Sarkozy dans un costume de «néocolonialiste» compte se rendre en Libye
Farouk B.
Letempsdz
Sarkozy dans un costume de «néocolonialiste» compte se rendre en Libye
Selon les
médias français, le président Nicolas Sarkozy devra se rendre
aujourd'hui à Benghazi et à Tripoli sous un encadrement sécuritaire des
plus importants qui sera évidemment assuré par les services français.
Selon les médias français, le président Nicolas Sarkozy devra se rendre aujourd'hui à Benghazi et à Tripoli sous un encadrement sécuritaire des plus importants qui sera évidemment assuré par les services français.
Pour les plus avertis, le locataire de l'Elysée effectuera une tournée en conquérant «nécolonialiste» et en instigateur d'un coup d'Etat contre son ancien «allié», Mouammar Kadhafi, au même titre que celui mené en 2003 par l'Américain George Bush contre le président Saddam Hussein. WikiLeaks n'avait-il pas «prévenu» dans ses câbles «diaboliques» que Sarkozy était un fervent «atlantiste» et «néolibéral» défenseur de «la démocratie par les chars».
Quelle honte pour les Libyens, dont les ancêtres étaient à l'avant-garde de la lutte contre le colonialisme italien. La révolution de Omar El Mokhtar restera à jamais dans la conscience et l'une des plus nobles missions du peuple arabe et musulman. Qu'est ce qui est arrivé aux Libyens pour accepter de devenir des supplétifs à la merci d'un chef d'Etat qui n'a pas trouvé mieux pour encadrer les délinquants français que le recours aux services des forces militaires.
Il peut donc réserver le pire pour eux. L'histoire retiendra que Sarkozy et son clan au pouvoir, dont des pieds-noirs connus pour leur racisme et leur haine envers les Arabes et les musulmans, dont la figure monstrueuse n'est autre que Bernard Henri Lévy, sioniste notoire au service d'Israël. Evidemment, le président français sera ravi de constater le désastre qu'il a causé au peuple libyen et à toute la région. Il sera très content de voir un peuple massacré et un pays dévasté, seul moyen pour pouvoir régner. Un pays paisible et serein ne l'arrange pas.
Il ne manquera pas à cette occasion de faire de bons discours pour donner l'impression d'être l'homme «libérateur et sauveur» de l'honneur des Libyens. Il dira qu'il avait gagné son pari de «risque politique» comme le chantent depuis quelques semaines les figures de la droite et de la gauche française, le véritable parti unique de l'Hexagone.
Hélas, rien de tout cela n'est vrai. Mais le démon est tellement fort qu'il est capable de transformer l'échec en réussite, preuve en est les incessantes louanges qu'on en a fait à la Tunisie de l'ex-Ben Ali, pour se rendre compte que c'était un complot ourdi par des laboratoires des services secrets. La révolte de Mohamed Bouaazizi nous a tout révélé de cette vraie Tunisie, qui n'est finalement pas encore née. Les premières élections pluralistes risquent de capoter, car les tenants du système colonial s'agitent encore dans l'ombre.
Quant à la guerre en Libye, elle n'est pas encore terminée. Le coup d'Etat de l'Otan sous la haute conduite de Sarkozy, avec la bénédiction de Bernard Henri Lévy, a créé des problèmes plus préoccupants que la «dictature» de Mouammar Kadhafi.
En effet, la «révolte de Benghazi» a déjà provoqué plus de 60 000 morts (chiffre pas encore vérifié), dont des femmes et des enfants tués par les bombardements aériens franco-anglais (mais surtout français) et les drones fournis par les Américains. Des milliers de Libyens ont été déplacés. Des millions d'étrangers africains n'ont plus où travailler pour gagner leur pain.
Sans compter la destruction de plusieurs villes et des infrastructures gravement endommagées. Le Medef qui se frotte déjà les mains pour obtenir les marchés de reconstruction a estimé déjà la cagnotte à 200 milliards de dollars, autrement dit, la Libye, autrefois grand créancier du monde, deviendra sous le pouvoir de Sarkozy endettée. N'oublions pas dans ce sinistre bilan les massacres commis par les «rebelles» à l'encontre des Africains, des Libyens noirs, les soldats du gouvernement de Kadhafi, des diplomates en poste à Tripoli, des opérateurs économiques asiatiques et des Européens de l'Est.
C'est le prix de l'entêtement de Sarkozy qui voulait coûte que coûte se servir de la Libye pour remporter les prochaines élections présidentielles françaises, reproduisant la fameuse règle des empereurs français considérant que le seul moyen pour faire oublier les souffrances de leurs populations consiste à conquérir des terres d'autrui même au prix d'un génocide de tout un peuple. L'exemple parfait de cette ignoble stratégie est celui de la colonisation de l'Algérie en 1830, quelques décennies après la «glorieuse révolution française». Ce qui nous amène à dire que Sarkozy a gagné la bataille de la haine, mais il n'a pas remporté la victoire de la paix.
Selon les médias français, le président Nicolas Sarkozy devra se rendre aujourd'hui à Benghazi et à Tripoli sous un encadrement sécuritaire des plus importants qui sera évidemment assuré par les services français.
Pour les plus avertis, le locataire de l'Elysée effectuera une tournée en conquérant «nécolonialiste» et en instigateur d'un coup d'Etat contre son ancien «allié», Mouammar Kadhafi, au même titre que celui mené en 2003 par l'Américain George Bush contre le président Saddam Hussein. WikiLeaks n'avait-il pas «prévenu» dans ses câbles «diaboliques» que Sarkozy était un fervent «atlantiste» et «néolibéral» défenseur de «la démocratie par les chars».
Quelle honte pour les Libyens, dont les ancêtres étaient à l'avant-garde de la lutte contre le colonialisme italien. La révolution de Omar El Mokhtar restera à jamais dans la conscience et l'une des plus nobles missions du peuple arabe et musulman. Qu'est ce qui est arrivé aux Libyens pour accepter de devenir des supplétifs à la merci d'un chef d'Etat qui n'a pas trouvé mieux pour encadrer les délinquants français que le recours aux services des forces militaires.
Il peut donc réserver le pire pour eux. L'histoire retiendra que Sarkozy et son clan au pouvoir, dont des pieds-noirs connus pour leur racisme et leur haine envers les Arabes et les musulmans, dont la figure monstrueuse n'est autre que Bernard Henri Lévy, sioniste notoire au service d'Israël. Evidemment, le président français sera ravi de constater le désastre qu'il a causé au peuple libyen et à toute la région. Il sera très content de voir un peuple massacré et un pays dévasté, seul moyen pour pouvoir régner. Un pays paisible et serein ne l'arrange pas.
Il ne manquera pas à cette occasion de faire de bons discours pour donner l'impression d'être l'homme «libérateur et sauveur» de l'honneur des Libyens. Il dira qu'il avait gagné son pari de «risque politique» comme le chantent depuis quelques semaines les figures de la droite et de la gauche française, le véritable parti unique de l'Hexagone.
Hélas, rien de tout cela n'est vrai. Mais le démon est tellement fort qu'il est capable de transformer l'échec en réussite, preuve en est les incessantes louanges qu'on en a fait à la Tunisie de l'ex-Ben Ali, pour se rendre compte que c'était un complot ourdi par des laboratoires des services secrets. La révolte de Mohamed Bouaazizi nous a tout révélé de cette vraie Tunisie, qui n'est finalement pas encore née. Les premières élections pluralistes risquent de capoter, car les tenants du système colonial s'agitent encore dans l'ombre.
Quant à la guerre en Libye, elle n'est pas encore terminée. Le coup d'Etat de l'Otan sous la haute conduite de Sarkozy, avec la bénédiction de Bernard Henri Lévy, a créé des problèmes plus préoccupants que la «dictature» de Mouammar Kadhafi.
En effet, la «révolte de Benghazi» a déjà provoqué plus de 60 000 morts (chiffre pas encore vérifié), dont des femmes et des enfants tués par les bombardements aériens franco-anglais (mais surtout français) et les drones fournis par les Américains. Des milliers de Libyens ont été déplacés. Des millions d'étrangers africains n'ont plus où travailler pour gagner leur pain.
Sans compter la destruction de plusieurs villes et des infrastructures gravement endommagées. Le Medef qui se frotte déjà les mains pour obtenir les marchés de reconstruction a estimé déjà la cagnotte à 200 milliards de dollars, autrement dit, la Libye, autrefois grand créancier du monde, deviendra sous le pouvoir de Sarkozy endettée. N'oublions pas dans ce sinistre bilan les massacres commis par les «rebelles» à l'encontre des Africains, des Libyens noirs, les soldats du gouvernement de Kadhafi, des diplomates en poste à Tripoli, des opérateurs économiques asiatiques et des Européens de l'Est.
C'est le prix de l'entêtement de Sarkozy qui voulait coûte que coûte se servir de la Libye pour remporter les prochaines élections présidentielles françaises, reproduisant la fameuse règle des empereurs français considérant que le seul moyen pour faire oublier les souffrances de leurs populations consiste à conquérir des terres d'autrui même au prix d'un génocide de tout un peuple. L'exemple parfait de cette ignoble stratégie est celui de la colonisation de l'Algérie en 1830, quelques décennies après la «glorieuse révolution française». Ce qui nous amène à dire que Sarkozy a gagné la bataille de la haine, mais il n'a pas remporté la victoire de la paix.