Selon la Fécafoot: Eto’o est passible de poursuites - Les Camerounais jugent la décision du capitaine des Lions
DOUALA - 29 AOUT 2012
© Christian TCHAPMI | Le Messager
Si d’aucuns estiment que le désistement du goléador était prévisible, l’encadrement technique, dit compter sur les joueurs disponibles pour damer le pion à la sélection capverdienne et se qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations (Can).
© Christian TCHAPMI | Le Messager
Si d’aucuns estiment que le désistement du goléador était prévisible, l’encadrement technique, dit compter sur les joueurs disponibles pour damer le pion à la sélection capverdienne et se qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations (Can).
Lions indomptables: Les Camerounais jugent la décision d’Eto’o Fils
Si d’aucuns estiment que le désistement du goléador était prévisible, l’encadrement technique, dit compter sur les joueurs disponibles pour damer le pion à la sélection capverdienne et se qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations (Can).
Samuel Eto’o tourne le dos à l’équipe nationale du Cameroun ! Bouderie ponctuelle ou sortie définitive des rangs ? On n’en sait pas encore plus. Toujours est-il que le capitaine de l’Anzhi Makhachkala a expliqué, via une lettre envoyée lundi dernier au président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), et publiée sur son site officiel, que son «équipe nationale continue toujours de baigner dans un environnement caractérisé par l'amateurisme et la mauvaise organisation, incompatibles avec le sport de haut niveau.»
Désormais âgé de 31 ans, le meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables, s'il ne revient pas rapidement sur sa décision, ne devrait pas refouler les pelouses avec le maillot du Cameroun. En attendant un éventuel revirement, l’opinion publique a pris le sujet à bras le corps. Entre déception, regrets, accusations et faux procès, ce nouveau pavé que vient de jeter le quadruple ballon d’or africain dans la mare des responsables fédéraux, agite les fans de la sélection nationale et les range en pro et contre Eto’o.
Pour le sélectionneur national Denis Lavagne que Le Messager a joint lundi soir, la décision du goléador l’a complètement surpris mais cela n’entame pas pour autant la bonne préparation et l’ambition que nourrit le reste de l’équipe : empocher le ticket qualificatif pour la Can 2013. « Je l’ai déjà dit à vos confrères. Nous avons a pris note de la décision de M. Samuel Eto'o de ne pas honorer à une convocation de l'équipe nationale (…) Je comptais sur lui, après sa suspension estimant qu’il pouvait nous rendre service, car il a un talent et une expérience immenses. Je suis surpris, mais je n'ai pas d'autre choix que de prendre acte de son refus. Son absence va permettre à un autre joueur de s'affirmer. Pour le remplacer, nous avons fait appel à un autre attaquant : Leonard Kwekeu du Sparta Prague. Avec lui et les autres joueurs, on va tout mettre en œuvre pour nous qualifier pour la Coupe d'Afrique », a expliqué le technicien français.
Dénonciation
Dans la presse, les hommes de médias ont également leur mot à dire sur la sortie du Pichichi qu’ils assimilent à un acte d’honneur et de bravoure. Pour Christian Djomo, rédacteur en chef de Radio Batcham, Eto’o a bien fait de se retirer puisque, pense-t-il, il faut bien ce genre de réaction pour permettre aux fans de football de se rendre compte de la grosse confusion que la Fécafoot a semé dans la gestion de l’équipe nationale fanion. « On ne peut quand même pas gérer une équipe nationale quadruple championne d’Afrique et championne olympique comme-si on gérait une épicerie. Il s’agit des joueurs qui évoluent au très haut niveau. Nous sommes tous derrière Samuel Eto’o même si au fond, on a faim de le revoir avec le vert rouge jaune », analyse-t-il.
Un postulat que partage son collaborateur Olivier Parfait Simo, chroniqueur sportif de la même chaîne. Pour lui, cette réaction du goléador, est facile à comprendre dans la mesure où en parcourant la lettre qu'il a écrite au président fédéral, il apparait clairement qu'il est dans une logique de dénonciation de l'amateurisme dont souffre l’équipe nationale depuis des lustres. « Il n ' a pas dit qu'il claquait la porte mais plutôt qu’il suspendait son apport au sein des Lions indomptables. Samuel est patriote car il aime le Cameroun et son équipe. Pour un joueur de son niveau et compte tenu de son palmarès fort élogieux, il est très bien placé pour faire pression pour que ça change », commente-t-il.
Dans les marchés, les bars et les chaumières, les anti Eto’o veulent faire entendre leur voix. Certains estiment que l’ancien interiste commence là à payer cash, cet « Eto’o dépendance » qu’il traîne dans toutes les équipes où il a évolué. Par conséquent, « cette décision ne devrait pas susciter autant d’émoi puisque ce joueur a toujours été orgueilleux. Cet ego surdimensionné est d’ailleurs à l’origine des problèmes qu’il a eus au Barça et en équipe nationale. La Coupe d’Afrique et le mondial 2010 et même la non qualification des Lions lui incombent. Eto’o qui aime être sous les projecteurs des médias n’a jamais su être humble. Il sait que s’il retourne en sélection aujourd’hui, ceux contre qui il a milité vont lui rendre la pièce de monnaie ; c’est pourquoi il préfère les esquiver », condamne sous cape un coach d’une équipe de D2 dans la région du Centre.
Roger Milla que Le Messager a joint au téléphone hier après-midi, se refuse tout commentaire sur le sujet. Le vieux Lion, de retour d’un voyage, préfère se reposer plutôt que d’ergoter. « Excusez-moi ! Je n’ai aucun commentaire à faire. Je suis malade », a-t-il brièvement répondu. D’autres fans pensent que l’heure est à la réconciliation. Pour Henri Claude Mvondo Mbede, vice- président du Canon sportif de Yaoundé, les responsables fédéraux devraient taire les polémiques et les querelles autour de cette affaire et voir dans quelle mesure ramener l’attaquant des Lions dans la tanière. Ce d’autant plus que « les Camerounais, en dépit des multiples problèmes au sein de ce groupe, ont besoin de revoir Samuel Eto’o sous les couleurs de l’équipe nationale. Maintenant qu’il pose des conditions, le président de la Fécafoot doit se comporter comme un père qui sait pardonner et passer l’éponge sur les erreurs du fils », suggère le dirigeant sportif.
Christian TCHAPMI
Une deux avec… Abdoulaye Ado: «Eto’o peut être sanctionné par l’article 9 du règlement intérieur»
Le rapporteur de la Commission d’homologation et de discipline de la Fécafoot estime que le refus du goléador de déférer à la convocation de l’entraîneur sélectionneur national est passible de poursuites judiciaires.
Quel commentaire faites-vous du refus de Samuel Eto’o de rejouer avec les lions indomptables ?
J’ai appris la nouvelle dans les médias et je crois que Samuel Eto’o, en disant très tôt qu’il n’est pas psychologiquement disponible permet au staff technique de réajuster et de continuer le travail tel qu’il avait été programmé. Le groupe ne doit pas être démobilisé pour autant. Il a pris sa décision et je crois qu’il est prêt à l’assumer. Mieux, quand on voit les performances de l’équipe nationale en l’absence de Samuel Eto’o, on constate qu’elle se comporte plutôt bien. Elle est partie de la 66e place quand Samuel Eto’o était suspendu à la 59e place sans lui. C'est-à-dire qu’il y a une dynamique de victoires qu’il faudra continuer à préserver et à sauvegarder. Donc les autres joueurs qui sont eux aussi des Camerounais professionnels et patriotes comme Eto’o en acceptant de venir jouer pour leur pays, vont réussir à nous qualifier pour la Can.
Samuel Eto’o est-il exposé à de nouvelles sanctions disciplinaires ?
Je ne décide de rien. Je vous renvoie simplement à l’article 9 du règlement intérieur des sélections nationales qui oblige tout joueur camerounais affilié à la Fécafoot ou à une autre fédération affiliée à la Fifa, de déférer à la convocation d’une des catégories de l’équipe nationale, sauf pour motif légitime. Maintenant, l’amateurisme et que Samuel Eto’o évoque ne fait pas partie des motifs légitimes donc, il peut être poursuivi et sanctionné selon ledit règlement. Mais cela revient à ceux qui ont le pouvoir de déclencher les poursuites et voir si ce volet-là est important. On l’a vu avec Assou-Ekotto qui a souvent été convoqué et qui a toujours décliné. Il a été sanctionné et on a fini par ne plus le convoquer.
Que dit cet article 9 concrètement ?
Il dispose en substance que tout joueur de football de nationalité camerounaise, enregistré dans un club affilié à la fédération camerounaise de football ou à une Fédération étrangère, affiliée à la Fifa est tenu de déférer à une convocation qui lui est notifiée par la fédération camerounaise de football pour la sélection nationale conformément aux textes de la Fifa. Tout joueur convoqué en sélection nationale et qui ne justifie pas son absence à un match ou à un stage pour lequel il a été régulièrement convoqué, est passible des sanctions prévues par le présent règlement. Pour ce qui est des sanctions présentées à l’article 28, ils vont de la simple mise en garde à l’interdiction d’exercer toute activité relative au football avec possibilité d’extension au niveau international, en passant par le blâme ou l'exclusion temporaire de la sélection nationale ou même l’exclusion définitive.
N’est-ce pas là finalement un acharnement plutôt qu’une sanction ?
Je ne pense pas. Que gagnerait la Fécafoot en s’acharnant sur un joueur qui plus est a défendu les couleurs du pays ? Le secrétaire général de la Fécafoot, dans une interview qu’il a récemment accordée au Messager vous avait clairement souligné que Samuel Eto’o n’est pas l’ennemi de la Fédération. C’est clair. La Fécafoot où travaillent des patriotes, ne veut que le bien de cette équipe nationale.
Entretien avec C. T.
Si d’aucuns estiment que le désistement du goléador était prévisible, l’encadrement technique, dit compter sur les joueurs disponibles pour damer le pion à la sélection capverdienne et se qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations (Can).
Samuel Eto’o tourne le dos à l’équipe nationale du Cameroun ! Bouderie ponctuelle ou sortie définitive des rangs ? On n’en sait pas encore plus. Toujours est-il que le capitaine de l’Anzhi Makhachkala a expliqué, via une lettre envoyée lundi dernier au président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), et publiée sur son site officiel, que son «équipe nationale continue toujours de baigner dans un environnement caractérisé par l'amateurisme et la mauvaise organisation, incompatibles avec le sport de haut niveau.»
Désormais âgé de 31 ans, le meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables, s'il ne revient pas rapidement sur sa décision, ne devrait pas refouler les pelouses avec le maillot du Cameroun. En attendant un éventuel revirement, l’opinion publique a pris le sujet à bras le corps. Entre déception, regrets, accusations et faux procès, ce nouveau pavé que vient de jeter le quadruple ballon d’or africain dans la mare des responsables fédéraux, agite les fans de la sélection nationale et les range en pro et contre Eto’o.
Pour le sélectionneur national Denis Lavagne que Le Messager a joint lundi soir, la décision du goléador l’a complètement surpris mais cela n’entame pas pour autant la bonne préparation et l’ambition que nourrit le reste de l’équipe : empocher le ticket qualificatif pour la Can 2013. « Je l’ai déjà dit à vos confrères. Nous avons a pris note de la décision de M. Samuel Eto'o de ne pas honorer à une convocation de l'équipe nationale (…) Je comptais sur lui, après sa suspension estimant qu’il pouvait nous rendre service, car il a un talent et une expérience immenses. Je suis surpris, mais je n'ai pas d'autre choix que de prendre acte de son refus. Son absence va permettre à un autre joueur de s'affirmer. Pour le remplacer, nous avons fait appel à un autre attaquant : Leonard Kwekeu du Sparta Prague. Avec lui et les autres joueurs, on va tout mettre en œuvre pour nous qualifier pour la Coupe d'Afrique », a expliqué le technicien français.
Dénonciation
Dans la presse, les hommes de médias ont également leur mot à dire sur la sortie du Pichichi qu’ils assimilent à un acte d’honneur et de bravoure. Pour Christian Djomo, rédacteur en chef de Radio Batcham, Eto’o a bien fait de se retirer puisque, pense-t-il, il faut bien ce genre de réaction pour permettre aux fans de football de se rendre compte de la grosse confusion que la Fécafoot a semé dans la gestion de l’équipe nationale fanion. « On ne peut quand même pas gérer une équipe nationale quadruple championne d’Afrique et championne olympique comme-si on gérait une épicerie. Il s’agit des joueurs qui évoluent au très haut niveau. Nous sommes tous derrière Samuel Eto’o même si au fond, on a faim de le revoir avec le vert rouge jaune », analyse-t-il.
Un postulat que partage son collaborateur Olivier Parfait Simo, chroniqueur sportif de la même chaîne. Pour lui, cette réaction du goléador, est facile à comprendre dans la mesure où en parcourant la lettre qu'il a écrite au président fédéral, il apparait clairement qu'il est dans une logique de dénonciation de l'amateurisme dont souffre l’équipe nationale depuis des lustres. « Il n ' a pas dit qu'il claquait la porte mais plutôt qu’il suspendait son apport au sein des Lions indomptables. Samuel est patriote car il aime le Cameroun et son équipe. Pour un joueur de son niveau et compte tenu de son palmarès fort élogieux, il est très bien placé pour faire pression pour que ça change », commente-t-il.
Dans les marchés, les bars et les chaumières, les anti Eto’o veulent faire entendre leur voix. Certains estiment que l’ancien interiste commence là à payer cash, cet « Eto’o dépendance » qu’il traîne dans toutes les équipes où il a évolué. Par conséquent, « cette décision ne devrait pas susciter autant d’émoi puisque ce joueur a toujours été orgueilleux. Cet ego surdimensionné est d’ailleurs à l’origine des problèmes qu’il a eus au Barça et en équipe nationale. La Coupe d’Afrique et le mondial 2010 et même la non qualification des Lions lui incombent. Eto’o qui aime être sous les projecteurs des médias n’a jamais su être humble. Il sait que s’il retourne en sélection aujourd’hui, ceux contre qui il a milité vont lui rendre la pièce de monnaie ; c’est pourquoi il préfère les esquiver », condamne sous cape un coach d’une équipe de D2 dans la région du Centre.
Roger Milla que Le Messager a joint au téléphone hier après-midi, se refuse tout commentaire sur le sujet. Le vieux Lion, de retour d’un voyage, préfère se reposer plutôt que d’ergoter. « Excusez-moi ! Je n’ai aucun commentaire à faire. Je suis malade », a-t-il brièvement répondu. D’autres fans pensent que l’heure est à la réconciliation. Pour Henri Claude Mvondo Mbede, vice- président du Canon sportif de Yaoundé, les responsables fédéraux devraient taire les polémiques et les querelles autour de cette affaire et voir dans quelle mesure ramener l’attaquant des Lions dans la tanière. Ce d’autant plus que « les Camerounais, en dépit des multiples problèmes au sein de ce groupe, ont besoin de revoir Samuel Eto’o sous les couleurs de l’équipe nationale. Maintenant qu’il pose des conditions, le président de la Fécafoot doit se comporter comme un père qui sait pardonner et passer l’éponge sur les erreurs du fils », suggère le dirigeant sportif.
Christian TCHAPMI
Une deux avec… Abdoulaye Ado: «Eto’o peut être sanctionné par l’article 9 du règlement intérieur»
Le rapporteur de la Commission d’homologation et de discipline de la Fécafoot estime que le refus du goléador de déférer à la convocation de l’entraîneur sélectionneur national est passible de poursuites judiciaires.
Quel commentaire faites-vous du refus de Samuel Eto’o de rejouer avec les lions indomptables ?
J’ai appris la nouvelle dans les médias et je crois que Samuel Eto’o, en disant très tôt qu’il n’est pas psychologiquement disponible permet au staff technique de réajuster et de continuer le travail tel qu’il avait été programmé. Le groupe ne doit pas être démobilisé pour autant. Il a pris sa décision et je crois qu’il est prêt à l’assumer. Mieux, quand on voit les performances de l’équipe nationale en l’absence de Samuel Eto’o, on constate qu’elle se comporte plutôt bien. Elle est partie de la 66e place quand Samuel Eto’o était suspendu à la 59e place sans lui. C'est-à-dire qu’il y a une dynamique de victoires qu’il faudra continuer à préserver et à sauvegarder. Donc les autres joueurs qui sont eux aussi des Camerounais professionnels et patriotes comme Eto’o en acceptant de venir jouer pour leur pays, vont réussir à nous qualifier pour la Can.
Samuel Eto’o est-il exposé à de nouvelles sanctions disciplinaires ?
Je ne décide de rien. Je vous renvoie simplement à l’article 9 du règlement intérieur des sélections nationales qui oblige tout joueur camerounais affilié à la Fécafoot ou à une autre fédération affiliée à la Fifa, de déférer à la convocation d’une des catégories de l’équipe nationale, sauf pour motif légitime. Maintenant, l’amateurisme et que Samuel Eto’o évoque ne fait pas partie des motifs légitimes donc, il peut être poursuivi et sanctionné selon ledit règlement. Mais cela revient à ceux qui ont le pouvoir de déclencher les poursuites et voir si ce volet-là est important. On l’a vu avec Assou-Ekotto qui a souvent été convoqué et qui a toujours décliné. Il a été sanctionné et on a fini par ne plus le convoquer.
Que dit cet article 9 concrètement ?
Il dispose en substance que tout joueur de football de nationalité camerounaise, enregistré dans un club affilié à la fédération camerounaise de football ou à une Fédération étrangère, affiliée à la Fifa est tenu de déférer à une convocation qui lui est notifiée par la fédération camerounaise de football pour la sélection nationale conformément aux textes de la Fifa. Tout joueur convoqué en sélection nationale et qui ne justifie pas son absence à un match ou à un stage pour lequel il a été régulièrement convoqué, est passible des sanctions prévues par le présent règlement. Pour ce qui est des sanctions présentées à l’article 28, ils vont de la simple mise en garde à l’interdiction d’exercer toute activité relative au football avec possibilité d’extension au niveau international, en passant par le blâme ou l'exclusion temporaire de la sélection nationale ou même l’exclusion définitive.
N’est-ce pas là finalement un acharnement plutôt qu’une sanction ?
Je ne pense pas. Que gagnerait la Fécafoot en s’acharnant sur un joueur qui plus est a défendu les couleurs du pays ? Le secrétaire général de la Fécafoot, dans une interview qu’il a récemment accordée au Messager vous avait clairement souligné que Samuel Eto’o n’est pas l’ennemi de la Fédération. C’est clair. La Fécafoot où travaillent des patriotes, ne veut que le bien de cette équipe nationale.
Entretien avec C. T.