L’ultimatum
de deux semaines selon nos sources a déjà expiré, mais n’enlève en rien
la mise en exécution de celle-ci incessamment.La crise a enfin atteint
le cœur même de la sécurité du président de la république qui, après
avoir été mis au courant a décidé en toute subtilité de reconfigurer son
état major particulier (EMAP) en lui donnant du contenu.De retour
depuis mardi dernier (23 juillet 2013) de son village natal avec la
First Lady, le Chef de l’Etat est très au parfum de cette crise qui met
en danger tout son entourage. Au centre de la « discorde » des primes
impayées qui s’élèveraient selon des sources à 800 millions de Fcfa.
L’on pourrait ici affirmer que ce n’est que routine car les mêmes
sources affirmeraient que le General Ivo Desancio serait un habitué des
détournements de ces primes au détriment des bénéficiaires au service de
la sécurité du Président de la république. Pour bien se souvenir,
rappelons-nous qu’une lettre de quelques éléments avaient déjà levée ce
pan de voile qui avait valu une enquête et un reversement des
initiateurs dans leur corps respectifs. Pour cette fois-ci, le General
Ivo Desancio au sortir d’une réunion de crise a tôt fait de demander aux
éléments de la DSP supposé lui être resté « fidèle » de désarmer tout
les 200 soldats recrutés au sein du BIR lorsqu’ils ne sont pas en
service et de les surveiller. Que comprendre donc de cette décision ?
Simplement que désormais ces 200 soldats n’inspirent plus confiance même
lorsque les armes leurs seront rétrocédées. Pire encore ! Au risque
d’affirmer qu’un incident serait très vite enregistré si dans leur ligne
de mire un certain Ivo Desancio « s’affiche ».
Un homme hautement détesté
Comment ce général a fait pour accumuler autant de haine et résisté à être maintenu aux côtés du Chef de l’Etat ? Ivo Desancio qui a été de ceux-là qui sont restés fidèles lors du coup d’Etat du 06 Avril 1984 inspirerait confiance au « Nnom Nguii ».
Mais par devers cette confiance, plusieurs de ces collaborateurs ont été victimes de « cette confiance » au travers d’abus de toutes sortes. Très connu comme exemple le cas d’un certain Nkolo. Cet homme habitué à tenir l’attaché-case du Chef de l’Etat lors des sorties officielles a menacé plusieurs fois Ivo Desancio de mort en brandissant une arme parce que celui-ci selon ses dires avait « détourné » son épouse. Autre exemple un élément de la DSP qui avait demandé son reversement parce que Ivo lui demandait des choses pas « catholiques » ; devant le refus de reversement il ira voir le General Semengue qui interviendra favorablement.
La First Lady Chantal Biya elle a connu les affres
des décisions totalitaires du général le jour où quelques coups de fil
de ses proches collaborateurs ont retentis hors de l’enceinte du Palais
affirmant que le General avait subitement décidé de les empêchés un beau
matin l’accès à l’enceinte du palais d’Etoudi leur lieu de service.
Chantal Biya prenant sur elle d’aller demander ce qui n’allait pas,
promesse sera donnée de régler le problème qui continu à perdurer
jusqu’aujourd’hui car personne parmi ce « personnel » à son service n’à
regagner le palais.
Même dans cette crise avec les éléments du BIR, la First Lady serait
selon des sources venu demandé à Ivo Desancio pourquoi il avait avalé
leurs primes. En guise de réponse, il promettra de régler l’affaire dans
les heures qui suivent. Désormais revenu de Mvomeka’a, aucune suite à
cette promesse.
Les frustrations accumulées des éléments du BIR
Ayant été sollicité par Paul Biya pour sa sécurité, l’arrivée des éléments du BIR aux côtés de la DSP n’a pas été fortuite. Actuellement au Cameroun, ce corps d’élite super-entrainé, serait en toute logique la mieux outillé pour la sécurité du Chef de l’Etat.
S’étant déjà renseigné chez leurs désormais camarades sur le traitement
au sein de la DSP, ils affirmeraient que d’après le budget prévu pour le
fonctionnement de la DSP, chaque éléments devraient bénéficier de la
somme de 800 000 Fcfa tous les mois pour le renouvellement de leurs
garde-robes constitué de costumes et chaussures de service pour la
circonstance y compris les primes. Où va donc cet argent en sachant que
c’est la SNH qui débourse ?
En comptabilisant ces détournements jusqu’aujourd’hui, Ivo Desancio serait présenté come un milliardaire. Encore qu’on attribuerait une grande partie de cette argent à ses voyages du côté de l’Inde où un grand « Chamane » concocterait des « potions ou subterfuges » pour apaiser les cœurs des personnes sans cesse frustrées de son entourage y compris le Chef de l’Etat.
A l’exemple des hommes comme Iya Mohamed qui était réputé pour ses sacrifices auprès de certains grands marabouts nigérians, ces pactes occultes n’empêchent pas la déchéance. L’heure est peut-être arrivée pour Ivo Desancio. Mais comme l’a toujours déclaré quelques hommes forts du sérail, seul le Chef de l’Etat détient le pouvoir et à lui seule de prendre des décisions ultimes. Sera-t-il encore « comprador » vis-à-vis de son « ami » devant la dangerosité de cet ultimatum ? Affaire à suivre.