Santé publique: Croisade contre la pratique illégale de la médecine
DOUALA - 02 NOV. 2012
© Blaise-Pascal Dassié | Le Messager
Des médias menacés de fermeture par l’Ordre des médecins du Cameroun qui, du 11 au 16 novembre 2012, organise une série de manifestations pour mener une guerre contre certaines personnes qui s’affublent le titre de médecin.
© Blaise-Pascal Dassié | Le Messager
Des médias menacés de fermeture par l’Ordre des médecins du Cameroun qui, du 11 au 16 novembre 2012, organise une série de manifestations pour mener une guerre contre certaines personnes qui s’affublent le titre de médecin.
Le Dr Sandjon et son équipe annoncent
une opération de force pour, disent-ils mettre hors d’état de nuire ces
« charlatans ». Ce sera à l'occasion de la semaine du médecin qui
s’achèvera le 16 novembre 2012. Au programme, une campagne de soins, des
conférences-débats, des marches, des campagnes de sensibilisation, des
séminaires et pour terminer une Assemblée générale. Il sera question,
confie-t-on de mener la vie dure à certains qui arnaquent les
populations en s’affublant le titre de médecins. « La première démarche
sera pédagogique. Nous allons informer, nous rapprocher des populations
pour qu’elles comprennent que ces gens-là sont des charlatans et des
vendeurs d’illusions. Et qu’ils n’ont pas le droit de faire ce qu’ils
font », fulmine le porte parole de l’ordre des médecins du Cameroun.
« C’est même anormal que dans un pays qui se veut moderne, des gens sans qualification aucune font ce qu’ils veulent », tranche-t-il d’entrée de jeu lors d’une rencontre avec les journalistes soucieux d’appréhender les subtils contours de cette bataille de plus. Qui, selon nombre d’observateurs, ne pourra pas résoudre définitivement le problème de la pratique illégale. Parce que, affirment-ils il faut que l’Etat donne le ton en prenant le problème à bras de corps. A propos, le gouvernement, à travers un communiqué signé du ministre de la communication, paru dans Cameroun Tribune vient de tirer la sonnette d’alarme en mettant en garde les promoteurs de certains médias. Désormais, l’Onmc, garant de la santé publique a décidé d’assainir le corps de métier de médecin. « Pour le bien de tous les Camerounais », précise Guy Sandjon, président de l’ordre.
En rappel, l’Ordre national des médécins du Cameroun (Omnc) était déjà monté au créneau pour dénoncer la pléthore d’instituts de formation et avait invoqué des mesures drastiques. Pour Dr Guy Sandjon, la formation médicale est très pointue, parce que s’il n’y a pas de bons spécialistes à ce niveau, toute la profession se dévalorise. Les médecins ayant en charge la santé, la vie des populations, la formation médicale est vitale pour l’humanité. En cinq ans environ, le Cameroun est passé d’un centre, la faculté des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé qui a formé les plus brillants médecins du Cameroun sous le label du Cuss, à plus de vingt instituts de formation médicale. Et Dr Guy Sandjon de dire que les médecins ne l’acceptent pas.
A côté de cette problématique de la formation des médecins, l’Onmc est aujourd’hui très préoccupé par l’exercice illégal de la médecine au Cameroun. Par ailleurs, le président de l’Ordre national des médecins du Cameroun affirme que les médias sont aussi complices de cette situation. Parce que, constate-t-on, des gens viennent dans les média, paient de l’argent et font la publicité sur des produits et des traitements non homologués. « Un charlatanisme que nous dénonçons et condamnons », conclu un membre.
« C’est même anormal que dans un pays qui se veut moderne, des gens sans qualification aucune font ce qu’ils veulent », tranche-t-il d’entrée de jeu lors d’une rencontre avec les journalistes soucieux d’appréhender les subtils contours de cette bataille de plus. Qui, selon nombre d’observateurs, ne pourra pas résoudre définitivement le problème de la pratique illégale. Parce que, affirment-ils il faut que l’Etat donne le ton en prenant le problème à bras de corps. A propos, le gouvernement, à travers un communiqué signé du ministre de la communication, paru dans Cameroun Tribune vient de tirer la sonnette d’alarme en mettant en garde les promoteurs de certains médias. Désormais, l’Onmc, garant de la santé publique a décidé d’assainir le corps de métier de médecin. « Pour le bien de tous les Camerounais », précise Guy Sandjon, président de l’ordre.
En rappel, l’Ordre national des médécins du Cameroun (Omnc) était déjà monté au créneau pour dénoncer la pléthore d’instituts de formation et avait invoqué des mesures drastiques. Pour Dr Guy Sandjon, la formation médicale est très pointue, parce que s’il n’y a pas de bons spécialistes à ce niveau, toute la profession se dévalorise. Les médecins ayant en charge la santé, la vie des populations, la formation médicale est vitale pour l’humanité. En cinq ans environ, le Cameroun est passé d’un centre, la faculté des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé qui a formé les plus brillants médecins du Cameroun sous le label du Cuss, à plus de vingt instituts de formation médicale. Et Dr Guy Sandjon de dire que les médecins ne l’acceptent pas.
A côté de cette problématique de la formation des médecins, l’Onmc est aujourd’hui très préoccupé par l’exercice illégal de la médecine au Cameroun. Par ailleurs, le président de l’Ordre national des médecins du Cameroun affirme que les médias sont aussi complices de cette situation. Parce que, constate-t-on, des gens viennent dans les média, paient de l’argent et font la publicité sur des produits et des traitements non homologués. « Un charlatanisme que nous dénonçons et condamnons », conclu un membre.