de l’action gouvernementale, les sénateurs devraient prêter une oreille attentive à la gestion des affaires de la cité et plus particulièrement à la conduite à bon port du processus de décentralisation», a recommandé Marcel Niat Njifenji à ses collègues, avant de mettre à l’actif des réalisations du septennat en cours la mise en place du Sénat.
Joseph Flavien KANKEU
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
A l’occasion de l’ouverture de la session de juin de la chambre haute, le président Marcel Niat Njifenji a prononcé un discours ponctué d’hésitations et de bégaiements. Signe de fatigue ou d’émotion d’un nouveau promu?
Le Cameroun vient de franchir un pas en avant, dans la mise en place de son premier sénat à l’ère du Renouveau. La session ordinaire de juin de cette chambre haute, s’est tenue hier, jeudi 20 juin 2013, au palais des verres de Ngoa-Ekélé à Yaoundé. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang, le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yéguié Djibril, l’ambassadeur des Etats Unis au Cameroun, Robert P. Jackson, et une bonne brochette de membres du gouvernement ont pris part à cette cérémonie présidée par Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. A l’occasion, ce dernier a prononcé un discours fleuve dans lequel il n’a pas manqué de remercier une fois encore le chef de l’Etat, pour sa désignation comme candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) à la présidence du Sénat. Il a par ailleurs, rappelé que la durée de cette session sera de trente jours, comme le recommande l’article 4 de la loi portant règlement intérieur du Sénat, adopté en séance plénière du vendredi 24 mai 2013.
Le président du Sénat a par la même occasion, souhaité que ses collègues s’approprient des procédures de diligence administrative, pour un bon fonctionnement de la navette parlementaire des textes. Ce d’autant plus que les projets et propositions de loi seront concurremment déposés au Sénat et à l’Assemblée nationale. «Pour ce qui est du contrôle de l’action gouvernementale, les sénateurs devraient prêter une oreille attentive à la gestion des affaires de la cité et plus particulièrement à la conduite à bon port du processus de décentralisation», a recommandé Marcel Niat Njifenji à ses collègues, avant de mettre à l’actif des réalisations du septennat en cours la mise en place du Sénat.
Joseph Flavien KANKEU