Rouleau compresseur: Six agents suspendus du ministère des Finances
DOUALA - 05 OCT. 2012
© Hervé B. Endong | La Nouvelle Expression
Ces décisions ont d’abord été toutes lues le 2 octobre dans les ondes de la radio nationale, avant d’être publiées un jour plus tard dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune. La première décision incrimine Jean Justin Monoveng Enguele, contractuel d’administration, en service à la régie des recettes du timbre, auprès de la Cour d’appel du Littoral. Ce dernier écope d’une suspension de ses fonctions pour une durée de trois mois, « pour faute et manquement à l’éthique professionnelle ».
C’est le même motif qui est argue par Alamine Ousmane Mey pour justifier la suspension, pour la même durée, de Georges Mouthe Ikamou Amang, lui aussi contractuel d’administration, agent de recouvrement au Centre spécialisé des impôts des professions libérales et de l’immobilier du Wouri (Cspliw). Les quatre autres agents sanctionnés par le Minfi étaient tous en service dans ce centre. Il s’agit de Mme Noah, née Virginie Cécile Essomba, Timothée Metoo, Marie Madeleine Eyenga et Mme Obolo née Catherine Engamba, respectivement sous- caissière, gestionnaire, teneurs de quittancier. Au centre régional des impôts du Littoral, personne ne souhaite se prononcer sur cette batterie de suspensions. Selon le Minfi, le Directeur général des impôts est chargé de l’application de toutes ces décisions. Alamine Ousmane Mey donne ainsi un signal fort à la lutte contre la prévarication, et la corruption à ciel ouvert. Les pratiques qui le vent en poupe dans les différents services des impôts du pays.
© Hervé B. Endong | La Nouvelle Expression
Ils
dépendent tous de la Direction des impôts et étaient en service à
Douala.
Chaque suspension a fait l’objet d’une décision spéciale du ministre des
Finances (Minfi). Soit, six décisions au total signées toutes le 26
septembre 2012 par Alamine Ousmane Mey.
Ces décisions ont d’abord été toutes lues le 2 octobre dans les ondes de la radio nationale, avant d’être publiées un jour plus tard dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune. La première décision incrimine Jean Justin Monoveng Enguele, contractuel d’administration, en service à la régie des recettes du timbre, auprès de la Cour d’appel du Littoral. Ce dernier écope d’une suspension de ses fonctions pour une durée de trois mois, « pour faute et manquement à l’éthique professionnelle ».
C’est le même motif qui est argue par Alamine Ousmane Mey pour justifier la suspension, pour la même durée, de Georges Mouthe Ikamou Amang, lui aussi contractuel d’administration, agent de recouvrement au Centre spécialisé des impôts des professions libérales et de l’immobilier du Wouri (Cspliw). Les quatre autres agents sanctionnés par le Minfi étaient tous en service dans ce centre. Il s’agit de Mme Noah, née Virginie Cécile Essomba, Timothée Metoo, Marie Madeleine Eyenga et Mme Obolo née Catherine Engamba, respectivement sous- caissière, gestionnaire, teneurs de quittancier. Au centre régional des impôts du Littoral, personne ne souhaite se prononcer sur cette batterie de suspensions. Selon le Minfi, le Directeur général des impôts est chargé de l’application de toutes ces décisions. Alamine Ousmane Mey donne ainsi un signal fort à la lutte contre la prévarication, et la corruption à ciel ouvert. Les pratiques qui le vent en poupe dans les différents services des impôts du pays.