Secrets de famille: qui est réellement Paul Motazé, le neveu de Jeanne Irène Biya
Paul Motazé , le ministre des Finances
Source : Camerounweb 16 03 2021
Des secrets familiaux 'sordides' lient Biya à la famille Motaze à part le lien de mariage avec Jeanne Irène Biya et qui font profiter jusqu'alors les proches de l'ex première dame, notamment l'actuel ministre des Finances qui bénéficie des bonnes graces de Paul Biya.
A en croire les révélations de Rémy Ngono, une nièce de Irène, une soeur de Paul Motaze qui s'appelle Ines, une élève à l'époque à Sangmelima qui est passée pour une visite au couple présidentiel. Mais la jeune fille en question finira par tomber enceinte de Paul Biya. Une nouvelle qui a mise toute la famille sous tensions et la jeune fille sous pression. Lassée de toutes les critiques et les accusations, elle va finir par boire des médicaments. Elle va décéder suite à celà dans son sommeil, dans le secret familial total. C'est ainsi que la jeune fille abrège sa vie sur le lit de Paul Biya. Ce qui expliquerait la dette que Paul Biya continue de payer à la famille Motaze en leur réservant des postes stratégiques.Il faut rappeler que Irene Biya est la tante de Louis Paul Motaze que Hubert Ateba dans sa récente vidéo accuse de venger la mort de sa tante, l'ex première dame décédée le 29 juillet 1992, au palais de l'Unité, à Yaoundé des suites d'une courte maladie et de son oncle Roger qui serait tué aussi par les proches du président.
Au moment de cette triste nouvelle, Paul Motazé vit déjà sous la tutelle du couple présidentiel d'alors et bénéficiait de la bonne position de sa tante.
Joel Didier Engo, président du comité de liberation des prisonniers politiques dresse le profil de Paul Motaze que les camerounais ignorent du personnage.
« Depuis plus de deux décennies, le clan familial au pouvoir au Cameroun agite ce monsieur [Louis Paul Motaze] en le brandissant comme un réformateur et travailleur hors pair, face à des Camerounais volontairement abrutis qui gobent cette propagande sans broncher, sans jamais se demander comment quelque qui a eu son entrée à l’Enam par la liste concoctée au palais de l’unité par sa défunte tante Jeanne Irène Biya, en est sorti prétendument parmi les majors par le même mode d’intervention présidentielle, a été par la suite incapable de tenir son poste de cadre à la Camship, puis fut transférée aussitôt à la Camair sur intervention de la même tante auprès de l’ancien Dg de la CNPS, Pierre Désiré Engo alors administrateur de cette compagnie aérienne, qui va l’imposer par la suite au DG cette compagnie Youssouffa Daouda comme directeur commercial sans avoir jamais convaincu de sa compétence.
Comble de l’ironie, c’est le même Motaze que le clan familial imposera à Engo pour lui succéder à la tête de la CNPS lorsqu’il se sera assuré que celui-ci aura pu renflouer l’entreprise à travers l’accord de désendettement de la dette de l’État auprès de la CNPS (251 milliards) sous les auspices du FMI et de la Banque mondiale. Il n’empêche, Motaze sera présenté aux idiots utiles camerounais comme le « sauveur de la CNPS » malgré son enrichissement ostentatoire; puis bombardé comme « ministre du ciel et de la terre » en charge des projets dits structurants où les rétro-commissions sont devenues sa spécialité.
Mais les mêmes acteurs recommencent avec la même escroquerie morale depuis son arrivée au ministère des finances après précisément que le FMI vient de conclure des accords de refinancement de l’économie camerounaise et ils nous le présentent dans toutes les unes de presse comme « l’Homme du mois », le grand travailleur, le possible successeur de son vieillard d’oncle Paul Biya…Bref il n’y a pas plus bête qu’un peuple qui opte de manière délibérée de se laisser en plein 21 éme siècle abrutir par des jouisseurs impénitents du pouvoir. Pauvre Cameroun!
…je connais tout ce petit monde depuis ma tendre enfance alors que mon père était au gouvernement avec Biya et que nos deux familles se fréquentaient, lui habitant avec eux à la résidence du premier ministre et nous logions à côté du centre Pasteur, puis lorsqu’ils ont tous déménagé au Palais de l’unité après la transition politique…J’étais déjà en âge de comprendre et savoir bien des choses pour qu’on vienne me la faire maintenant…Ça suffit! S’ils veulent confisquer le pouvoir en famille, qu’ils aient au moins la décence de dire qui ils sont aux Camerounais… »
A la mort de Irène Biya, Roger Motazé a du mal à passer à autre chose
L’accident suspect de Motaze Roger
Depuis leur retour de Dakar, Motaze Roger n’a pas la conscience tranquille. Sa tante est morte parce qu’il n’a pas su la protéger.
Alors qu’il aurait dû. Il ressent maintenant son absence. De part et d’autre de la famille, il subit des pressions. La vie du Palais l’incommode déjà. Il voudrait en partir, continuer sa carrière militaire ailleurs.
L’idéal serait même de sortir un moment du pays, question de changer d’air et de se refaire un moral. Paul Biya s’est très vite rendu compte de l’état d’esprit de son aide de camp depuis que la tante de celui-ci est décédée.
Et cela le met mal à l’aise.
De toutes les façons, Roger en sait trop, et cela n’est pas bien, cela n’est pas rassurant. S’il a éliminé Jeanne-Irène pour certaines raisons, pourquoi n’éliminerait- il pas Roger pour les mêmes raisons ? En effet, dans cet état d’esprit, il pourrait bien craquer et lâcher le morceau.
Le Président invite alors son aide de camp à un dîner intime. L’occasion est favorable à ce qu’il fasse le point de la situation. Roger est entré à son service, six (06) mois après son accession à la magistrature suprême. Depuis lors, il le sert à la fois comme le fils qu’il n’a cessé d’être et le soldat qu’il est devenu.
C’est dans une salle particulière que le chef de l’Etat installe son aide de camp. La table est faite. Il y a de faibles lumignons de diverses couleurs, et une odeur de parfum magique : l’ambre sans doute, ou le benjoin.
Ce sont les deux parfums magiques du Président. Il y a aussi une douce musique instrumentale religieuse qui flotte dans l’air. Paul Biya sert à boire à Roger Motaze dans une coupe.
Puis il prend du pain de sa main, qu’il lui donne. Il fait de même avec du poisson. Roger mange et boit en présence du Président. Pas un seul propos n’a encore été échangé. La musique s’arrête.
Le Président se lève. Marche vers la porte. S’immobilise. Parle enfin : Roger doit se rendre le lendemain en mission à Mvomeka’a, le village de Paul Biya.
Il y va très souvent d’ailleurs. De retour chez lui, l’officier est perturbé : ce dîner lui a paru suspect. Il va alors à son tour préparer un document sonore dans lequel il fait état de son dîner avec Paul Biya, en y exprimant ses appréhensions.
Car il sait que le Président est devenu un Maître dans l’art du sorcier. Le lendemain, en compagnie de l’officier de l’armée, il se rend à Mvomeka’a. C’est à un virage mal négocié qu’il va déraper pour trouver la mort.
Son compagnon de voyage en sort indemne. Il connaissait pourtant parfaitement la route, qui est d’ailleurs la meilleure du Cameroun.
C’est qu’il avait oublié un tout petit détail : lorsqu’on dîne avec le diable, il faut s’asseoir à bonne distance, et utiliser une longue cuillère.
Le maire de Sangmélima, M. N’na Ze Bavard, déclare que l’officier, de passage devant la mairie ce jour-là, l’a aperçu et lui a dit : “je fais un tour au village, j’arrive”. Il n’en est jamais revenu … c’était un voyage pour l’éternité.