Séjour privé : Biya transporte un escadron de la mort et des armes pour aller faire la guerre à la BAS en Suisse
Source: Cameroonvoice 08 04 2019
C'est sérieux ! Le chef de l'État camerounais aurait décidé de faire usage de son "droit de poursuite" contre les "terroristes" camerounais se trouvant sur le sol helvétique. Malgré le confinement au Cameroun de sa personne et de son entourage désormais interdits de séjourner dans les pays occidentaux où résident ces activistes, le président camerounais a décidé de se rendre en Suisse où il a ses habitudes, advienne que pourra, question de rattraper la santé de son épouse que l'on dit déclinante à vue d'œil.
Mais le président, "élu" dernièrement par le Conseil Constitutionnel de son pays en lieu et place du peuple, sait que ce voyage dans son "vrai pays", la Suisse, pourrait lui coûter des volées de tomates et d'œufs pourris. Il a donc pris ses dispositions. A la guerre comme à la guerre!
La correspondance datée du 4 avril, demandant aux autorités suisses de laisser sa garde prétorienne (particulièrement renforcée pour l'occasion par onze éléments de l'armée – 3 officiers supérieurs, 3 officiers subalternes et 5 sous-officiers de l'Armée et de la Marine nationale-) transporter des armes et des munitions (pour tuer –comme cela se fait allègrement au Cameroun- les activistes de la Brigade Anti-Sardinard?) est signée du Chef du Protocole d'Etat, Simon Pierre Bikele.
Mais quel que soit le dessein que nourrit Paul Biya en se rendant en Suisse avec armes et… munitions, cela a plutôt le don de susciter l'hilarité de ses compatriotes poussés à s'exiler par sa dictature et sa malgouvernance, notamment ceux installés au pays de Guillaume Tell, qui ont vu leur volonté de l'empêcher de jouir paisiblement de la vue relaxante du Léman décupler.
Ainsi, si l'un d'eux constate tout simplement que « M. Paul Biya tient à sa Suisse "natale", quitte à s'y rendre armé jusqu'aux dents par peur de ses propres compatriotes... » et note que « la BAS est, décidément, une vraie menace », un autre relève « …le plan de POMBIA pour intimider la BAS » et s'en moque : « ahahaha ! Il demande aux autorités suisses l´autorisation de port D´armes ». Non sans aviser le président-la-terreur de ce que ses prédispositions guerrières ne changeront pas un iota du sort qui lui est réservé par ses compatriotes qui l'attendent de pied ferme en Suisse :
« POMBIA nous n´avons pas peur, viens même avec des chars de guerre, on va se confronter....peut être tu penses que l´Europe c´est la société animale où on tire à balle réelle sur un peuple. On verra bien, toute la BAS se dit prête » |
.
Ils devraient cependant faire attention, car Biya qui, selon des indiscrétions aurait affirmé qu'il n'a plus rien à perdre et qu'il est prêt à se jeter sans réserve dans la bataille contre ceux qui en veulent à son pouvoir, est prêt à n'importe quel acte désespéré pour faire payer au prix fort à leurs auteurs, l'adversité efficace dont il fait l'objet de la part de la diaspora camerounaise en Europe et aux Etats-Unis. Ceux de Suisse, particulièrement, lui ont mené la vie dure lors de ses séjours de ces deux dernières années, et celui qui a fait de la violence le seul mode relationnel entre ses compatriotes et lui, entend faire régner l'ordre. Y compris au-delà des frontièes camerounaises. D'ailleurs certaines informations plus ou moins fondées de Cameroonvoice voudraient que son régime soit en train de planifier une opération inoubliable contre les activistes de la BAS en France lors de la marche du 13 avril prochain.