Sénat: Le Premier Président
Yaoundé, 05 Avril 2013
© Réné Noungang | L'Epervier
Au moment où la campagne électorale bat son plein dans les régions du pays, les quatre partis politiques en lice sortent les dernières cartouches pour séduire les électeurs qui sont les Conseillers municipaux.
© Réné Noungang | L'Epervier
Au moment où la campagne électorale bat son plein dans les régions du pays, les quatre partis politiques en lice sortent les dernières cartouches pour séduire les électeurs qui sont les Conseillers municipaux.
Au moment où la campagne électorale
bat son plein dans les régions du pays, les quatre partis politiques en
lice sortent les dernières cartouches pour séduire les électeurs qui
sont les Conseillers municipaux. Au lendemain de ces élections, le
Président de la République doit signer les décrets portants désignation
des 30 Sénateurs tel que le stipule la constitution du 18 janvier 1996.
En attendant le dénouement de ces deux temps forts, les langues
commencent à se délier au sujet de l'identité de celui qui va assumer
les fonctions de Président du Sénat. Ceci non sans raison dans la mesure
où, les responsabilités qui incomberont à ce dernier sont colossales.
Ce dernier doit, entre autre assurer l'intérim en cas de vacance au
sommet de l'Etat et organiser l'élection présidentielle dans les délais
prévus par la Constitution. C’est donc à ce niveau que naît la
complexité de l'affaire et l'élimination de facto de certains "amuseurs
publics" qui caressent l'espoir de devenir Président du Sénat. Il va
sans dire que l'année 2013 reste une année historique pour le Cameroun.
En effet, le pays a passé plus de 30 ans dans un positionnement politique et présidentiel très hermétique parce que l'attitude indescriptible de Paul Biya ne donnait aucune chance de deviner le nom d'un éventuel dauphin. On a certes connu des multiples spéculations et intrigues mais en réalité, l'homme du 06 Novembre 1982 durant 04 mandats a fait montre d'une fermeture sans faille de son système de gouvernement. Et cela a été à plusieurs reprises sa clé de succès contre ses détracteurs nationaux et internationaux.
Aujourd'hui que les dés sont jetés pour connaître les positions et l'après Biya dont la désignation d'un Président du Sénat déterminera l'avenir politique du pays, la rédaction du Journal L'Epervier a pris le soin de vous situer sur le portrait du Président du Sénat Camerounais. A priori la plupart des Camerounais hantés par le démon de la curiosité, s'intéressent seulement aux différentes régions du pays d'où pourra être originaire l'heureux élu, mais ils semblent oublier que Paul Biya a passé 30 ans à la tête du pays et non 30 mois. Cela veut tout simplement dire, qu'en désignant de façon informel celui qui va assurer l'intérim en cas de vacance, ce dernier devra être un homme pétri d'expérience et un apôtre de la paix. Le Cameroun étant un pays de paix parce que son Président de la République a prôné cette paix durant les 30 années déjà passés au pouvoir, celui qui sera le Président du Sénat devra être lui aussi, un homme soucieux de l'avenir de tous les camerounais. Ceci dans la mesure où, en un mois, le Chef de l'Etat par intérim peut plonger le pays dans une situation irréversible mettant en péril les efforts de Paul Biya. Même sur le plan international tous les regards sont tournés vers la désignation du Président du tout premier Sénat qui garantira la protection des investissements des pays étrangers étant donné que le Cameroun reste l'un des pays d'Afrique où les occidentaux ont beaucoup investi. Le futur Président du Sénat doit être un homme posé, qui doit maîtriser le pays en temps de turbulence comme cela a été le cas au Gabon voisin dont le dynamisme de Mme Rose Rogombé a permis de garder la stabilité dans le pays de feu Omar Bongo Ondimba.
Au sein du RDPC parti au pouvoir, le Président du Sénat doit être à mesure d'installer le calme et la tranquillité en cas d'investiture d'un nouveau Président national pour éviter les frottements vécus au PDG du Gabon entre les enfants du défunt Président, qui souhaitaient chacun devenir Président de la République du Gabon. Et dans ce cas, le prochain congrès du RDPC verra certainement la modification de l'article qui investi le candidat naturel du RDPC aux prochaines élections présidentielles. On risquera ainsi, assister à un béaba politique au sein du parti des flammes.
En effet, le pays a passé plus de 30 ans dans un positionnement politique et présidentiel très hermétique parce que l'attitude indescriptible de Paul Biya ne donnait aucune chance de deviner le nom d'un éventuel dauphin. On a certes connu des multiples spéculations et intrigues mais en réalité, l'homme du 06 Novembre 1982 durant 04 mandats a fait montre d'une fermeture sans faille de son système de gouvernement. Et cela a été à plusieurs reprises sa clé de succès contre ses détracteurs nationaux et internationaux.
Aujourd'hui que les dés sont jetés pour connaître les positions et l'après Biya dont la désignation d'un Président du Sénat déterminera l'avenir politique du pays, la rédaction du Journal L'Epervier a pris le soin de vous situer sur le portrait du Président du Sénat Camerounais. A priori la plupart des Camerounais hantés par le démon de la curiosité, s'intéressent seulement aux différentes régions du pays d'où pourra être originaire l'heureux élu, mais ils semblent oublier que Paul Biya a passé 30 ans à la tête du pays et non 30 mois. Cela veut tout simplement dire, qu'en désignant de façon informel celui qui va assurer l'intérim en cas de vacance, ce dernier devra être un homme pétri d'expérience et un apôtre de la paix. Le Cameroun étant un pays de paix parce que son Président de la République a prôné cette paix durant les 30 années déjà passés au pouvoir, celui qui sera le Président du Sénat devra être lui aussi, un homme soucieux de l'avenir de tous les camerounais. Ceci dans la mesure où, en un mois, le Chef de l'Etat par intérim peut plonger le pays dans une situation irréversible mettant en péril les efforts de Paul Biya. Même sur le plan international tous les regards sont tournés vers la désignation du Président du tout premier Sénat qui garantira la protection des investissements des pays étrangers étant donné que le Cameroun reste l'un des pays d'Afrique où les occidentaux ont beaucoup investi. Le futur Président du Sénat doit être un homme posé, qui doit maîtriser le pays en temps de turbulence comme cela a été le cas au Gabon voisin dont le dynamisme de Mme Rose Rogombé a permis de garder la stabilité dans le pays de feu Omar Bongo Ondimba.
Au sein du RDPC parti au pouvoir, le Président du Sénat doit être à mesure d'installer le calme et la tranquillité en cas d'investiture d'un nouveau Président national pour éviter les frottements vécus au PDG du Gabon entre les enfants du défunt Président, qui souhaitaient chacun devenir Président de la République du Gabon. Et dans ce cas, le prochain congrès du RDPC verra certainement la modification de l'article qui investi le candidat naturel du RDPC aux prochaines élections présidentielles. On risquera ainsi, assister à un béaba politique au sein du parti des flammes.