SDF: Que sont devenues les victimes du 8.2 ?
YAOUNDE - 24 JAN. 2012
© Jérôme Serge Todjom | L'Actu
Certains ont fait marche arrière, d'autres ont créé des partis politiques. Il y en a qui ont abandonné la politique.
Ils sont nombreux ces hauts cadres du Social democratic front, qui ont quitté la barque à cause du célèbre article de son statut et règlements intérieurs, pour se frayer d'autres chemins. Basile Kamdoum, ancien coordonnateur du Centre, Claude Tchepanou, ancien membre du bureau national du Sdf, Mahamat Souleynan, ancien premier vice chairman, Christophe Takoudjou, membre du Nec, Madadi Sadi, ancien vice président, Aladji Sani, ancien coordonnateur du Centre, Charlie Gabriel Mbock, ancien membre du Nec, Evariste Fopoussi ancien député du Koung Khi, Pierre Kwemo, vice président et par ailleurs vice président du parlement, Bernard Muna, membre du Nec, Les députés Maurice Tadonkeng et Nguenevit de la Ménoua, Romuald Tamo ancien coordonnateur de l'Ouest, etc qui ont été forcés de quitter le navire SDF. « Ce n'est pas le parti qui chasse les militants. C'est chacun qui constate de lui-même qu'il va à l'encontre des textes du parti. Le Nec à son tour prend acte », note Oumbe Deffo Sangong, président de la circonscription électorale de Bafoussam premier.
Après ces défections, l'avenir politique de ces personnes a connu des fortunes diverses. Tazoacha Assonganyi s'est retiré de la politique. Certains ont fait amende honorable en revenant à la case de départ. C'est le cas d'Evariste Fopoussi, aujourd'hui plus proche du chairman au Shadow cabinet comme ministre chargé de la communication du Sdf. Christophe Takoudjou, aujourd'hui décédé, et Mahamat Souleyman, avaient crée le Social Democratic Mouvement (Sdm), malheureusement ce parti avait fait long feu. Basile Kamdoum et Claude Tchepanou à leur tour avaient mis en route le Social democratic party (Sdp), qui malheureusement s'est éteint au plus vite.
Si Charly Gabriel Mbock est retourné à l'Union des populations (Upc) de ses amours, Bernard Muna, Mahamat Souleyman, Maidadi Saïdou, et autres ont mis en route le projet politique de l'Alliance des forces progressistes (Afp), qui tarde de prendre corps sur le terrain. L'Afp dans lequel Evariste Fopoussi a fait un tour dès sa création, avant de se rétracter. Pierre Kwemo a fondé l'Union des mouvements socialistes (Ums), entraînant avec lui Maurice Tadonkeng et Nguenevit. On attend toujours la sortie officielle du parti de l'homme fort de Bafang. « Le constat est clair, aucun de ces partis ne peut émerger. Tout ce qui se fait au prix de la trahison ne peut prospérer. Le Sdf est crée au prix du Sacrifice, du sang versé, de la vérité de ses pères fondateurs. Quiconque cherche à le déstabiliser pour des fins inavouées est voué à l'échec », constate le président de circonscription électorale de Bafoussam 1er.
Deux décennies après sa création, le Sdf a connu une véritable saignée de ses membres influents. Il y a seulement quelques mois, que l'on n'évoque plus à la fin d'une session du National executive comity (Nec), les méfaits de l'article tant redouté par tous les militants et sympathisants du Sdf. La compréhension de du 8.2, commence à l'alinéa 1, qui annonce les circonstances de la perte de la qualité du membre. Elle peut –être due à la suite de décès, de trouble mental ou de toute autre incapacité entraînant la perte de la raison. C'est à la suite qu'intervient l'article en question, qui stipule que la qualité du membre peut se constater : « à la suite de démission, ou retrait volontaire ou par l'appartenance à un autre parti politique, ou pour des engagements et activités politiques susceptibles de nuire à la réputation, aux intérêts et à l'efficacité du parti ou pouvant discréditer le parti ».
© Jérôme Serge Todjom | L'Actu
Certains ont fait marche arrière, d'autres ont créé des partis politiques. Il y en a qui ont abandonné la politique.
Ils sont nombreux ces hauts cadres du Social democratic front, qui ont quitté la barque à cause du célèbre article de son statut et règlements intérieurs, pour se frayer d'autres chemins. Basile Kamdoum, ancien coordonnateur du Centre, Claude Tchepanou, ancien membre du bureau national du Sdf, Mahamat Souleynan, ancien premier vice chairman, Christophe Takoudjou, membre du Nec, Madadi Sadi, ancien vice président, Aladji Sani, ancien coordonnateur du Centre, Charlie Gabriel Mbock, ancien membre du Nec, Evariste Fopoussi ancien député du Koung Khi, Pierre Kwemo, vice président et par ailleurs vice président du parlement, Bernard Muna, membre du Nec, Les députés Maurice Tadonkeng et Nguenevit de la Ménoua, Romuald Tamo ancien coordonnateur de l'Ouest, etc qui ont été forcés de quitter le navire SDF. « Ce n'est pas le parti qui chasse les militants. C'est chacun qui constate de lui-même qu'il va à l'encontre des textes du parti. Le Nec à son tour prend acte », note Oumbe Deffo Sangong, président de la circonscription électorale de Bafoussam premier.
Après ces défections, l'avenir politique de ces personnes a connu des fortunes diverses. Tazoacha Assonganyi s'est retiré de la politique. Certains ont fait amende honorable en revenant à la case de départ. C'est le cas d'Evariste Fopoussi, aujourd'hui plus proche du chairman au Shadow cabinet comme ministre chargé de la communication du Sdf. Christophe Takoudjou, aujourd'hui décédé, et Mahamat Souleyman, avaient crée le Social Democratic Mouvement (Sdm), malheureusement ce parti avait fait long feu. Basile Kamdoum et Claude Tchepanou à leur tour avaient mis en route le Social democratic party (Sdp), qui malheureusement s'est éteint au plus vite.
Si Charly Gabriel Mbock est retourné à l'Union des populations (Upc) de ses amours, Bernard Muna, Mahamat Souleyman, Maidadi Saïdou, et autres ont mis en route le projet politique de l'Alliance des forces progressistes (Afp), qui tarde de prendre corps sur le terrain. L'Afp dans lequel Evariste Fopoussi a fait un tour dès sa création, avant de se rétracter. Pierre Kwemo a fondé l'Union des mouvements socialistes (Ums), entraînant avec lui Maurice Tadonkeng et Nguenevit. On attend toujours la sortie officielle du parti de l'homme fort de Bafang. « Le constat est clair, aucun de ces partis ne peut émerger. Tout ce qui se fait au prix de la trahison ne peut prospérer. Le Sdf est crée au prix du Sacrifice, du sang versé, de la vérité de ses pères fondateurs. Quiconque cherche à le déstabiliser pour des fins inavouées est voué à l'échec », constate le président de circonscription électorale de Bafoussam 1er.
Deux décennies après sa création, le Sdf a connu une véritable saignée de ses membres influents. Il y a seulement quelques mois, que l'on n'évoque plus à la fin d'une session du National executive comity (Nec), les méfaits de l'article tant redouté par tous les militants et sympathisants du Sdf. La compréhension de du 8.2, commence à l'alinéa 1, qui annonce les circonstances de la perte de la qualité du membre. Elle peut –être due à la suite de décès, de trouble mental ou de toute autre incapacité entraînant la perte de la raison. C'est à la suite qu'intervient l'article en question, qui stipule que la qualité du membre peut se constater : « à la suite de démission, ou retrait volontaire ou par l'appartenance à un autre parti politique, ou pour des engagements et activités politiques susceptibles de nuire à la réputation, aux intérêts et à l'efficacité du parti ou pouvant discréditer le parti ».