Sélectionneur des Lions Indomptables: Les candidats camerounais mal partis
Yaoundé, 30 avril 2013
© Jean Robert Fouda | Repères
La nationalisation du poste de sélectionneur du Cameroun donne lieu à une bataille médiatique sans précédent depuis l'appel à candidature. Dans la foulée, MM. Bonaventure Djonkep, Pierre Njili Ndengue, Joseph Atangana, Richard Towa et de parfaits inconnus comme Mounde Adamaou, Ashu Cyprian ou Karl Ateba Mebo... ont déposé leurs dossiers à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).
Le communiqué rendu public la semaine dernière par la FECAFOOT met hors-jeu bon nombre de candidatures camerounaises. En effet, au-delà d'un diplôme d’entraîneur de football dont ils sont déjà titulaires et la maîtrise du français ou de l'anglais, certaines aptitudes physiques et intellectuelles font cruellement défaut aux techniciens locaux. Tous ou presque manquent d'expérience internationale et d'une grande capacité d'adaptation et de travail en équipe comme l'indiquent les critères majeurs, définis par les dirigeants du football camerounais.
De plus, la carte de visite de ces techniciens de football n'est particulièrement pas reluisante.
M. Bonaventure Djonkep, malgré les moyens colossaux mis à sa disposition par les dirigeants de l'Union de Douala, a déjà essuyé plusieurs échecs cette saison. La plus retentissante reste l'élimination de la Ligue des Champions Africaine. Laborieux et poussif, peut-on qualifier le début de saison du club de la capitale économique. L'équipe championne du Cameroun 2011/2012 reste en quête de ses repères et totalisent 12 points en neuf journées de championnat. M. Bonaventure Djonkep est plus que jamais sur un siège éjectable, même s'il continue de se montrer serein.
Nommé en 2010 pour remplacer Anatole Christian Abbé, M. Richard Towa reste aussi sur une élimination de la Coupe d’Afrique des Nations de moins de 17 ans, Algérie 2013. Battus (4-1) par le Bénin au match aller, les Lionceaux camerounais n'ont pu faire qu'un nul (1-1) au match retour à Yaoundé. Titulaire du 1er, 2e et 3e degré du diplôme d'entraîneur, l'ancien sociétaire d'Unité de Douala, Colombe de Sangmélima et de Panthère de Bangangté rêve malgré tout de prendre la place de M. Jean-Paul Akono à la tête de l'équipe nationale fanion.
M. Pierre Njili Ndengue est prêt à sacrifier son poste d'entraîneur principal d'Unisport du Haut-Nkam pour une pige sur le banc de touche des Lions Indomptables. Vainqueur de la Coupe du Cameroun 2012, ce coach a fait ses preuves avec le by Text-Enhance">Canon de Yaoundé. Il fut entraîneur national de futsal en 2002. Ce manque d'expérience «de haut niveau», comme l'indique l'un des quatre critères majeurs définis par les dirigeants du football camerounais, pourrait compromettre sa candidature. Tout comme celle de M. Joseph Atangana. Malgré des candidatures venant des quatre coins du monde, l'ancien coach du Tonnerre de Yaoundé ne baisse pas les bras et brandit ses trophées de guerre: champion de Elite Two avec le TKC en 2012, Vice-champion d'Afrique militaire en Côte d'Ivoire, même si son équipe était essentiellement constituée de civils...
MM Adolph Ekeh, ex coach du TKC, Dieudonné Sandjon, Mounde Adamou, Ashu Cyprian et Karl Ateba Mebo sont venus jouer les trouble-fêtes. Ils n'ont visiblement aucune chance de réussite, même face à leurs propres compatriotes qui se bousculent aux portes des Lions Indomptables.
Vice-champion d'Afrique avec les Lions Indomptables lors de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2008 au Ghana, le coach Gweha Ikouam Fils a pour seul concurrent direct Jules Frédéric Nyongha, limogé en 2008 pour rendement insuffisant par l'ex-Ministre des Sports et de l'Education Physique, Michel Zoah.
Entraîneur très expérimenté, M. Nyongha avait également conduit l’équipe nationale à la deuxième place continentale en 1986 en Egypte, avant d'atteindre les quarts de finale de la Coupe du Monde de 1990 en Italie, en tant qu'adjoint du Russe Valery Neponiachy. Les deux hommes espèrent enfin sortir de longues années de chômage, à la faveur de l'appel à candidatures lancé le 22 avril par le Ministre des Sports et de l'Education Physique, Adoum Garoua.
La Fédération Camerounaise de Football va non seulement formaliser. Mais aussi coordonner la procédure. Une commission sera chargée de l'analyse des dossiers, afin de sélectionner les trois (03) meilleures candidatures en vue de la désignation, par arrêté ministériel, du titulaire du poste, et éventuellement deux (02) coaches adjoints.
Cette procédure expresse fait by Text-Enhance">suite à une brouille intervenue entre le Ministre camerounais des Sports et le sélectionneur de l'équipe nationale de football fanion, Jean-Paul Akono, qui travaille sans contrat écrit depuis son avènement à la tête de la sélection en septembre 2012.
Galvanisé par la victoire 2 buts à 1 du Cameroun sur le Togo, le 23 mars, lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, M. Adoum Garoua a finalement proposé un salaire de 7 millions de FCFA à l'entraîneur. Mais, M. Jean-Paul Akono s'appuyant sur les bons résultats obtenus ces derniers mois par son équipe, a refusé la proposition, exigeant plutôt 15 millions de salaire mensuel.
© Jean Robert Fouda | Repères
La nationalisation du poste de sélectionneur du Cameroun donne lieu à une bataille médiatique sans précédent depuis l'appel à candidature. Dans la foulée, MM. Bonaventure Djonkep, Pierre Njili Ndengue, Joseph Atangana, Richard Towa et de parfaits inconnus comme Mounde Adamaou, Ashu Cyprian ou Karl Ateba Mebo... ont déposé leurs dossiers à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).
Le communiqué rendu public la semaine dernière par la FECAFOOT met hors-jeu bon nombre de candidatures camerounaises. En effet, au-delà d'un diplôme d’entraîneur de football dont ils sont déjà titulaires et la maîtrise du français ou de l'anglais, certaines aptitudes physiques et intellectuelles font cruellement défaut aux techniciens locaux. Tous ou presque manquent d'expérience internationale et d'une grande capacité d'adaptation et de travail en équipe comme l'indiquent les critères majeurs, définis par les dirigeants du football camerounais.
De plus, la carte de visite de ces techniciens de football n'est particulièrement pas reluisante.
M. Bonaventure Djonkep, malgré les moyens colossaux mis à sa disposition par les dirigeants de l'Union de Douala, a déjà essuyé plusieurs échecs cette saison. La plus retentissante reste l'élimination de la Ligue des Champions Africaine. Laborieux et poussif, peut-on qualifier le début de saison du club de la capitale économique. L'équipe championne du Cameroun 2011/2012 reste en quête de ses repères et totalisent 12 points en neuf journées de championnat. M. Bonaventure Djonkep est plus que jamais sur un siège éjectable, même s'il continue de se montrer serein.
Nommé en 2010 pour remplacer Anatole Christian Abbé, M. Richard Towa reste aussi sur une élimination de la Coupe d’Afrique des Nations de moins de 17 ans, Algérie 2013. Battus (4-1) par le Bénin au match aller, les Lionceaux camerounais n'ont pu faire qu'un nul (1-1) au match retour à Yaoundé. Titulaire du 1er, 2e et 3e degré du diplôme d'entraîneur, l'ancien sociétaire d'Unité de Douala, Colombe de Sangmélima et de Panthère de Bangangté rêve malgré tout de prendre la place de M. Jean-Paul Akono à la tête de l'équipe nationale fanion.
M. Pierre Njili Ndengue est prêt à sacrifier son poste d'entraîneur principal d'Unisport du Haut-Nkam pour une pige sur le banc de touche des Lions Indomptables. Vainqueur de la Coupe du Cameroun 2012, ce coach a fait ses preuves avec le by Text-Enhance">Canon de Yaoundé. Il fut entraîneur national de futsal en 2002. Ce manque d'expérience «de haut niveau», comme l'indique l'un des quatre critères majeurs définis par les dirigeants du football camerounais, pourrait compromettre sa candidature. Tout comme celle de M. Joseph Atangana. Malgré des candidatures venant des quatre coins du monde, l'ancien coach du Tonnerre de Yaoundé ne baisse pas les bras et brandit ses trophées de guerre: champion de Elite Two avec le TKC en 2012, Vice-champion d'Afrique militaire en Côte d'Ivoire, même si son équipe était essentiellement constituée de civils...
MM Adolph Ekeh, ex coach du TKC, Dieudonné Sandjon, Mounde Adamou, Ashu Cyprian et Karl Ateba Mebo sont venus jouer les trouble-fêtes. Ils n'ont visiblement aucune chance de réussite, même face à leurs propres compatriotes qui se bousculent aux portes des Lions Indomptables.
Vice-champion d'Afrique avec les Lions Indomptables lors de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2008 au Ghana, le coach Gweha Ikouam Fils a pour seul concurrent direct Jules Frédéric Nyongha, limogé en 2008 pour rendement insuffisant par l'ex-Ministre des Sports et de l'Education Physique, Michel Zoah.
Entraîneur très expérimenté, M. Nyongha avait également conduit l’équipe nationale à la deuxième place continentale en 1986 en Egypte, avant d'atteindre les quarts de finale de la Coupe du Monde de 1990 en Italie, en tant qu'adjoint du Russe Valery Neponiachy. Les deux hommes espèrent enfin sortir de longues années de chômage, à la faveur de l'appel à candidatures lancé le 22 avril par le Ministre des Sports et de l'Education Physique, Adoum Garoua.
La Fédération Camerounaise de Football va non seulement formaliser. Mais aussi coordonner la procédure. Une commission sera chargée de l'analyse des dossiers, afin de sélectionner les trois (03) meilleures candidatures en vue de la désignation, par arrêté ministériel, du titulaire du poste, et éventuellement deux (02) coaches adjoints.
Cette procédure expresse fait by Text-Enhance">suite à une brouille intervenue entre le Ministre camerounais des Sports et le sélectionneur de l'équipe nationale de football fanion, Jean-Paul Akono, qui travaille sans contrat écrit depuis son avènement à la tête de la sélection en septembre 2012.
Galvanisé par la victoire 2 buts à 1 du Cameroun sur le Togo, le 23 mars, lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, M. Adoum Garoua a finalement proposé un salaire de 7 millions de FCFA à l'entraîneur. Mais, M. Jean-Paul Akono s'appuyant sur les bons résultats obtenus ces derniers mois par son équipe, a refusé la proposition, exigeant plutôt 15 millions de salaire mensuel.