Sanction apres le défilé du 20 Mai: 15 et 20 ans de suspension pour des militants de l'Afp
YAOUNDÉ - 01 Juin 2012
© Olive Atangana | L'Actu
La commission spéciale de discipline a prononcé la sanction lundi dernier contre ces membres, qui ont pris part au défilé du 20 mai.
Jean-Jacques Enama Ohandja, Josué Ngueguang et Emmanuel Nguenang, tous militants de l'Alliance des forces progressistes (Afp), sont, depuis le 28 mai dernier, suspendus de ce parti, «dès le prononcé de cette décision», peut-on lire sur le communiqué final de la Commission spéciale de discipline. 15 ans pour les deux premiers, et 20 ans pour le dernier. Les mis en cause ont été déclarés coupables par la Commission spéciale de disciple, à l'issue d'un conseil de discipline, tenu en début de semaine. Cette sanction fait suite à leur non respect des «instructions répétées de la hiérarchie, ordonnant la non participation de ses militants au défilé du 20 mai 2012 sur l'étendue du territoire national», tel que le fait savoir le rapport final de la Commission, dont le président est Me Bernard Muna, président dudit parti.
La décision de ne pas défiler avait été prise à Foumban le 13 mai 2012, sous forme de «déclaration de Foumban dont l'Afp est signataire». Reconnaissant «avoir été informé de la déclaration de Foumban, et des instructions de la hiérarchie du parti demandant aux militants de ne pas défiler», lesdits militants ont avoué «avoir effectivement organisé et pris part au défilé du 20 mai 2012, au mépris des instructions de la hiérarchie». D'où ce châtiment pour le moins surprenant, du fait de la différence des sanctions. Pourtant, le motif est identique. En effet, deux militants écopent de 15 ans de suspension, tandis que l'autre en prend 20.
A l'Afp, on explique cette inégalité des sanctions par deux raisons: «le degré de responsabilité de M. Nganang, qui était responsable du parti à Yaoundé Il avant la sanction. Les deux autres sont de simples militants. Il y a aussi la tenue [de M. Nganang, Ndlr]. Pendant le conseil, il était arrogant et insolent, alors que les deux autres ont reconnu leur responsabilité», déclare Paul Poufong, secrétaire de la Commission. Mais, il est un fait que même l'éclairage de M. Poufong ne peut ignorer. Cette punition est qualifiée de lourde par certains. «De tels agissements et comportements constituent une violation flagrante des dispositions statutaires notamment, l'article 47 alinéa 2 (a) (b) (c), et alinéa 3 et 4», renseigne le communiqué final.
© Olive Atangana | L'Actu
La commission spéciale de discipline a prononcé la sanction lundi dernier contre ces membres, qui ont pris part au défilé du 20 mai.
Jean-Jacques Enama Ohandja, Josué Ngueguang et Emmanuel Nguenang, tous militants de l'Alliance des forces progressistes (Afp), sont, depuis le 28 mai dernier, suspendus de ce parti, «dès le prononcé de cette décision», peut-on lire sur le communiqué final de la Commission spéciale de discipline. 15 ans pour les deux premiers, et 20 ans pour le dernier. Les mis en cause ont été déclarés coupables par la Commission spéciale de disciple, à l'issue d'un conseil de discipline, tenu en début de semaine. Cette sanction fait suite à leur non respect des «instructions répétées de la hiérarchie, ordonnant la non participation de ses militants au défilé du 20 mai 2012 sur l'étendue du territoire national», tel que le fait savoir le rapport final de la Commission, dont le président est Me Bernard Muna, président dudit parti.
La décision de ne pas défiler avait été prise à Foumban le 13 mai 2012, sous forme de «déclaration de Foumban dont l'Afp est signataire». Reconnaissant «avoir été informé de la déclaration de Foumban, et des instructions de la hiérarchie du parti demandant aux militants de ne pas défiler», lesdits militants ont avoué «avoir effectivement organisé et pris part au défilé du 20 mai 2012, au mépris des instructions de la hiérarchie». D'où ce châtiment pour le moins surprenant, du fait de la différence des sanctions. Pourtant, le motif est identique. En effet, deux militants écopent de 15 ans de suspension, tandis que l'autre en prend 20.
A l'Afp, on explique cette inégalité des sanctions par deux raisons: «le degré de responsabilité de M. Nganang, qui était responsable du parti à Yaoundé Il avant la sanction. Les deux autres sont de simples militants. Il y a aussi la tenue [de M. Nganang, Ndlr]. Pendant le conseil, il était arrogant et insolent, alors que les deux autres ont reconnu leur responsabilité», déclare Paul Poufong, secrétaire de la Commission. Mais, il est un fait que même l'éclairage de M. Poufong ne peut ignorer. Cette punition est qualifiée de lourde par certains. «De tels agissements et comportements constituent une violation flagrante des dispositions statutaires notamment, l'article 47 alinéa 2 (a) (b) (c), et alinéa 3 et 4», renseigne le communiqué final.