Séjour en France: Paul Biya snobe les Camerounais de la diaspora
DOUALA - 04 FEV. 2013
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Le chef de l’Etat a brillé par son absence à l’invitation qu’il a adressée à ses compatriotes le week-end
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Le chef de l’Etat a brillé par son absence à l’invitation qu’il a adressée à ses compatriotes le week-end
Forum: Paul Biya snobe la diaspora
Annoncé vendredi, 1erfévrier 2013 au pavillon d’Armenonville, sis au Bois de Boulogne à Paris, le président de la République qui y a invité plusieurs centaines de Camerounais établis en France, s’est fait représenter à la dernière minute par le ministre des Relations extérieures.
Tâche ardue pour Pierre Moukoko Mbonjo. Le ministre camerounais en charge des questions étrangères a dû lire le message de Paul Biya dans un brouhaha insolite. C’est que la charge de délivrer le discours qu’aurait dû lire Paul Biya en personne devant la communauté camerounaise est particulièrement lourde. Car non seulement son auditoire avait attendu trois heures de temps debout, l’arrivée du chef de l’Etat qui a décommandé en dernière minute, mais le ministre des Relations extérieures (Minrex) n’était pas porteur de l’annonce la plus attendue: l’imminence de l’entrée en vigueur de la double nationalité au Cameroun.
Le Minrex s’est contenté de quelques civilités et des messages de soutien en direction d’une diaspora sur laquelle le gouvernement camerounais compte pour relancer la croissance. Toutes choses qui sont venues plomber l’enthousiasme perceptible sur les visages de nombreux Camerounais venus de tous les coins de la France et même au-delà – en Europe, -en début d’après-midi. Car en effet, ingénieurs, techniciens, commerçants, artistes etc. munis de projets tant dans les Pme que le petit négoce sur le pays ont convergé vers le Pavillon d’Armonville dans le 16e arrondissement après avoir reçu un carton d’invitation par lequel « le président de la République et madame Chantal Biya [les] invitent à la rencontre avec la communauté camerounaise ».
Au finish, il n’en fut rien, le président de la République d’après le propos de Lejeune Mbella Mbella, ambassadeur du Cameroun en France, n’a pu malgré, sa bonne volonté et pour des «raisons majeures» être en compagnie de ses convives.
Ce sont donc les ministres (ceux faisant partie de la suite officielle du président) qui ont devisé avec la communauté invitée sur les opportunités d’affaires ou d’insertion sociales au Cameroun ou sur les contours d’un appui de la diaspora à l’économie nationale.
Sur les raisons de l’absence de Paul Biya à cette rencontre pour laquelle, il a lui-même invité des centaines de compatriotes, Le Messager a appris à bonne sources, que le chef de l’Etat est resté à son hôtel pour boucler la série d’audiences accordée à des hommes politiques et autres leaders politiques français. Parmi eux, M. Alexandre Vilgrain, Pdg de la Somdia, propriétaire de la Sosucam et de Bgi et président du Conseil français des investisseurs en Afrique, Messieurs Olivier Stirn, associé au Cabinet Conseil Edifice Capital, et Bruno Lafont, Pdg du groupe Lafarge. En matinée, le président recevait entre autres Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy. Seulement, le calibre de ces personnalités n’a pu dissiper la frustration des membres de la diaspora camerounaise qui ont surmonté le mauvais temps [il faisait 5° environ à Paris] pour rallier le Bois de Boulogne ce 1er février 2013.
Rodrigue N. TONGUE à Paris
Annoncé vendredi, 1erfévrier 2013 au pavillon d’Armenonville, sis au Bois de Boulogne à Paris, le président de la République qui y a invité plusieurs centaines de Camerounais établis en France, s’est fait représenter à la dernière minute par le ministre des Relations extérieures.
Tâche ardue pour Pierre Moukoko Mbonjo. Le ministre camerounais en charge des questions étrangères a dû lire le message de Paul Biya dans un brouhaha insolite. C’est que la charge de délivrer le discours qu’aurait dû lire Paul Biya en personne devant la communauté camerounaise est particulièrement lourde. Car non seulement son auditoire avait attendu trois heures de temps debout, l’arrivée du chef de l’Etat qui a décommandé en dernière minute, mais le ministre des Relations extérieures (Minrex) n’était pas porteur de l’annonce la plus attendue: l’imminence de l’entrée en vigueur de la double nationalité au Cameroun.
Le Minrex s’est contenté de quelques civilités et des messages de soutien en direction d’une diaspora sur laquelle le gouvernement camerounais compte pour relancer la croissance. Toutes choses qui sont venues plomber l’enthousiasme perceptible sur les visages de nombreux Camerounais venus de tous les coins de la France et même au-delà – en Europe, -en début d’après-midi. Car en effet, ingénieurs, techniciens, commerçants, artistes etc. munis de projets tant dans les Pme que le petit négoce sur le pays ont convergé vers le Pavillon d’Armonville dans le 16e arrondissement après avoir reçu un carton d’invitation par lequel « le président de la République et madame Chantal Biya [les] invitent à la rencontre avec la communauté camerounaise ».
Au finish, il n’en fut rien, le président de la République d’après le propos de Lejeune Mbella Mbella, ambassadeur du Cameroun en France, n’a pu malgré, sa bonne volonté et pour des «raisons majeures» être en compagnie de ses convives.
Ce sont donc les ministres (ceux faisant partie de la suite officielle du président) qui ont devisé avec la communauté invitée sur les opportunités d’affaires ou d’insertion sociales au Cameroun ou sur les contours d’un appui de la diaspora à l’économie nationale.
Sur les raisons de l’absence de Paul Biya à cette rencontre pour laquelle, il a lui-même invité des centaines de compatriotes, Le Messager a appris à bonne sources, que le chef de l’Etat est resté à son hôtel pour boucler la série d’audiences accordée à des hommes politiques et autres leaders politiques français. Parmi eux, M. Alexandre Vilgrain, Pdg de la Somdia, propriétaire de la Sosucam et de Bgi et président du Conseil français des investisseurs en Afrique, Messieurs Olivier Stirn, associé au Cabinet Conseil Edifice Capital, et Bruno Lafont, Pdg du groupe Lafarge. En matinée, le président recevait entre autres Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy. Seulement, le calibre de ces personnalités n’a pu dissiper la frustration des membres de la diaspora camerounaise qui ont surmonté le mauvais temps [il faisait 5° environ à Paris] pour rallier le Bois de Boulogne ce 1er février 2013.
Rodrigue N. TONGUE à Paris