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En prélude à une tournée de sensibilisation pour une mobilisation massive pour des inscriptions biométriques dans les sept départements que compte la région du Nord-Ouest, le président du Conseil électoral Elecam a donné mardi 9 octobre 2012, une conférence de presse à Bamenda.


Une semaine après le lancement des inscriptions biométriques, pouvez-vous situer l’opinion sur le niveau d’inscriptions des Camerounais ?

Je crois que l’évolution est bonne. Le premier jour dans certains centres notamment à Yaoundé, nous avons fait mieux que ce que l’on espérait. Après une semaine nous pouvons dire que des gens se bousculent pour s’inscrire et pour nous, c’est une très bonne chose.


Certains leaders des partis politiques remettent en cause ces inscriptions faisant état de ce qu’on va une fois de plus assister à des inscriptions multiples. Que vous inspirent ces allégations ?

Je m’inscris en faux. Ça ne sera pas exactement la même chose ; la première raison étant qu’avec les inscriptions biométriques, nous allons après ces inscriptions pouvoir éliminer les cas de doublons. C’est quand même une œuvre humaine et s’ils persistent quelques petits problèmes, ça sera en fin de compte un bien meilleur système que l’ancien système.


Une certaine opinion notamment des leaders de la société civile et même de certaines formations politiques, vous reprochent l’omission délibérée de la prise en compte de l’iris au détriment des empreintes digitales, pour détecter les doublons. Est-ce que vous ne leur prêtez pas le flanc au sujet du doute sur la fiabilité de ce système ?

C’est un choix. Le Cameroun n’est pas le seul pays à avoir porté son choix sur les empreintes digitales et je vous ai dit que ce sont les empreintes de six doigts qui sont prélevées. Nous avons amélioré le système des empreintes et c’est aussi un très bon système. On aurait pu opter pour l’iris, mais ce n’est pas le cas. Donc ne parlons pas du système que nous n’avons pas choisi.