Sénat: Justin Njomatchoua, Directeur du cabinet du Président
Yaoundé, 04 Juillet 2013
© Nadine Bella | La Météo
Il était jusqu'à hier, date de sa nomination, consultant Senior en service à la Banque africaine de développement (Bad), à Tunis.
Il était jusqu'à hier, date de sa nomination, consultant Senior en service à la Banque africaine de développement (Bad), à Tunis. Pur produit de plusieurs prestigieuses écoles, Justin Njomatchoua est un administrateur civil principal au curriculum vitae très flatteur. Tenez! On apprend par exemple qu'il est détenteur d'une licence en droit public, mention bien, obtenue à l'Université de Panthéon-Assas (Paris II) en 1978. L'année d'après, il obtient une maîtrise en droit public dans la même Université. En 1980, il y décroche le diplôme d'études approfondies (Dea) d'études politiques, avec mention assez-bien. De retour au Cameroun, en 1982, ce digne fils du Haut-Nkam poursuit ses études à l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (Enam), d'où il en sortira d'ailleurs major de la promotion de la filière «Administration générale».
L'on retient également qu'il est un produit de l'Ecole nationale d'administration publique (Enap) de Québec en 1986 et de l'Institut internationale d'administration publique de Paris ayant fusionné par la suite avec l'Ecole nationale d'administration (Ena). Né le 17 décembre 1954, il est par ailleurs auteur de nombreuses publications et activités de recherche et d'enseignement, mais surtout de rapports dont le plus récent est l'élaboration de la Stratégie de mobilisation des contributions nationales pour le financement de la Facilité de préparation des projets d'infrastructures du Nepad (mars 2013). Au plan administratif, Justin Njomatchoua a toujours brillé par son sens de responsabilités depuis la présidence de la République (où il a occupé les postes de cadre d'études, chef du service de la réglementation, et chargé d'études), puis dans les services du Premier Ministre en tant que Directeur des affaires législatives et réglementaires. Il a occupé par la suite, les fonctions de Secrétaire général du Ministère des Travaux publics (mars 2003-janvier 2005), et celle de Secrétaire général du Ministère de l'Economie et des Finances (janvier 2005-décembre 2007).
Au plan politique, il est militant du Rdpc ayant été à maintes reprises, chargé de mission du parti de Paul Biya dans les Régions du Littoral et de l'Ouest. Du coup, de l'avis de nombreux observateurs, cette nomination sonne comme une récompense de son engagement au parti et la nation. «Cette nomination comble également un vide politique dans le Haut Nkam, région de l'Ouest. En proposant au Chef de l'Etat, non pas un fils de son Ndé natal comme le font certains, mais un fils du Haut Nkam, Marcel Niat Njifenji qui a voulu s'entourer d'un technocrate de haut vol et non moins d'un bosseur infatigable, démontre qu'il est un grand homme d'Etat. Paul Biya l'a accepté», commente un militant du Rdpc de Bafang.
© Nadine Bella | La Météo
Il était jusqu'à hier, date de sa nomination, consultant Senior en service à la Banque africaine de développement (Bad), à Tunis.
Il était jusqu'à hier, date de sa nomination, consultant Senior en service à la Banque africaine de développement (Bad), à Tunis. Pur produit de plusieurs prestigieuses écoles, Justin Njomatchoua est un administrateur civil principal au curriculum vitae très flatteur. Tenez! On apprend par exemple qu'il est détenteur d'une licence en droit public, mention bien, obtenue à l'Université de Panthéon-Assas (Paris II) en 1978. L'année d'après, il obtient une maîtrise en droit public dans la même Université. En 1980, il y décroche le diplôme d'études approfondies (Dea) d'études politiques, avec mention assez-bien. De retour au Cameroun, en 1982, ce digne fils du Haut-Nkam poursuit ses études à l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (Enam), d'où il en sortira d'ailleurs major de la promotion de la filière «Administration générale».
L'on retient également qu'il est un produit de l'Ecole nationale d'administration publique (Enap) de Québec en 1986 et de l'Institut internationale d'administration publique de Paris ayant fusionné par la suite avec l'Ecole nationale d'administration (Ena). Né le 17 décembre 1954, il est par ailleurs auteur de nombreuses publications et activités de recherche et d'enseignement, mais surtout de rapports dont le plus récent est l'élaboration de la Stratégie de mobilisation des contributions nationales pour le financement de la Facilité de préparation des projets d'infrastructures du Nepad (mars 2013). Au plan administratif, Justin Njomatchoua a toujours brillé par son sens de responsabilités depuis la présidence de la République (où il a occupé les postes de cadre d'études, chef du service de la réglementation, et chargé d'études), puis dans les services du Premier Ministre en tant que Directeur des affaires législatives et réglementaires. Il a occupé par la suite, les fonctions de Secrétaire général du Ministère des Travaux publics (mars 2003-janvier 2005), et celle de Secrétaire général du Ministère de l'Economie et des Finances (janvier 2005-décembre 2007).
Au plan politique, il est militant du Rdpc ayant été à maintes reprises, chargé de mission du parti de Paul Biya dans les Régions du Littoral et de l'Ouest. Du coup, de l'avis de nombreux observateurs, cette nomination sonne comme une récompense de son engagement au parti et la nation. «Cette nomination comble également un vide politique dans le Haut Nkam, région de l'Ouest. En proposant au Chef de l'Etat, non pas un fils de son Ndé natal comme le font certains, mais un fils du Haut Nkam, Marcel Niat Njifenji qui a voulu s'entourer d'un technocrate de haut vol et non moins d'un bosseur infatigable, démontre qu'il est un grand homme d'Etat. Paul Biya l'a accepté», commente un militant du Rdpc de Bafang.